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Forum créé le 15/10/2003 12:08

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   Trier par date décroissante
julos Beaucarne
Belgique
Posté le:
13/6/2007 10:19
Sujet du message:
Jaser boréalement
Répondre            
Email:
pagodes@julos.be
 
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07
 

Moinette
Belgique
Posté le:
13/6/2007 21:31
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
Email:
moinette2@skynet.be
 

Si tu savais, ô doux Julos, comme je te comprends,et combien je t'admire pour ta persistance d'amour, à travers tes mots et tes actions, à travers ta façon d'être un homme, à travers ta créativité et ta délicatesse... Aux sots ignares et insensibles qui te prennent pour cible, croyant t'insulter en te traitant de "paysan", je réponds : vous mettez un "paysan" comme lui au pouvoir, et nous connaîtrons enfin un monde meilleur. Au lieu de se disputer pour des peccadilles, les politicards qui prétendent nous gouverner devraient s'occuper des choses urgentissimes, comme par exemple, sauver la planète. Je sais que sur ton forum, je prêche des convertis, mais ça fait du bien de s'exprimer de temps en temps. On me pose parfois la question "Et ton copain, il est d'où ?" (Il est Mauricien d'origine indiennne, donc bronzé)Je réponds "De la planète Terre, je crois" Juste avant les élections, j'ai cru tomber à côté de ma chaise, lorsqu'une copine juive d'origine italienne m'a sorti qu'elle comptait voter pour le Vlaams belang. Je lui ai demandé si elle avait la nostalgie des chambres à gaz... On voit et on entend tellement d'inepties. L'Histoire ne serépète pas : elle bégaye. Alors, c'est vrai qu'on a parfois un coup de cafard. Oh oui, Julos, il y a un boulot incommensurable, à essayer de faire bouger un petit neurone dans un petit cerveau. Je t'envoie un tsunami de tendresse et d'amitié.

----- Message d'origine -----
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07

 

François
France
Posté le:
13/6/2007 22:08
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
« Un je-ne-sais-quoi de féminin était vraiment dans l’air. Le capitaine se sentait dans les membres une étrange léthargie, il marchait comme étourdi. À un certain moment, il laissa le chemin muletier, pénétra dans le bois. Le murmure d’un ruisseau rendait les feuilles tendres et fragiles, encore durcies par le gel hivernal. La couleur du printemps (ou c’était une odeur, un parfum) naissait à peine dans l’air, encore vague, incertaine, presque hostile. Odeur d’eau, de glacier, odeur de dégel, de feuilles putrides, de terre pourrie. Le printemps, en montagne, c’est l’eau qui l’annonce de sa voix de femme, de son parfum de chair, de sa couleur de lait. Le capitaine s’enfonçait dans le bois, respirant profondément, le chapeau rejeté en arrière sur la nuque pour se libérer le front. Il s’étendit dans l’herbe, près d’une épaisse tache de gentianes, d’anémones pourpres, de violettes. Des violettes gigantesques, ouvertes comme des tournesols, droites sur leur tige hors de l’herbe délicate et molle, avec un impudique orgueil. Par milliers, en minuscules forêts, ici et là ; rien de chaste en elles : mais quelque chose d’audacieux, de sensuel. Elles semblaient de chair. Et les gentianes bleues, et certains chardons sans poils, chauves et doux au toucher. L’herbe très tendre, d’un vert tantôt pâle tantôt soutenu, coulait entre les doigts comme de l’eau. La mousse comme des cheveux. Un vent léger courait sur le pré, inclinant les fleurs en de suaves révérences, et celles qui résistaient davantage à ses amoureuses rafales, il les secouait avec grâce et prudence, presque avec crainte de leur faire du mal : jusqu’au moment où les gentianes et les altières violettes courbaient la tête avec respect, en un jeu libre et courtois.
Étendu dans l’herbe, le capitaine admirait les nuages roses qui se posaient légèrement sur les montagnes et écoutait la voix du torrent fuir sous les branches, s’évanouir, puis reprendre soudain plus proche, plus haute, plus vibrante, une froide voix métallique. Dans l’intervalle de ces brèves pauses, un son de cloche lui arrivait, profond ; la cloche, pensait-il, d’une vache errant dans le bois. Le capitaine se leva, se dirigea entre les arbres vers ce son doux et grave ; arrivé au torrent, entre les branches d’un mélèze, il vit sortir de l’eau, poussant devant lui une vache, un jeune homme nu : lequel après s’être mis à courir de-ci de-là dans le pré, en batifolant, vint s’étendre sur la rive au soleil, presque sous le ventre de la vache qui ruminait paisible et absorbée. Il lui sembla reconnaître ce visage puéril, envahi de poils brillants, blonds et frisés, ces épaules athlétiques, ce cou inséré avec violence dans la poitrine large et musclée. Oui, l’alpin de l’Edolo, celui qu’il avait vu passer à Morgex, le bras autour du cou d’une vache, l’alpin que le colonel Lavizzari appelait Calusia, que tous les garçons de Morgex appellent Calusia. Maintenant Calusia s’est agenouillé sous le ventre de la vache, il lui caresse les mamelles doucement, de ses mains de montagnard énormes et délicates, et un sourire de joie, un sourire ineffable, presque sévère, illumine son visage dur et puéril… » (Malaparte)




----- Message d'origine -----

Si tu savais, ô doux Julos, comme je te comprends,et combien je t'admire pour ta persistance d'amour, à travers tes mots et tes actions, à travers ta façon d'être un homme, à travers ta créativité et ta délicatesse... Aux sots ignares et insensibles qui te prennent pour cible, croyant t'insulter en te traitant de "paysan", je réponds : vous mettez un "paysan" comme lui au pouvoir, et nous connaîtrons enfin un monde meilleur. Au lieu de se disputer pour des peccadilles, les politicards qui prétendent nous gouverner devraient s'occuper des choses urgentissimes, comme par exemple, sauver la planète. Je sais que sur ton forum, je prêche des convertis, mais ça fait du bien de s'exprimer de temps en temps. On me pose parfois la question "Et ton copain, il est d'où ?" (Il est Mauricien d'origine indiennne, donc bronzé)Je réponds "De la planète Terre, je crois" Juste avant les élections, j'ai cru tomber à côté de ma chaise, lorsqu'une copine juive d'origine italienne m'a sorti qu'elle comptait voter pour le Vlaams belang. Je lui ai demandé si elle avait la nostalgie des chambres à gaz... On voit et on entend tellement d'inepties. L'Histoire ne serépète pas : elle bégaye. Alors, c'est vrai qu'on a parfois un coup de cafard. Oh oui, Julos, il y a un boulot incommensurable, à essayer de faire bouger un petit neurone dans un petit cerveau. Je t'envoie un tsunami de tendresse et d'amitié.

----- Message d'origine -----
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07


 

Françoise
Belgique
Posté le:
13/6/2007 22:09
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
Email:
francoise.michel@swing.be
 
J'ai été très émue en te lisant Julos.

Lorsqu’on te connaît si bien, il est difficile de comprendre que quelqu'un puisse te blesser. Difficile de comprendre et difficile de l'admettre et pourtant.....La vie est ainsi en dents de scie et ce texte nous prolonge dans nos réalités propres.

Qu'est ce que le bonheur? Qu'est ce qu'être heureux?.. Peut-on qualifier? Quantifier?..... Juste fouiller au fond de sois et exprimer...

Te décourage pas, Julos, Tu es bien un peau rouge qui ne marchera jamais dans une file indienne. Ta sensibilité et ta générosité s'offrent immensément. Nous avions envie de te fêter et tu nous invites à partager le soutien à une cause importante. Quel beau signe de ta croyance en une humanité meilleure possible.

Tes mots, Julos, nous permettent d’avancer même lorsqu'ils sont tristes. « 6 milliards de gens conscients ensemble changent le cours du temps »

Les vrais amis sont comme les arbres et tu as une forêt entière d’amis. Dans cette forêt, lorsque l’hiver vient et que les feuilles tombent, c’est qu’elles se posent en doux baisers sur ton beau visage illuminé par la toison blanche.

Julos, nous persistons à t’aimer.

J’emploie sans difficulté la première personne du pluriel car je sais que d’autres amis viendront se joindre à ce message.





----- Message d'origine -----
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07

 

Jilber
France
Posté le:
13/6/2007 22:15
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
 
Enseignements de Sa Sainteté le Dalaï Lama Sadcela ne résoud pas tout mais donne quelques pistes...)

"Quoi qu’il arrive
Ne perds jamais espoir !
Développe ton cœur.
Dans ton pays, trop d’énergie
Est consacrée à développer le mental.
Sois une source de compassion,
Non seulement pour tes amis,
Mais pour tout le monde.
Sois une source de compassion.
Œuvre pour la paix.
Et je te le redis,
Ne perds jamais espoir,
Quoi qu’il arrive,
Quoi qu’il arrive autour de toi
Ne perd jamais espoir !"
--------------------------------------
"Aussi longtemps que nous vivons dans ce monde, nous sommes voués à rencontrer des problèmes. Si, dans ces moments, nous perdons espoir et nous nous décourageons, nous amoindrissons notre capacité à affronter les difficultés. D’autre part, si nous nous souvenons que ce n’est pas seulement nous, mais tout un chacun qui doit passer par la souffrance, cette perspective plus réaliste confortera notre détermination et notre capacité à surmonter les ennuis. En fait, en adoptant cette attitude, tout nouvel obstacle peut être considéré comme une bonne occasion d’améliorer notre état d’esprit !

Ainsi, nous pouvons graduellement tendre à davantage de compassion, ce qui veut dire développer à la fois une authentique sympathie à l’égard des souffrances d’autrui et la volonté de les aider à s’en défaire. Il en résultera un accroissement de notre propre sérénité et de notre force intérieure.

Finalement, l’amour et la compassion apportent le bonheur le plus grand simplement parce que notre nature y tient par-dessus tout. Le besoin d’amour est la pierre angulaire de l’existence humaine. Il résulte de la profonde interdépendance que nous partageons tous les uns avec les autres. Aussi capable et plein de ressources soit-il, laissé seul, aucun individu ne peut survivre. Aussi vigoureux et indépendant puisse-t-on se sentir durant les périodes les plus florissantes de la vie, quand on est malade, ou très jeune ou très vieux, on dépend forcément du soutien des autres.
(…)
Quelques-uns de mes amis m’ont dit que l’amour et la compassion, c’était bien beau, mais que ça n’avait pas tellement cours. Notre monde, disent-ils, n’est pas un lieu où pareilles convictions ont beaucoup d’influence ou de pouvoir. Ils affirment que la colère et la haine font tellement partie de la nature humaine qu’elles domineront à jamais l’humanité. Je ne suis pas d’accord.

Nous autres êtres humains, nous existons sous notre forme actuelle depuis environ une centaine de milliers d’années.

Je crois que si durant tout ce temps, l’esprit humain avait été fondamentalement sous l’emprise de la colère et de la haine, la population globale aurait diminué. Aujourd’hui pourtant, malgré toutes les guerres, force est de constater que la population humaine est plus nombreuse que jamais. A mon avis, cela prouve clairement que l’amour et la compassion prédominent dans le monde. C’est aussi pourquoi les événements désagréables font la « une » de l’actualité : les activités compatissantes font tellement partie de la vie quotidienne qu’elles sont considérées comme allant de soi, et par conséquent, largement ignorées.
(…)
Avant tout, nous devons clairement savoir ce que nous entendons par compassion. Certaines formes de compassion sont mêlées de désir et d’attachement. Par exemple, l’amour des parents pour leur enfant est souvent fortement associé à leurs propres besoins émotionnels, si bien qu’il n’est pas pleinement compatissant. De même, dans le mariage, l’amour entre mari et femme – surtout au début, quand chacun des partenaires ne connaît peut-être pas en profondeur le caractère de l’autre, dépend davantage de l’attachement que d’un amour véritable. Notre désir peut être si fort que la personne à qui nous sommes attachés paraît être bonne, alors qu’en fait, il ou elle est très négatif. De plus, nous avons tendance à exagérer les menues qualités positives. Ainsi, quand l’attitude d’un partenaire change, l’autre est souvent désemparé, et son attitude change aussi. C’est là un signe que l’amour avait pour motif davantage un besoin personnel qu’un authentique souci de l’autre.

La véritable compassion n’est pas simplement une réponse émotionnelle, c’est un engagement ferme, fondé sur la raison. En conséquence, une attitude authentiquement compatissante envers les autres ne change pas même si les autres se comportent de façon négative.

Bien sûr, développer cette sorte de compassion n’est pas du tout facile ! Pour commencer, examinons les faits suivants :

Qu’ils soient beaux et gentils, ou laids et inamicaux, les autres sont finalement des êtres humains comme nous. Comme nous, ils aspirent au bonheur et ne veulent pas souffrir. Plus encore, leur droit à maîtriser la souffrance et à être heureux est égal au nôtre. Lorsque vous admettez que tous les êtres sont égaux tant dans leur désir de bonheur que dans le droit de l’obtenir, automatiquement, vous ressentez cette empathie et vous vous sentez plus proche d’eux. En accoutumant votre esprit à ce sens de l’altruisme universel, vous cultivez un sentiment de responsabilité envers les autres : le désir de les aider activement à surmonter les problèmes. Ce souhait-là n’est pas sélectif, il s’applique à égalité à tous. Aussi longtemps qu’il y aura des êtres humains faisant la même expérience que vous du plaisir et de la douleur, il ne saurait y avoir de base logique établissant des différences entre eux ni modifiant votre sollicitude à leur égard, quand bien même leur attitude est négative.

Laissez-moi souligner que vous en avez le pouvoir : avec de la patience et du temps, vous pouvez développer cette sorte-là de compassion. Bien entendu, notre égoïsme et notre attachement distinctif au sentiment d’un « moi » indépendant, existant de par lui-même, s’activent fondamentalement à inhiber notre compassion. En fait, la véritable compassion ne devient expérience qu’au moment où cette façon d’appréhender le soi est éliminée. Mais cela ne veut pas dire que nous ne puissions pas commencer et progresser dès maintenant.
(…)
Ainsi, quand un problème se pose, essayez de rester humble et de garder une attitude sincère, prenez soin que la solution en soit juste. Sans doute d’autres peuvent-ils tenter d’en tirer avantage. Si votre attitude détachée ne fait qu’encourager une agression injuste, adoptez une position ferme. Faites-le néanmoins avec compassion, et s’il s’avère nécessaire d’exprimer votre point de vue et de prendre de sévères contre-mesures, faites-le sans colère ni mauvais dessein.

Vous devez réaliser que même si vos adversaires semblent vous nuire, en dernier ressort, leur activité destructrice se retournera contre eux. Afin de brider votre propre impulsion égoïste à des représailles, vous devez vous rappeler votre souhait de pratiquer la compassion et d’assumer la responsabilité d’aider autrui à prévenir la souffrance causée par ses propres actes.

Ainsi, parce que calmement choisies, les mesures que vous employez seront plus efficaces, plus adéquates et plus puissantes. Des représailles étayées par l’énergie aveugle de la colère atteignent rarement leur but.

Je tiens à souligner une fois encore que simplement se dire que la compassion, la raison et la patience sont bonnes ne suffira pas à les développer. Nous devons saisir l’occasion des premières difficultés pour tenter de les pratiquer.

Qui donc crée de telles occasions ? Pas nos amis, bien entendu, mais nos « ennemis ». Ce sont ceux qui nous posent le plus de problèmes. Si bien que si nous voulons vraiment apprendre, nous devons considérer les ennemis comme les meilleurs maîtres !

Pour qui estime hautement la compassion et l’amour, la pratique de la tolérance est essentielle, et pour cela, un ennemi est indispensable. Nous devons donc être reconnaissants à nos ennemis, car ce sont eux qui nous aident le mieux à développer un esprit serein ! La colère et la haine sont nos vrais ennemis. Ce sont ces forces-là que nous devons le plus affronter et défaire, pas les « ennemis » passagers qui font par intermittence leur apparition dans la vie.

Bien sûr, il est naturel et juste de tous vouloir avoir des amis : il m’arrive souvent de plaisanter en disant que si l’on veut vraiment être égoïste, il faut être altruiste ! Vous devez beaucoup vous soucier des autres, être concerné par leur bien-être, les aider, les servir, vous faire encore plus d’amis et faire fleurir davantage de sourires. Le résultat ? Quand vous-même aurez besoin d’aide, vous en trouverez en veux-tu en voilà ! Par ailleurs, si vous négligez le bonheur des autres, à long terme, vous serez perdant. Est-ce que l’amitié naît de querelles et de colère, de jalousie et de compétition effrénée ? Je ne le crois pas. Seule l’affection nous apporte de vrais amis proches.

Dans la société matérialiste d’aujourd’hui, si vous avez de l’argent et du pouvoir, vous semblez avoir beaucoup d’amis. Mais ce ne sont pas vos amis, ce sont les amis de votre argent et du pouvoir. Si vous perdez richesse et influence, vous aurez bien du mal à retrouver ces gens-là.

L’ennui, c’est que tant que les choses vont bien pour nous, nous sommes sûrs que nous pouvons nous en tirer tout seul, et nous avons l’impression de ne pas avoir besoin d’amis. Cependant, à mesure que notre situation et notre santé déclinent, nous ne tardons guère à réaliser combien nous avions tort. C’est là que nous voyons qui nous aide réellement et qui est complètement inutile. C’est dire que pour se préparer à ce moment-là, pour se faire de vrais amis qui nous aideront quand le besoin s’en fera sentir, nous devons nous-mêmes cultiver l’altruisme.

Même si parfois d’aucuns brocardent quand je dis cela, en ce qui me concerne, je veux toujours davantage d’amis. J’aime les sourires. Et mon problème, c’est de savoir comment me faire plus d’amis, de voir davantage de sourires – surtout de vrais sourires, car il y a plusieurs sortes de sourires – sarcastiques, artificiels ou diplomatiques, par exemple. Certains sourires n’éveillent aucune satisfaction, et parfois, il en est même qui engendrent la suspicion ou la peur, n’est-ce pas ?

Toujours est-il qu’un sourire authentique nous donne un vrai sentiment de fraîcheur, et je crois qu’il n’appartient qu’à l’être humain. Et si nous voulons ces sourires-là, nous devons nous-mêmes créer les raisons qui les font apparaître.

Du fait que nous partageons tous un identique besoin d’amour, il est possible d’éprouver le sentiment que quiconque nous rencontrons, quelles que soient les circonstances, nous est un frère ou une sœur. Aussi nouveau que soit le visage ou aussi dissemblables que soient l’habit ou la conduite, il n’y a pas de clivage significatif entre nous et les autres. C’est folie que de s’arrêter aux différences extérieures, car nos natures fondamentales sont les mêmes.

En ultime instance, l’humanité est une, et cette petite planète est notre seul foyer. Si nous voulons le protéger, chacun de nous a besoin de l’expérience vécue de l’altruisme universel. Seul se sentiment peut écarter les motifs égoïstes qui poussent les gens à se tromper et à abuser les uns des autres. Le cœur sincère et ouvert, vous vous sentez naturellement confiant et sûr de vous, sans avoir à craindre les autres.

Je crois qu’à tous les niveaux de la société-familial, tribal, national et international, la clef d’un monde plus heureux et plus réussi réside dans une compassion croissante. Nul besoin de devenir religieux, pas plus que nous n’avons besoin de croire en une idéologie. Tout ce qui est nécessaire à chacun de nous, c’est développer nos meilleures qualités humaines.

J’essaie de traiter quiconque je rencontre comme un vieil ami. Cela me donne une sensation de vrai bonheur. Telle est la pratique de la compassion."
 

Paula
France
Posté le:
13/6/2007 23:24
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
Email:
paule.marquet@dbmail.com
 
Julos, pour tout l'Amour et l'Amitié que tu donnes chaque jour , je veux te crier moi aussi mon Amour et mon Amitié pour toi !


----- Message d'origine -----
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07

 

jacques
France
Posté le:
13/6/2007 23:28
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
Email:
jacques.aillet@laposte.net
 

te redire ma fraternité
ma pensée de regard..
sus aux décourageurs de nous même
la sensibilité extrême au vrai
est un dur métier
le métier d'en soi même
qui ne va pas de soi
à tout soudain maintenant
sur le chemin
je t'embrasse gros

jacques

----- Message d'origine -----
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07

 

christine
Belgique
Posté le:
14/6/2007 00:23
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
 

oh Julos

te lire et t'accueilir dans ta fragilité et ta force est bouleversant, quel confiance tu nous fais...

l'unité et la cohérence à toujours fait peur à l'humain morcelé qui n'aura de cesse de tenter de morceler autour de lui

et des humains morcelés, il y en a vraiment beaucoup

c'est vrai, tu dois être souvent la cible de ces grands rouleaux compresseurs qui se nourrissent de la souffrance comme du lait maternel

Mais peut être que "le juste moins que rien" c'est l'essentiel
----- Message d'origine -----
Peut être que quand on ouvre son coeur où la vie pulse merveilleusement malgré nous on prend le risque d'y laisser quelques plumes

je t'aime fort Julos parce que tu me rejoins souvent dans l'essentiel, la tendresse au bout des doigts et le regard clair et droit du haut de ton mètre 58

Merci d'être là entier

Christine
te redire ma fraternité
ma pensée de regard..
sus aux décourageurs de nous même
la sensibilité extrême au vrai
est un dur métier
le métier d'en soi même
qui ne va pas de soi
à tout soudain maintenant
sur le chemin
je t'embrasse gros

jacques

----- Message d'origine -----
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07


 

murielle
France
Posté le:
14/6/2007 01:14
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
Email:
thierryverdun@wanadoo.fr
 
Les mots qui osent se transformer en jugement d’autrui
sont aussi destructifs et nous infligent une douleur bien plus forte
qu’une douleur physique…
Ils nous transpercent l’âme sous une flèche de poison qui diffuse son fiel
dans sa chaque atomes de notre corps.
C’est une forme de violence gratuite qui nous conduit au plus profonds des abîmes, l’âme d’enfant qui est en nous devient friable et ce fait miette.
Nous avons tous et tout un grand part de sensibilité en nous, il est donc facile de nous broyer en une fraction de seconde par le simple point des mots si beaux mais employés à mauvais escient.
Tandis que tout cavale dans notre tête afin d’essayer de comprendre, nous nous retrouvons vidés de nous même prenant ce jugement pour acquis.
Je suis choquée et triste que tu subisses une telle atrocité.
Oser se moquer de ta chevelure blanche si souvent comparée à des cheveux d’anges, de ton sourire, ‘’ qu’il y a-t-il de plus beau qu’un sourire ?’’. De tes mots, de ta persistance à aimer. C’est pourtant toi tout entier et sans artifices avec tes mots, ton sourire, ton aimance de chaque être vivant qui nous guidés vers l’essentiel et le plus beau l’amour en nous faisant découvrir ce qui de plus profond en nous.
Comme tu le chantes si bien Ô Julos, « il vaut bien s’embrasser que s’empoigner »
Au moment, où j’écris ces mots, un sentiment de colère plus fort que d’injustice monte en moi. Je m’efforce de le bâillonner, je sais à quel point la colère n’est pas constructive.
Il me suffit de penser aux sourires que tu as fais naître sur des lèvres gercées….De ce don de toi qui nous montre que ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est difficile qu’est le chemin.
L’être humain n’est pas parfait, la perfection n’existe pas. Toutefois le plus beau délit que l’humain peut faire est le délit d’amour.
Nous avons tous un jour involontairement blessé une personne. L’essentiel c’est dans prendre conscience et d’en tirer leçon.
Il est souvent plus facile de critiquer que de dire simplement ‘’Je t’aime pour ce que tu es’’
Les langues jalouseuses qui se permises de se moquer de tes mots et de ta persistance à aimer doivent bien être souffrantes au fond d’elles-mêmes.
Ce sont-elles égarées sur des chemins de traverses de l’aimance ?....
Ne perds jamais ton sourire si contagieux et ta croyance à l’amour, celle qui que tu diffuses à profusion et celle qui t’ait acquise sans conditions….
Je t’envoie une myriade de sourires.
En m’excusant si je me suis effarouchée dans les mots comme j’en ai souvent l’habitude ;-)
Surtout n’oublies que l’on t’aiment ce forum si rempli de messages, les visites du blog en sont qu’une infime preuve concrète.
Continue de jaser ‘’Jaseur Boréal’’ C’est terriblement délicieux et j’en fais ripaille.
Murielle nostalgique de ton pull arc-en-ciel





----- Message d'origine -----
« Un je-ne-sais-quoi de féminin était vraiment dans l’air. Le capitaine se sentait dans les membres une étrange léthargie, il marchait comme étourdi. À un certain moment, il laissa le chemin muletier, pénétra dans le bois. Le murmure d’un ruisseau rendait les feuilles tendres et fragiles, encore durcies par le gel hivernal. La couleur du printemps (ou c’était une odeur, un parfum) naissait à peine dans l’air, encore vague, incertaine, presque hostile. Odeur d’eau, de glacier, odeur de dégel, de feuilles putrides, de terre pourrie. Le printemps, en montagne, c’est l’eau qui l’annonce de sa voix de femme, de son parfum de chair, de sa couleur de lait. Le capitaine s’enfonçait dans le bois, respirant profondément, le chapeau rejeté en arrière sur la nuque pour se libérer le front. Il s’étendit dans l’herbe, près d’une épaisse tache de gentianes, d’anémones pourpres, de violettes. Des violettes gigantesques, ouvertes comme des tournesols, droites sur leur tige hors de l’herbe délicate et molle, avec un impudique orgueil. Par milliers, en minuscules forêts, ici et là ; rien de chaste en elles : mais quelque chose d’audacieux, de sensuel. Elles semblaient de chair. Et les gentianes bleues, et certains chardons sans poils, chauves et doux au toucher. L’herbe très tendre, d’un vert tantôt pâle tantôt soutenu, coulait entre les doigts comme de l’eau. La mousse comme des cheveux. Un vent léger courait sur le pré, inclinant les fleurs en de suaves révérences, et celles qui résistaient davantage à ses amoureuses rafales, il les secouait avec grâce et prudence, presque avec crainte de leur faire du mal : jusqu’au moment où les gentianes et les altières violettes courbaient la tête avec respect, en un jeu libre et courtois.
Étendu dans l’herbe, le capitaine admirait les nuages roses qui se posaient légèrement sur les montagnes et écoutait la voix du torrent fuir sous les branches, s’évanouir, puis reprendre soudain plus proche, plus haute, plus vibrante, une froide voix métallique. Dans l’intervalle de ces brèves pauses, un son de cloche lui arrivait, profond ; la cloche, pensait-il, d’une vache errant dans le bois. Le capitaine se leva, se dirigea entre les arbres vers ce son doux et grave ; arrivé au torrent, entre les branches d’un mélèze, il vit sortir de l’eau, poussant devant lui une vache, un jeune homme nu : lequel après s’être mis à courir de-ci de-là dans le pré, en batifolant, vint s’étendre sur la rive au soleil, presque sous le ventre de la vache qui ruminait paisible et absorbée. Il lui sembla reconnaître ce visage puéril, envahi de poils brillants, blonds et frisés, ces épaules athlétiques, ce cou inséré avec violence dans la poitrine large et musclée. Oui, l’alpin de l’Edolo, celui qu’il avait vu passer à Morgex, le bras autour du cou d’une vache, l’alpin que le colonel Lavizzari appelait Calusia, que tous les garçons de Morgex appellent Calusia. Maintenant Calusia s’est agenouillé sous le ventre de la vache, il lui caresse les mamelles doucement, de ses mains de montagnard énormes et délicates, et un sourire de joie, un sourire ineffable, presque sévère, illumine son visage dur et puéril… » (Malaparte)




----- Message d'origine -----

Si tu savais, ô doux Julos, comme je te comprends,et combien je t'admire pour ta persistance d'amour, à travers tes mots et tes actions, à travers ta façon d'être un homme, à travers ta créativité et ta délicatesse... Aux sots ignares et insensibles qui te prennent pour cible, croyant t'insulter en te traitant de "paysan", je réponds : vous mettez un "paysan" comme lui au pouvoir, et nous connaîtrons enfin un monde meilleur. Au lieu de se disputer pour des peccadilles, les politicards qui prétendent nous gouverner devraient s'occuper des choses urgentissimes, comme par exemple, sauver la planète. Je sais que sur ton forum, je prêche des convertis, mais ça fait du bien de s'exprimer de temps en temps. On me pose parfois la question "Et ton copain, il est d'où ?" (Il est Mauricien d'origine indiennne, donc bronzé)Je réponds "De la planète Terre, je crois" Juste avant les élections, j'ai cru tomber à côté de ma chaise, lorsqu'une copine juive d'origine italienne m'a sorti qu'elle comptait voter pour le Vlaams belang. Je lui ai demandé si elle avait la nostalgie des chambres à gaz... On voit et on entend tellement d'inepties. L'Histoire ne serépète pas : elle bégaye. Alors, c'est vrai qu'on a parfois un coup de cafard. Oh oui, Julos, il y a un boulot incommensurable, à essayer de faire bouger un petit neurone dans un petit cerveau. Je t'envoie un tsunami de tendresse et d'amitié.

----- Message d'origine -----
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07



 

Martine
France
Posté le:
14/6/2007 03:26
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
Email:
martine.luna@laposte.net
 
" Les anges comme je les sais
n'ont qu'un seul travail
qui est d'arrêter, de suspendre
interrompre la vie ordinaire
l'eau courante de la vie
comme on dresse un barrage sur un fleuve
pour avoir un peu plus d'eau, d'énergie.
Après on peut reprendre, poursuivre,
après on peut entendre
la bonne nouvelle de vivre,
après seulement"
Christian Bobin

Ô julos tant aimé, que tous ces messages d'amour t'aident à reprendre le cours de ta vie avec plus de force, de joie
et de légèreté.
Nous sommes tous là, près de toi.
Je t'embrasse très fort
Martine


----- Message d'origine -----
Les mots qui osent se transformer en jugement d’autrui
sont aussi destructifs et nous infligent une douleur bien plus forte
qu’une douleur physique…
Ils nous transpercent l’âme sous une flèche de poison qui diffuse son fiel
dans sa chaque atomes de notre corps.
C’est une forme de violence gratuite qui nous conduit au plus profonds des abîmes, l’âme d’enfant qui est en nous devient friable et ce fait miette.
Nous avons tous et tout un grand part de sensibilité en nous, il est donc facile de nous broyer en une fraction de seconde par le simple point des mots si beaux mais employés à mauvais escient.
Tandis que tout cavale dans notre tête afin d’essayer de comprendre, nous nous retrouvons vidés de nous même prenant ce jugement pour acquis.
Je suis choquée et triste que tu subisses une telle atrocité.
Oser se moquer de ta chevelure blanche si souvent comparée à des cheveux d’anges, de ton sourire, ‘’ qu’il y a-t-il de plus beau qu’un sourire ?’’. De tes mots, de ta persistance à aimer. C’est pourtant toi tout entier et sans artifices avec tes mots, ton sourire, ton aimance de chaque être vivant qui nous guidés vers l’essentiel et le plus beau l’amour en nous faisant découvrir ce qui de plus profond en nous.
Comme tu le chantes si bien Ô Julos, « il vaut bien s’embrasser que s’empoigner »
Au moment, où j’écris ces mots, un sentiment de colère plus fort que d’injustice monte en moi. Je m’efforce de le bâillonner, je sais à quel point la colère n’est pas constructive.
Il me suffit de penser aux sourires que tu as fais naître sur des lèvres gercées….De ce don de toi qui nous montre que ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est difficile qu’est le chemin.
L’être humain n’est pas parfait, la perfection n’existe pas. Toutefois le plus beau délit que l’humain peut faire est le délit d’amour.
Nous avons tous un jour involontairement blessé une personne. L’essentiel c’est dans prendre conscience et d’en tirer leçon.
Il est souvent plus facile de critiquer que de dire simplement ‘’Je t’aime pour ce que tu es’’
Les langues jalouseuses qui se permises de se moquer de tes mots et de ta persistance à aimer doivent bien être souffrantes au fond d’elles-mêmes.
Ce sont-elles égarées sur des chemins de traverses de l’aimance ?....
Ne perds jamais ton sourire si contagieux et ta croyance à l’amour, celle qui que tu diffuses à profusion et celle qui t’ait acquise sans conditions….
Je t’envoie une myriade de sourires.
En m’excusant si je me suis effarouchée dans les mots comme j’en ai souvent l’habitude ;-)
Surtout n’oublies que l’on t’aiment ce forum si rempli de messages, les visites du blog en sont qu’une infime preuve concrète.
Continue de jaser ‘’Jaseur Boréal’’ C’est terriblement délicieux et j’en fais ripaille.
Murielle nostalgique de ton pull arc-en-ciel





----- Message d'origine -----
« Un je-ne-sais-quoi de féminin était vraiment dans l’air. Le capitaine se sentait dans les membres une étrange léthargie, il marchait comme étourdi. À un certain moment, il laissa le chemin muletier, pénétra dans le bois. Le murmure d’un ruisseau rendait les feuilles tendres et fragiles, encore durcies par le gel hivernal. La couleur du printemps (ou c’était une odeur, un parfum) naissait à peine dans l’air, encore vague, incertaine, presque hostile. Odeur d’eau, de glacier, odeur de dégel, de feuilles putrides, de terre pourrie. Le printemps, en montagne, c’est l’eau qui l’annonce de sa voix de femme, de son parfum de chair, de sa couleur de lait. Le capitaine s’enfonçait dans le bois, respirant profondément, le chapeau rejeté en arrière sur la nuque pour se libérer le front. Il s’étendit dans l’herbe, près d’une épaisse tache de gentianes, d’anémones pourpres, de violettes. Des violettes gigantesques, ouvertes comme des tournesols, droites sur leur tige hors de l’herbe délicate et molle, avec un impudique orgueil. Par milliers, en minuscules forêts, ici et là ; rien de chaste en elles : mais quelque chose d’audacieux, de sensuel. Elles semblaient de chair. Et les gentianes bleues, et certains chardons sans poils, chauves et doux au toucher. L’herbe très tendre, d’un vert tantôt pâle tantôt soutenu, coulait entre les doigts comme de l’eau. La mousse comme des cheveux. Un vent léger courait sur le pré, inclinant les fleurs en de suaves révérences, et celles qui résistaient davantage à ses amoureuses rafales, il les secouait avec grâce et prudence, presque avec crainte de leur faire du mal : jusqu’au moment où les gentianes et les altières violettes courbaient la tête avec respect, en un jeu libre et courtois.
Étendu dans l’herbe, le capitaine admirait les nuages roses qui se posaient légèrement sur les montagnes et écoutait la voix du torrent fuir sous les branches, s’évanouir, puis reprendre soudain plus proche, plus haute, plus vibrante, une froide voix métallique. Dans l’intervalle de ces brèves pauses, un son de cloche lui arrivait, profond ; la cloche, pensait-il, d’une vache errant dans le bois. Le capitaine se leva, se dirigea entre les arbres vers ce son doux et grave ; arrivé au torrent, entre les branches d’un mélèze, il vit sortir de l’eau, poussant devant lui une vache, un jeune homme nu : lequel après s’être mis à courir de-ci de-là dans le pré, en batifolant, vint s’étendre sur la rive au soleil, presque sous le ventre de la vache qui ruminait paisible et absorbée. Il lui sembla reconnaître ce visage puéril, envahi de poils brillants, blonds et frisés, ces épaules athlétiques, ce cou inséré avec violence dans la poitrine large et musclée. Oui, l’alpin de l’Edolo, celui qu’il avait vu passer à Morgex, le bras autour du cou d’une vache, l’alpin que le colonel Lavizzari appelait Calusia, que tous les garçons de Morgex appellent Calusia. Maintenant Calusia s’est agenouillé sous le ventre de la vache, il lui caresse les mamelles doucement, de ses mains de montagnard énormes et délicates, et un sourire de joie, un sourire ineffable, presque sévère, illumine son visage dur et puéril… » (Malaparte)




----- Message d'origine -----

Si tu savais, ô doux Julos, comme je te comprends,et combien je t'admire pour ta persistance d'amour, à travers tes mots et tes actions, à travers ta façon d'être un homme, à travers ta créativité et ta délicatesse... Aux sots ignares et insensibles qui te prennent pour cible, croyant t'insulter en te traitant de "paysan", je réponds : vous mettez un "paysan" comme lui au pouvoir, et nous connaîtrons enfin un monde meilleur. Au lieu de se disputer pour des peccadilles, les politicards qui prétendent nous gouverner devraient s'occuper des choses urgentissimes, comme par exemple, sauver la planète. Je sais que sur ton forum, je prêche des convertis, mais ça fait du bien de s'exprimer de temps en temps. On me pose parfois la question "Et ton copain, il est d'où ?" (Il est Mauricien d'origine indiennne, donc bronzé)Je réponds "De la planète Terre, je crois" Juste avant les élections, j'ai cru tomber à côté de ma chaise, lorsqu'une copine juive d'origine italienne m'a sorti qu'elle comptait voter pour le Vlaams belang. Je lui ai demandé si elle avait la nostalgie des chambres à gaz... On voit et on entend tellement d'inepties. L'Histoire ne serépète pas : elle bégaye. Alors, c'est vrai qu'on a parfois un coup de cafard. Oh oui, Julos, il y a un boulot incommensurable, à essayer de faire bouger un petit neurone dans un petit cerveau. Je t'envoie un tsunami de tendresse et d'amitié.

----- Message d'origine -----
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07




 

Olivette
Canada
Posté le:
14/6/2007 04:55
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
Email:
oluce@videotron.ca
 

Que peut-on réellement répondre à cette douleur, sinon que de la vivre pleinement car elle apportera quelque chose de plus fort. Souvent la douleur laisse de plus grands souvenirs, plus intenses. On devient devant une grande peine comme un enfant qui apprend à marcher: un petit pas à la fois. Tu sais que bien des gens sont là pour toi mais personne ne peut vivre le mal en dedans pour toi mais seulement ils savent, on sait ce que ce s'est. Tu sais aussi bien que moi que la vie est bonne et nous apporte de bonnes choses et surtout toi tu sais qu'il faut prendre chaque seconde et en faire quelque chose de bon. Laisses tomber ses langues tachées. Ton sourire, je l'aime, tes cheveux, des oies sauvages magnifiques, ton corps emplis de sensualité. Un autre oiseau passera et se déposera sur le bout de ton doigt, alors ton sourire deviendra encore plus grand.

----- Message d'origine -----
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07

 

babel
Posté le:
14/6/2007 07:05
Sujet du message:
Et puis quoi, encore ????
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
Dans mon jardin, j’ai mis des gueules de loup :
Elles sont à la mode. Elles sont made in chez nous.
Mad
Folles
Mais façon papier glacé à la une.
Ah, oui, j’ai des amis
Babas
Ecolos
Poètes
Non-violents.

Mais attention, l’amour, c’est violent, ça te bouscule
Ça t’enfonce les portes closes au temps où les penseurs
Enfoncent des portes ouvertes, avec du sang, en prime-time
L'amour, ça ne paye pas. Ça fait has-been, du sucré
Qui dégouline sur l’acide des gueules de bois
Ils règnent encore les Cocatrix et leurs fistons
T’es out ou in, selon ton agenda, ta façon
De sourire aux ascenseurs que tu devras renvoyer
Avec le reste du buffet branché, sushis et vodka :
Au petit matin au seuil des boîtes de nuit
On voit ce que donne la célébrité dans les caniveaux
Et dans les magazines où s’étalent les divas divorçant
Aussi vite qu’elles bronzent et changent de credo…

Mais attention, la poésie, c’est fort, ça te domine
Essaye de chanter l’amour sans avoir d’une gondole
En coquillages posée sur le napperon jauni
Qui se fait mantille à l’heure du sacro-saint JT
Faut faire des rimes qui plaisent aux annonceurs
Etre raccord avec le ton de la pub, le son des modes
Et si tu as le malheur de te méfier du système,
Le système te déclare mort et enterré
Sous des tonnes de soupirs muets
Qui te négligent par principe

Les écolos sont à la mode, mais relookés
Faut faire de la nature qui mousse
Avec le champoing sous la douche
Prise dans une jungle paradisiaque
Avec une belle à forte poitrine
qui n’a aucune reproche à faire à la nature
et encore moins à la chirurgie

Dans mon jardin, j’ai mis des gueules de loups
Elles sont vraiment à la mode
Mais déjà, les fleurs ça fait has been
Ça saigne pas assez dans l’or du temps
Alors, dit mon banquier, autant mordre dedans
Qui se soucie de leurs cris, je ne les publie pas
Gueule de loups et dents de lion :
Pas assez trash pour l’audimat, trop banal


Et pendant ce temps, l’urgence de vivre
Se dit dans de petites salles dénigrées
Où au moins la vie dit son envie de vivre…

Julos, on est mille fois un, brocardés comme ça
Chacun mis dans sa camisole d’isolement médiatique
Par deux trois qui décident pour les cent et plus qui dorment
Entre la zappette et le coca…
 

Lilia
Italie
Posté le:
14/6/2007 09:42
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
Email:
verchiani.anselmo@tiscali.it
 
une immense maison vide....
on peut la remplir de tout ce qu'on veut,
on peut la vider de tout ce qu'il y a,
on peut la décorer de fresques des amis
on peut aussi courir fort criant
merde, je m'en fous!
et s'envoler par une autre fen^tre,

c'est bon avoir la maison vide!



----- Message d'origine -----
" Les anges comme je les sais
n'ont qu'un seul travail
qui est d'arrêter, de suspendre
interrompre la vie ordinaire
l'eau courante de la vie
comme on dresse un barrage sur un fleuve
pour avoir un peu plus d'eau, d'énergie.
Après on peut reprendre, poursuivre,
après on peut entendre
la bonne nouvelle de vivre,
après seulement"
Christian Bobin

Ô julos tant aimé, que tous ces messages d'amour t'aident à reprendre le cours de ta vie avec plus de force, de joie
et de légèreté.
Nous sommes tous là, près de toi.
Je t'embrasse très fort
Martine


----- Message d'origine -----
Les mots qui osent se transformer en jugement d’autrui
sont aussi destructifs et nous infligent une douleur bien plus forte
qu’une douleur physique…
Ils nous transpercent l’âme sous une flèche de poison qui diffuse son fiel
dans sa chaque atomes de notre corps.
C’est une forme de violence gratuite qui nous conduit au plus profonds des abîmes, l’âme d’enfant qui est en nous devient friable et ce fait miette.
Nous avons tous et tout un grand part de sensibilité en nous, il est donc facile de nous broyer en une fraction de seconde par le simple point des mots si beaux mais employés à mauvais escient.
Tandis que tout cavale dans notre tête afin d’essayer de comprendre, nous nous retrouvons vidés de nous même prenant ce jugement pour acquis.
Je suis choquée et triste que tu subisses une telle atrocité.
Oser se moquer de ta chevelure blanche si souvent comparée à des cheveux d’anges, de ton sourire, ‘’ qu’il y a-t-il de plus beau qu’un sourire ?’’. De tes mots, de ta persistance à aimer. C’est pourtant toi tout entier et sans artifices avec tes mots, ton sourire, ton aimance de chaque être vivant qui nous guidés vers l’essentiel et le plus beau l’amour en nous faisant découvrir ce qui de plus profond en nous.
Comme tu le chantes si bien Ô Julos, « il vaut bien s’embrasser que s’empoigner »
Au moment, où j’écris ces mots, un sentiment de colère plus fort que d’injustice monte en moi. Je m’efforce de le bâillonner, je sais à quel point la colère n’est pas constructive.
Il me suffit de penser aux sourires que tu as fais naître sur des lèvres gercées….De ce don de toi qui nous montre que ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est difficile qu’est le chemin.
L’être humain n’est pas parfait, la perfection n’existe pas. Toutefois le plus beau délit que l’humain peut faire est le délit d’amour.
Nous avons tous un jour involontairement blessé une personne. L’essentiel c’est dans prendre conscience et d’en tirer leçon.
Il est souvent plus facile de critiquer que de dire simplement ‘’Je t’aime pour ce que tu es’’
Les langues jalouseuses qui se permises de se moquer de tes mots et de ta persistance à aimer doivent bien être souffrantes au fond d’elles-mêmes.
Ce sont-elles égarées sur des chemins de traverses de l’aimance ?....
Ne perds jamais ton sourire si contagieux et ta croyance à l’amour, celle qui que tu diffuses à profusion et celle qui t’ait acquise sans conditions….
Je t’envoie une myriade de sourires.
En m’excusant si je me suis effarouchée dans les mots comme j’en ai souvent l’habitude ;-)
Surtout n’oublies que l’on t’aiment ce forum si rempli de messages, les visites du blog en sont qu’une infime preuve concrète.
Continue de jaser ‘’Jaseur Boréal’’ C’est terriblement délicieux et j’en fais ripaille.
Murielle nostalgique de ton pull arc-en-ciel





----- Message d'origine -----
« Un je-ne-sais-quoi de féminin était vraiment dans l’air. Le capitaine se sentait dans les membres une étrange léthargie, il marchait comme étourdi. À un certain moment, il laissa le chemin muletier, pénétra dans le bois. Le murmure d’un ruisseau rendait les feuilles tendres et fragiles, encore durcies par le gel hivernal. La couleur du printemps (ou c’était une odeur, un parfum) naissait à peine dans l’air, encore vague, incertaine, presque hostile. Odeur d’eau, de glacier, odeur de dégel, de feuilles putrides, de terre pourrie. Le printemps, en montagne, c’est l’eau qui l’annonce de sa voix de femme, de son parfum de chair, de sa couleur de lait. Le capitaine s’enfonçait dans le bois, respirant profondément, le chapeau rejeté en arrière sur la nuque pour se libérer le front. Il s’étendit dans l’herbe, près d’une épaisse tache de gentianes, d’anémones pourpres, de violettes. Des violettes gigantesques, ouvertes comme des tournesols, droites sur leur tige hors de l’herbe délicate et molle, avec un impudique orgueil. Par milliers, en minuscules forêts, ici et là ; rien de chaste en elles : mais quelque chose d’audacieux, de sensuel. Elles semblaient de chair. Et les gentianes bleues, et certains chardons sans poils, chauves et doux au toucher. L’herbe très tendre, d’un vert tantôt pâle tantôt soutenu, coulait entre les doigts comme de l’eau. La mousse comme des cheveux. Un vent léger courait sur le pré, inclinant les fleurs en de suaves révérences, et celles qui résistaient davantage à ses amoureuses rafales, il les secouait avec grâce et prudence, presque avec crainte de leur faire du mal : jusqu’au moment où les gentianes et les altières violettes courbaient la tête avec respect, en un jeu libre et courtois.
Étendu dans l’herbe, le capitaine admirait les nuages roses qui se posaient légèrement sur les montagnes et écoutait la voix du torrent fuir sous les branches, s’évanouir, puis reprendre soudain plus proche, plus haute, plus vibrante, une froide voix métallique. Dans l’intervalle de ces brèves pauses, un son de cloche lui arrivait, profond ; la cloche, pensait-il, d’une vache errant dans le bois. Le capitaine se leva, se dirigea entre les arbres vers ce son doux et grave ; arrivé au torrent, entre les branches d’un mélèze, il vit sortir de l’eau, poussant devant lui une vache, un jeune homme nu : lequel après s’être mis à courir de-ci de-là dans le pré, en batifolant, vint s’étendre sur la rive au soleil, presque sous le ventre de la vache qui ruminait paisible et absorbée. Il lui sembla reconnaître ce visage puéril, envahi de poils brillants, blonds et frisés, ces épaules athlétiques, ce cou inséré avec violence dans la poitrine large et musclée. Oui, l’alpin de l’Edolo, celui qu’il avait vu passer à Morgex, le bras autour du cou d’une vache, l’alpin que le colonel Lavizzari appelait Calusia, que tous les garçons de Morgex appellent Calusia. Maintenant Calusia s’est agenouillé sous le ventre de la vache, il lui caresse les mamelles doucement, de ses mains de montagnard énormes et délicates, et un sourire de joie, un sourire ineffable, presque sévère, illumine son visage dur et puéril… » (Malaparte)




----- Message d'origine -----

Si tu savais, ô doux Julos, comme je te comprends,et combien je t'admire pour ta persistance d'amour, à travers tes mots et tes actions, à travers ta façon d'être un homme, à travers ta créativité et ta délicatesse... Aux sots ignares et insensibles qui te prennent pour cible, croyant t'insulter en te traitant de "paysan", je réponds : vous mettez un "paysan" comme lui au pouvoir, et nous connaîtrons enfin un monde meilleur. Au lieu de se disputer pour des peccadilles, les politicards qui prétendent nous gouverner devraient s'occuper des choses urgentissimes, comme par exemple, sauver la planète. Je sais que sur ton forum, je prêche des convertis, mais ça fait du bien de s'exprimer de temps en temps. On me pose parfois la question "Et ton copain, il est d'où ?" (Il est Mauricien d'origine indiennne, donc bronzé)Je réponds "De la planète Terre, je crois" Juste avant les élections, j'ai cru tomber à côté de ma chaise, lorsqu'une copine juive d'origine italienne m'a sorti qu'elle comptait voter pour le Vlaams belang. Je lui ai demandé si elle avait la nostalgie des chambres à gaz... On voit et on entend tellement d'inepties. L'Histoire ne serépète pas : elle bégaye. Alors, c'est vrai qu'on a parfois un coup de cafard. Oh oui, Julos, il y a un boulot incommensurable, à essayer de faire bouger un petit neurone dans un petit cerveau. Je t'envoie un tsunami de tendresse et d'amitié.

----- Message d'origine -----
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07





 

Francine
Belgique
Posté le:
14/6/2007 11:38
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
Email:
psyfrancinematthys@hotmail.com
 
Je suis l'homme, je suis l'enfant, je suis la femme noire, la femme jaune, l'homme noir, l'homme jaune, l'homme blanc, je suis l'oiseau et le poisson et la tortue et le cheval qui court.

Je suis l'herbe et l'arbre.

Je suis la mer et la montagne, si je fais du mal à une partie de moi, a l'enfant qui est en moi, a la femme qui est en moi, de n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur, je me fait du mal à moi-mème. Aussi ai-je souvent mal a toutes ces parties mutilées, torturées, affamées, en quelques lieu du monde.

Le jour appproche ou je serai entier et entière, ou j'aurai assumer ma féminitude, ma mâlitude, ma négritude, ma jaunitude.

julos Beaucarne

Tu est julos quelq'un d'intense et d'entier, ce besoin viscéral de sentir, de resssentir, jusque dans chaque parcelle infinitésimale de ton corps et de ton âme.
Et puis toi tu peux allumer des étoiles dans un ciel trop noir!

On t'aime comme tu est.

Francine et Vincent


----- Message d'origine -----
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07

 

lagunegrand
France
Posté le:
14/6/2007 21:47
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
Email:
glagunegrand@free.fr
 

julos ..c'est gérard et patricia qui te donnent du soleil normand pour mettre dans ton coeur et partager avec tous et toutes ...on t'aime et tu nous donnes en retour toutes les ondes positives..
souris à la vie et marche vers la lumière du bonheur nous te suivons........lIndien..bizes de nous et on ne t'oublie pas....

----- Message d'origine -----
Julos, pour tout l'Amour et l'Amitié que tu donnes chaque jour , je veux te crier moi aussi mon Amour et mon Amitié pour toi !


----- Message d'origine -----
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07


 

Djema
France
Posté le:
15/6/2007 22:03
Sujet du message:
RE: Jaser boréalement
Répondre            
Email:
djema.ieve@laposte.net
 



----- Message d'origine -----
Si vous saviez l’énergie que ça me prend de jaser boréalement, d’avoir sur la tête des
plumes de toutes les couleurs comme un grand chef indien, de voler à l’ombre des
palétuviers roses , de boire à même le ciel l’eau magique, de m’emplir de chants
d’oiseaux dès le matin quand le soleil se lève , de me laisser porter par le grand vent
du large de la mer; si vous saviez ma vie , si vous connaissiez ma “boréalité” profonde
quand souffle sur mes plumes de paon les blizzards bizarres et vociférants de la
grande destruction conquérante qui me rappelle que je suis juste moins que rien,
juste un petit oiseau sur une branche blessée. Si vous saviez comme on s’est servi de
moi, comme on m’a pris en otage, comme on s’est moqué de ma toison blanche, de
mon sourire, comme on s’est moqué de mes mots, de ma persistance à aimer. Si vous
saviez combien j’ai été labouré par des paroles perfides et des reproches. Plus tu
aimes, plus on te fait de reproches, plus on t’en veut, les êtres humains hommes ou
femmes en général, hélas, n’aiment pas l’amour, n’aiment pas la douceur. Si tu savais
ma solitude d’oiseau mouche qui aurait un rêve bien plus grand que lui.O Langues
perfides et jalouseuses, langues-épées, langues-couteaux, langues de guerre, langues
de dragonnes et de dragons . Parfois on se retrouve tout seul au bout du paysage de
soi-même .... On s’accroche à la bouée de l’amour qui est un peu pâle et malade;
parfois l’amour n’ose plus se regarder dans la glace de tous les regards froids , de
tous ces jugements, de tous ces détourneurs de beauté, de tous ces casseurs de paix
tranquille . On a l’envie de s’enfuir, de courir jusqu’à plus pouvoir vers des déserts
sans personne , parfois on n’a plus ce beau courage d’antan, cet élan de jadis et de
naguère et on pleure tout seul comme un petit enfant perdu recroquevillé dans son
petit lit glacé au bout des longs couloirs d’une immense maison où il n’y aurait plus
personne .Est-ce donc impossible de se mettre ensemble pour une vie meilleure de
joie et d’amour? Nous espérons tous et toutes la même chose: le bonheur. Pourquoi se
détruire sans cesse, pourquoi saper toutes ces énergies pures qui jaillissent
naturellement de nous pourquoi ne pas goûter éperdument la douceur du soir en
respirant le parfum subtil des grands tilleuls de l’allée? Julos 13/06/07

tu n'es pas tout seul.
les gens blessants sont des gens blessés encore un peu trop jeunes.
ce qui suit m'a été inspiré après une identique souffrance.

Tous ces couteaux,
Toutes ces lances que tu m'envoies,
Déchirent mon âme.
Tes yeux comme des lances flammes
Brûlent mon coeur.
L'amour part en larmes.
La marée dévastatrice
Arrache les derniers oyats,
Puis se retire si loin
Qu'elle laisse apparaître
De si anciens vestiges,
Ensablés, oubliés.

Mais moi je sais depuis longtemps
Que la souffrance t'a obligée,
Si profonde elle était,
Non seulement à te protéger
Mais aussi à t'armer.
Alors voilà, maintenant c'est moi,
C'est moi qui souffre du manque d'amour.
Mais je ne veux, ah non jamais,
M'armer pour tout recommencer.

Or je ne sais pourquoi,
La plus grande force en moi
Est de rester désarmée.
Nue comme un nouveau né.
Et celui-ci par sa présence,
A le pouvoir de désarmer
Tout être pourvu d'une âme, d'un coeur,
Comme la marée qui va chercher
Les vieux vestiges ensablés.

R'Eveillant l'amour tant attendu
Pour retrouver enfin
Le paradis perdu.

c'était djema la volcanique rencontrée à port cros
 

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