"A nu et sans support les corps obtempèrent à la vie, à la sentence du mois de juin quand la nuit tiède encore pour son âge par la fenêtre ouverte au moindre foin défère à la saison qui tranche une espèce, dirait-on, d’immortalité momentanée, car avec les senteurs le lit, cas fortuit, force majeure, comporte un bout de mort rêche, tôt ou tard rappelant que la fin est dans le va-et-vient, cette rançon d’une faux tout à l’heure à l’horizon coupant le foin du monde" (Etienne Faure)
----- Message d'origine ----- En juin dans tous les coins on fait les foins avec entrain. De loin en loin la faux au poing est maniée avec soin. Foi de doyen, point besoin d'autres moyens, c'est à la main qu'on fait les foins, nom d'un chien! |