le forum de julos

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Auteur Message
   Trier par date décroissante
babel
Posté le:
22/5/2007 08:06
Sujet du message:
saudade
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
J’aime aussi dans les albums de Julos les passages en mineur.
Bosnie-Hérégovine, ou Zinneke
Ce jour j’entends les pagodes craquer les os des enfants du Soudan, du Timor et du
Liban….
Il est des temps où le sang et les alarmes posent un bœuf sur la langue, et d’autres
fois, l’étendu des choses elle-même se charge de nous dire combien nous ne sommes
qu’un trois fois rien, un frémissement du vide, tendu entre deux dates et un nom, au-
dessus du néant , que seul l’amour vient animer, à la façon d’un quelqu’un aimé qui
regarderait la mer depuis le balcon d’un calendrier perpétuel.
Je ne suis que du rien, perdu dans des prétextes de sens, qui voilent des fenêtres
ouvertes sur le vide : la trame des voilages s’appelle la culture, la lire en braille
suppose de s’élancer à la rencontre d’un quelqu’un sur la terrasse.
J’en viens à envier le lierre qui enlace par principe, puis à maudire son fatal
étouffement…
« Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Et leurs baisers au loin me suivent… »

babel
 

jenofa
France
Posté le:
22/5/2007 08:09
Sujet du message:
RE: saudade
Répondre            
Email:
verts.pb@free.fr
 
Qui te dit qu'il maudit quoi que se doit, le lierre?
C'est un truc de zomme, ça!


----- Message d'origine -----
J’aime aussi dans les albums de Julos les passages en mineur.
Bosnie-Hérégovine, ou Zinneke
Ce jour j’entends les pagodes craquer les os des enfants du Soudan, du Timor et du
Liban….
Il est des temps où le sang et les alarmes posent un bœuf sur la langue, et d’autres
fois, l’étendu des choses elle-même se charge de nous dire combien nous ne sommes
qu’un trois fois rien, un frémissement du vide, tendu entre deux dates et un nom, au-
dessus du néant , que seul l’amour vient animer, à la façon d’un quelqu’un aimé qui
regarderait la mer depuis le balcon d’un calendrier perpétuel.
Je ne suis que du rien, perdu dans des prétextes de sens, qui voilent des fenêtres
ouvertes sur le vide : la trame des voilages s’appelle la culture, la lire en braille
suppose de s’élancer à la rencontre d’un quelqu’un sur la terrasse.
J’en viens à envier le lierre qui enlace par principe, puis à maudire son fatal
étouffement…
« Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Et leurs baisers au loin me suivent… »

babel

 

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