Quel motif fait qu’en chaque part de monde quelque chose – un rien – à nouveau me conduit vers toi ? Pour quel motif un vocable et tous, plissés lissés sont chacun disque de bronze qu’un maillet frappe, qui résonne ? Non le seul chapelet des truismes (qui ne serait à même d’en déployer à qui mieux mieux ?) : vocables d’autrefois comme ceux qui ont suivi merveille cascade rire juin mandorle les deux f, mais avec eux les parts de monde comme telles, la brise dans le foin prêt à être fané, un éclat qui s’adoucit dans la soie du crépuscule à l’abri des cyprès.
----- Message d'origine ----- En survivant de l’alpaga, avec de l ‘écume dans les cils, du genre qu’on essuie avec le sable En kleenex roulé dans la boîte à gants, pour garder un peu de rouge sang et de piment C’est un Dalaï on the rock, faute de Lhassa au Macumba, les dévots du tout sain Lui ont juré cirrhose du foi et solitude pour trois ans et pleins de jours Et ça valsent eux et lui dans l’erreur, sur la dalle du parking
Plages de luxe ou drive-in, mêmes spots, drôles de reflets Le soleil pour seule traînée qui se relève En robe lamée fanée, travesti trop matinal Sur fond de station service, à top 50 incorporé : on ne sait jamais Ce qui se croise sur l’appui-tête déjà luisant de trop de demandes Et tout ça valse juché sur les talons des distributeurs allumés
Sur l’appui-tête il se souvient de Channel et de péages Des flacons qui se la dorent au loin, mais pas chez lui Son Casino fait rouler sa vie dans la vodka et le whisky Où le matin vient s’embourber quand la nuit ne passe pas Elle est là sur l’estomac avec les sushis et les promesses Qui ne viennent pas : on les comprend, rien qu’au goût Qui germe dans les créneaux du petit matin qui vient
Avant les prochaines fois, les capots brillent alignés Sous les enseignes en escarpins vernis Tous très sain mais ceints de leurs erreurs Géras dans le bord des nuits hautes Envasés dans les rues à marées basses Avec le maquillage qui fond sous le temps qui passe
« Ah, oui ? Oui ! Bonjour aussi.. Oui, j’aime boire le café ici. J’aime y croquer les alluvions des soirées. Un café ? »
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