"Cultiver l'aptitude au quotidien et saluer la beauté", écrit Jean-Michel Maulpoix. "Nous n'aurons d'avenir qu'en ne détruisant pas le présent", écrit babel. "Ne pas détruire le présent", c'est peut-être AUSSI ne pas ressasser perpétuellement tous les malheurs du monde, surtout lorsqu'on ne peut rien faire pour les adoucir : la surinformation devient de la désinformation, parce qu'elle empêche d'apercevoir autre chose que ce dont elle parle et participe ainsi à ce malheur. Il ne s'agit évidemment pas de se faire moutons bêlants, mais d'entendre AUSSI le chant du monde : au milieu des immondices, les enfants de Mexico JOUENT au ballon !
Hugh ! j'ai dit. A vous le studio.
----- Message d'origine -----
Des guerres nous crient au visage, revêtues de nationalisme, d'ethnocentrisme et d'intolérance religieuse: le Darfour où le Jihad coule à plein flots de sang, et le Liban, le Cèdre qui craque à nouveau sous l'incendie, en voilà deux bons exemples.
Au Liban...
Michel Aoun, chef des milices chrétiennes Maronites, cherche contre la Syrie le soutien des pro-Iraniens Shi'ites du Hezbollah, tout en restant lié avec les Druzes de Walid Joumblatt qui sont en désaccord avec le Hezbollah. C'est le Liban : ou bien subtil mélange des genres, ou bien alliances guerrières incroyablement complexes qui implosent le pays jusqu'au coeur des familles.
Un nouveau parti, Fatah al Islam, cristallise la haine contre lui. Fatah comme le parti "laïque" de Yasser Arafat, mais détourné en théocratie al Islam. Ni druze, ni shi'ite, ni chrétien, mais sunnite, en lien avec…on en sait pas : les Saoudiens, Al Kaïda, ou la Syrie !
De plus…
Fatah en arabe veut dire le flambeau. Et son inverse Hataf, veut dire la mort.
Voilà qui dit très bien le problème…
Et s'il n'y avait que le Liban et le Darfour...
Des bombes sont prêtes un peu partout.
2 à 3 millions de Turcs veulent en finir avec le Parti "islamiste modéré au pouvoir", dont les Kurdes ont senti la puissance, et ignore la pluralité de croyance et d'incroyance. Oui, mais il y a 80 millions de personnes en Turquie...
Et inquiétants, voici que les chrétiens qu'on espérait revenus à la douceur assomment en Russsie les homosexuels à coup d'icônes...
En Thaïlande les islamistes séparatistes du Sud se heurtent à d'autres partis, dont le Phalang Dhama, d'inspiration bouddhique...Les morts, mois après mois augmentent, les attentats deviennent plus fréquents.
La République chinoise a décidé de contenir les Ouïgours qui prennent quelques libertés aux frontières de l'Empire du Milieu par une robuste campagne d'athéisation.
L'Hindouisme bousculé entre l'islamisme radical et la résistance sikhe connaît à son tour l'émergence de mouvements violents (Bharatiya Janata Party, et Rashtriya Swayamsevak Sangh : deux partis nationalistes hindous violents et agressant)
Je parle ici de l'aspect que je connais le mieux : la sacralisation des guerres (imposer de ne pas croire en Dieu est une autre forme d'expression "religieuse" abusive)...
Et, sans donner raison aux antireligieux primaires, qui sont tout autant dangereux, pourtant, quels que soient le ou les dieux qui peut-être nous regardent, je me demande comment ils supportent certains jours leurs dévots.
Tuer au nom de Dieu est bien commode : le Grand Silencieux ne peut rien dire, sans donner une preuve de son existence, ce qui ruinerait la valeur de "la Foi", ainsi, une raison incontestable est à portée de mains de tous les bourreaux qui rejettent la raison : la raison suprême qu'on ne peut critiquer sans être un suppot du Mal...
Où sont-ils les croyants (et les incroyants) doux, tolérants qui savent ne détenir qu'un choix personnel qu'aucune arme ne prouve...le clash des civilisations, de Mr Huttington, n'est pas une fatalité.
Nous aurons l'avenir que nous choisissons maintenant : "6 milliards peuvent devenir acteurs puissants" pour la paix.
D'ailleurs nous n'aurons d'avenir qu'en ne détruisant pas le présent...
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