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   Trier par date décroissante
Martine
France
Posté le:
17/5/2007 22:02
Sujet du message:
La magie des rencontres
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Email:
martine.luna@laposte.net
 
" Quand l'homme cesse de se chercher au-delà de lui-même, de s'élancer, de se porter en avant, alors l'eau qui le compose stagne et croupit ....
Ces êtres de dialogue, de partage et de mouvance que nous sommes, vivent de la magie des rencontres, meurent de leur absence.
Chaque rencontre nous réinvente illico - que ce soit celle d'un paysage, d'un objet d'art, d'un arbre, d'un chat ou d'un enfant, d'un ami ou d'un inconnu.
Un être neuf surgit alors de moi et laisse derrière lui celui qu'un instant plus tôt je croyais être.
La rencontre fait résonner en moi des modes et des tons que je n'avais pas perçus jusqu'alors.
C'est par la rencontre que dans cet amas diffus, cette nébuleuse que par commodité j'appelle moi, s'éclairent et se regroupent les constellations.
Pareille richesse ne se peut épuiser en une seule relation aussi privilégiée, aussi forte soit-elle.
Bien d'avantage, c'est la plénitude tout à l'entour qui profite à cette union première et la nourrit.
Si l'un des époux ne supporte pas que l'autre vibre, vive et aime en dehors de sa présence, s'il se met à rêver d'être la seule source de son bonheur, il peut avoir au moins une certitude: celle de devenir très vite la seule source de son malheur."
Christiane Singer
 

François
France
Posté le:
17/5/2007 22:40
Sujet du message:
RE: La magie des rencontres
Répondre            
Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
Allons à l’improbable tels qu’en infraction, prêts et non
préparés : insoumise, fervent. Allons de concert, chacun par une sente. Allons à l’improbable tels qu’en infraction, conjoints et divers. Nous ne souffrons ni du schisme des tourterelles, ni des bourrasques autour de la fusion ou de froidure au concave des paumes. Les cerisiers n’ont eu que peu de fruits mais tes lèvres font revenir juin aux mois où les vignes s’embrasent.

Nos jours, bientôt, diffèreront. Tourne la tête, tu n’avises derrière toi qu’opprobre, mise au ban, capture. Ta chambre où, quand tu dors, s’approche l’immense gémir de la mer, les platanes de l’antique vierge et la rivière au nom de source sous les saules, la ginguette avec son vin blanc, tout est prêt à devenir douceur menue de la poussière.

Allons à l’improbable tels qu’en infraction, prêts et non
préparés : insoumise, fervent. Nos saisons ne pacifiaient pas pour déchoir de concert, trébucher dans le halage, saisir à la dérobée l’épilogue d’une longue marche et concourir bientôt au gala du dégoût. Bientôt les doux ramages très flûtés laisseront une ère pour l’autre. Nos chemins ne furent-ils qu’escarbilles affublées de notions ? Nous auraient-ils tracé un circuit hasardeux au séjour des chimères ? Qui suis-je pour t’offrir météores d’autrefois frayant leur trace sans entrave engloutis dans le bleu-noir sans fond ? Là où tu es, mon firmament s’avère.

Allons à l’improbable tels qu’en infraction : l’insoumise et son truchement de silence. La neige de janvier ne fut pas opulente, mais, dans le froissement des draps, ta gorge éclaire l’aube comme fastueux flocons – épiphanie. Même si jamais plus nous ne rejoindrons l’avenir,là où l’amour nous commençait, nous avons soif parce que l’eau, et tu te creuses et tu coules comme vasque de Vérone. Lorsque les colibris ont quitté le sommeil, l’océan de ta nuit s’ourdit aux fibres de ta chair et ta nuit submerge mon cri.

Allons à l’improbable, prêts et non préparés : toi insoumise, moi fidèle. Venu naguère, avec le vent, d’un temps de crimes et de loups, m’associerai-je à la meute toute à poursuivre le secret de la proie ? Mon périple est insuffisant pour que pinèdes et laurières se fassent lieux d’éloge sans carnage. Le layon de ta liberté conduit ailleurs qu’à la semblance et je ne peux dire ton nom sans faire injure à tes ourlets. Allons à l’improbable tels qu’en infraction, une insoumise et son fervent. De concert par deux sentiers, allons à l’improbable.




----- Message d'origine -----
" Quand l'homme cesse de se chercher au-delà de lui-même, de s'élancer, de se porter en avant, alors l'eau qui le compose stagne et croupit ....
Ces êtres de dialogue, de partage et de mouvance que nous sommes, vivent de la magie des rencontres, meurent de leur absence.
Chaque rencontre nous réinvente illico - que ce soit celle d'un paysage, d'un objet d'art, d'un arbre, d'un chat ou d'un enfant, d'un ami ou d'un inconnu.
Un être neuf surgit alors de moi et laisse derrière lui celui qu'un instant plus tôt je croyais être.
La rencontre fait résonner en moi des modes et des tons que je n'avais pas perçus jusqu'alors.
C'est par la rencontre que dans cet amas diffus, cette nébuleuse que par commodité j'appelle moi, s'éclairent et se regroupent les constellations.
Pareille richesse ne se peut épuiser en une seule relation aussi privilégiée, aussi forte soit-elle.
Bien d'avantage, c'est la plénitude tout à l'entour qui profite à cette union première et la nourrit.
Si l'un des époux ne supporte pas que l'autre vibre, vive et aime en dehors de sa présence, s'il se met à rêver d'être la seule source de son bonheur, il peut avoir au moins une certitude: celle de devenir très vite la seule source de son malheur."
Christiane Singer
 

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