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Françoise Belgique |
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Au delà des mots, il y a l’indicible. Ce vide qui tient les mots et dans lequel s’engouffrent les émotions. Prises dans le tourbillon de la musique des paroles, les émotions voyagent entre les mots, parmi le parfum des souvenirs et la caresse rassurante des objets oubliés. Aujourd’hui, le chemin est sinueux à travers la brocante des pensées qui m’habitent et m’abritent à la fois. Je pense à la pierre qui chante non loin de celle qui tourne. Je pense au sculpteur, Fredy Taminiaux qui ouvrait hier les portes de son atelier. Lorsqu’il choisit dans la carrière le bloc de matière destinée à devenir complice de son œuvre, Fredy fait vibrer la pierre pour dénicher la fissure cachée qui risquerait, avec le gel, d’ébranler l’œuvre terminée. Je pense à cette France qui s’est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy. Hier, il faisait soleil, aujourd’hui il fait gris. Je crains la neige et le froid.
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Paula France |
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"Je pense à cette France qui s'est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy" Oui, Françoise, cette phrase ne peut pas mieux traduire ce que beaucoup d'amis et moi-même ressentons aujourd'hui . Oui, nous avons froid, le mauvais froid .
----- Message d'origine ----- Au delà des mots, il y a l’indicible. Ce vide qui tient les mots et dans lequel s’engouffrent les émotions. Prises dans le tourbillon de la musique des paroles, les émotions voyagent entre les mots, parmi le parfum des souvenirs et la caresse rassurante des objets oubliés. Aujourd’hui, le chemin est sinueux à travers la brocante des pensées qui m’habitent et m’abritent à la fois. Je pense à la pierre qui chante non loin de celle qui tourne. Je pense au sculpteur, Fredy Taminiaux qui ouvrait hier les portes de son atelier. Lorsqu’il choisit dans la carrière le bloc de matière destinée à devenir complice de son œuvre, Fredy fait vibrer la pierre pour dénicher la fissure cachée qui risquerait, avec le gel, d’ébranler l’œuvre terminée. Je pense à cette France qui s’est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy. Hier, il faisait soleil, aujourd’hui il fait gris. Je crains la neige et le froid.
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Bernard Belgique |
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Cessez de penser à la France et pensez un peu à vous-même ! Lorsqu'on pleure, c'est sur soi-même. La France n'est pas le nombril du monde quand même ! En tout cas pas le mien. La stratégie géopolitique c'est bien, mon jardin c'est mieux. La frite n'est plus une spécialité typiquement belge depuis longtemps, pourquoi la france aurait-elle le monopole du nombrilisme ? Ne croyez pas que je n'aime pas les français, je m'étonne seulement du foin que l'on fait de... de... de quoi parlait-on encore...?
----- Message d'origine ----- Au delà des mots, il y a l’indicible. Ce vide qui tient les mots et dans lequel s’engouffrent les émotions. Prises dans le tourbillon de la musique des paroles, les émotions voyagent entre les mots, parmi le parfum des souvenirs et la caresse rassurante des objets oubliés. Aujourd’hui, le chemin est sinueux à travers la brocante des pensées qui m’habitent et m’abritent à la fois. Je pense à la pierre qui chante non loin de celle qui tourne. Je pense au sculpteur, Fredy Taminiaux qui ouvrait hier les portes de son atelier. Lorsqu’il choisit dans la carrière le bloc de matière destinée à devenir complice de son œuvre, Fredy fait vibrer la pierre pour dénicher la fissure cachée qui risquerait, avec le gel, d’ébranler l’œuvre terminée. Je pense à cette France qui s’est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy. Hier, il faisait soleil, aujourd’hui il fait gris. Je crains la neige et le froid.
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Léon France |
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Peut-être, mais à quoi cela sert de se désoler ? C'est fait. Maintenant, reste à vivre au sens noble du terme : au sens de lutte.
Léon
----- Message d'origine ----- "Je pense à cette France qui s'est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy" Oui, Françoise, cette phrase ne peut pas mieux traduire ce que beaucoup d'amis et moi-même ressentons aujourd'hui . Oui, nous avons froid, le mauvais froid .
----- Message d'origine ----- Au delà des mots, il y a l’indicible. Ce vide qui tient les mots et dans lequel s’engouffrent les émotions. Prises dans le tourbillon de la musique des paroles, les émotions voyagent entre les mots, parmi le parfum des souvenirs et la caresse rassurante des objets oubliés. Aujourd’hui, le chemin est sinueux à travers la brocante des pensées qui m’habitent et m’abritent à la fois. Je pense à la pierre qui chante non loin de celle qui tourne. Je pense au sculpteur, Fredy Taminiaux qui ouvrait hier les portes de son atelier. Lorsqu’il choisit dans la carrière le bloc de matière destinée à devenir complice de son œuvre, Fredy fait vibrer la pierre pour dénicher la fissure cachée qui risquerait, avec le gel, d’ébranler l’œuvre terminée. Je pense à cette France qui s’est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy. Hier, il faisait soleil, aujourd’hui il fait gris. Je crains la neige et le froid.
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Bernard Belgique |
Posté le: 8/5/2007 03:37 | Sujet du message: RE: Fissure, lutte, travail, etc. | |
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Je suis d'accord, à quoi sert-il de se désoler. Mais inversément, pourquoi toujours ce mot "lutter" ? Contre qui ? Contre quoi ? Au lendemain des élections, on l'entend beaucoup trop ce mot "lutte", et cela sous-entend qu'il y a un ennemi... Le premier ennemi c'est nous, c'est pas "lui". Mon coeur est à gauche, comme chez beaucoup d'humains normalement constitués, mais quand même, "lutte" ça ressemble beaucoup trop à "guerre", alors basta ! Au travail... Quoi, j'ai dit quelqueschose de mal ?
----- Message d'origine ----- Peut-être, mais à quoi cela sert de se désoler ? C'est fait. Maintenant, reste à vivre au sens noble du terme : au sens de lutte.
Léon
----- Message d'origine ----- "Je pense à cette France qui s'est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy" Oui, Françoise, cette phrase ne peut pas mieux traduire ce que beaucoup d'amis et moi-même ressentons aujourd'hui . Oui, nous avons froid, le mauvais froid .
----- Message d'origine ----- Au delà des mots, il y a l’indicible. Ce vide qui tient les mots et dans lequel s’engouffrent les émotions. Prises dans le tourbillon de la musique des paroles, les émotions voyagent entre les mots, parmi le parfum des souvenirs et la caresse rassurante des objets oubliés. Aujourd’hui, le chemin est sinueux à travers la brocante des pensées qui m’habitent et m’abritent à la fois. Je pense à la pierre qui chante non loin de celle qui tourne. Je pense au sculpteur, Fredy Taminiaux qui ouvrait hier les portes de son atelier. Lorsqu’il choisit dans la carrière le bloc de matière destinée à devenir complice de son œuvre, Fredy fait vibrer la pierre pour dénicher la fissure cachée qui risquerait, avec le gel, d’ébranler l’œuvre terminée. Je pense à cette France qui s’est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy. Hier, il faisait soleil, aujourd’hui il fait gris. Je crains la neige et le froid.
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Françoise Belgique |
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Il faut lutter, Bernard, contre la pensée unique, celle qui ne laisserait qu’une seule direction possible à notre société, celle de la compétition, de la loi du plus fort, du mépris des petits et du seul pouvoir financier. Il faut lutter, Bernard, contre sois pour éviter les pièges tendus par l’O.M.C. Il faut lutter pour un partage équitable du travail et des ressources naturelles de la planète. Il faut lutter pour garder le monde en équilibre. Pour le remettre d’aplomb et d’équerre. Tu es de cette lutte là, Bernard, comme Jourdin qui ne savait pas qu’il faisait de la prose, tu es de cette lutte là quand tu vélocipèdes quotidiennement. Non ?
----- Message d'origine ----- Je suis d'accord, à quoi sert-il de se désoler. Mais inversément, pourquoi toujours ce mot "lutter" ? Contre qui ? Contre quoi ? Au lendemain des élections, on l'entend beaucoup trop ce mot "lutte", et cela sous-entend qu'il y a un ennemi... Le premier ennemi c'est nous, c'est pas "lui". Mon coeur est à gauche, comme chez beaucoup d'humains normalement constitués, mais quand même, "lutte" ça ressemble beaucoup trop à "guerre", alors basta ! Au travail... Quoi, j'ai dit quelqueschose de mal ?
----- Message d'origine ----- Peut-être, mais à quoi cela sert de se désoler ? C'est fait. Maintenant, reste à vivre au sens noble du terme : au sens de lutte.
Léon
----- Message d'origine ----- "Je pense à cette France qui s'est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy" Oui, Françoise, cette phrase ne peut pas mieux traduire ce que beaucoup d'amis et moi-même ressentons aujourd'hui . Oui, nous avons froid, le mauvais froid .
----- Message d'origine ----- Au delà des mots, il y a l’indicible. Ce vide qui tient les mots et dans lequel s’engouffrent les émotions. Prises dans le tourbillon de la musique des paroles, les émotions voyagent entre les mots, parmi le parfum des souvenirs et la caresse rassurante des objets oubliés. Aujourd’hui, le chemin est sinueux à travers la brocante des pensées qui m’habitent et m’abritent à la fois. Je pense à la pierre qui chante non loin de celle qui tourne. Je pense au sculpteur, Fredy Taminiaux qui ouvrait hier les portes de son atelier. Lorsqu’il choisit dans la carrière le bloc de matière destinée à devenir complice de son œuvre, Fredy fait vibrer la pierre pour dénicher la fissure cachée qui risquerait, avec le gel, d’ébranler l’œuvre terminée. Je pense à cette France qui s’est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy. Hier, il faisait soleil, aujourd’hui il fait gris. Je crains la neige et le froid.
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Bernard Belgique |
Posté le: 8/5/2007 21:29 | Sujet du message: ...et d'abord profiter de la vie ! | |
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Meeeunon... il ne faut pas lutter, il faut au contraire se laisser faire, tendre l'autre joue, aujourd'hui mes joues sont offertes à la pluie, c'est si bon la pluie ! ;-)
----- Message d'origine ----- Il faut lutter, Bernard, contre la pensée unique, celle qui ne laisserait qu’une seule direction possible à notre société, celle de la compétition, de la loi du plus fort, du mépris des petits et du seul pouvoir financier. Il faut lutter, Bernard, contre sois pour éviter les pièges tendus par l’O.M.C. Il faut lutter pour un partage équitable du travail et des ressources naturelles de la planète. Il faut lutter pour garder le monde en équilibre. Pour le remettre d’aplomb et d’équerre. Tu es de cette lutte là, Bernard, comme Jourdin qui ne savait pas qu’il faisait de la prose, tu es de cette lutte là quand tu vélocipèdes quotidiennement. Non ?
----- Message d'origine ----- Je suis d'accord, à quoi sert-il de se désoler. Mais inversément, pourquoi toujours ce mot "lutter" ? Contre qui ? Contre quoi ? Au lendemain des élections, on l'entend beaucoup trop ce mot "lutte", et cela sous-entend qu'il y a un ennemi... Le premier ennemi c'est nous, c'est pas "lui". Mon coeur est à gauche, comme chez beaucoup d'humains normalement constitués, mais quand même, "lutte" ça ressemble beaucoup trop à "guerre", alors basta ! Au travail... Quoi, j'ai dit quelqueschose de mal ?
----- Message d'origine ----- Peut-être, mais à quoi cela sert de se désoler ? C'est fait. Maintenant, reste à vivre au sens noble du terme : au sens de lutte.
Léon
----- Message d'origine ----- "Je pense à cette France qui s'est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy" Oui, Françoise, cette phrase ne peut pas mieux traduire ce que beaucoup d'amis et moi-même ressentons aujourd'hui . Oui, nous avons froid, le mauvais froid .
----- Message d'origine ----- Au delà des mots, il y a l’indicible. Ce vide qui tient les mots et dans lequel s’engouffrent les émotions. Prises dans le tourbillon de la musique des paroles, les émotions voyagent entre les mots, parmi le parfum des souvenirs et la caresse rassurante des objets oubliés. Aujourd’hui, le chemin est sinueux à travers la brocante des pensées qui m’habitent et m’abritent à la fois. Je pense à la pierre qui chante non loin de celle qui tourne. Je pense au sculpteur, Fredy Taminiaux qui ouvrait hier les portes de son atelier. Lorsqu’il choisit dans la carrière le bloc de matière destinée à devenir complice de son œuvre, Fredy fait vibrer la pierre pour dénicher la fissure cachée qui risquerait, avec le gel, d’ébranler l’œuvre terminée. Je pense à cette France qui s’est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy. Hier, il faisait soleil, aujourd’hui il fait gris. Je crains la neige et le froid.
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djac France |
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lutte et contemplation, méditer pour les militants, militer pour les méditants, délaisser les médisances.. et manger du touret en suffisance.. (voir lien..si j'y arrive!) bien à vous le djak
----- Message d'origine ----- Meeeunon... il ne faut pas lutter, il faut au contraire se laisser faire, tendre l'autre joue, aujourd'hui mes joues sont offertes à la pluie, c'est si bon la pluie ! ;-)
----- Message d'origine ----- Il faut lutter, Bernard, contre la pensée unique, celle qui ne laisserait qu’une seule direction possible à notre société, celle de la compétition, de la loi du plus fort, du mépris des petits et du seul pouvoir financier. Il faut lutter, Bernard, contre sois pour éviter les pièges tendus par l’O.M.C. Il faut lutter pour un partage équitable du travail et des ressources naturelles de la planète. Il faut lutter pour garder le monde en équilibre. Pour le remettre d’aplomb et d’équerre. Tu es de cette lutte là, Bernard, comme Jourdin qui ne savait pas qu’il faisait de la prose, tu es de cette lutte là quand tu vélocipèdes quotidiennement. Non ?
----- Message d'origine ----- Je suis d'accord, à quoi sert-il de se désoler. Mais inversément, pourquoi toujours ce mot "lutter" ? Contre qui ? Contre quoi ? Au lendemain des élections, on l'entend beaucoup trop ce mot "lutte", et cela sous-entend qu'il y a un ennemi... Le premier ennemi c'est nous, c'est pas "lui". Mon coeur est à gauche, comme chez beaucoup d'humains normalement constitués, mais quand même, "lutte" ça ressemble beaucoup trop à "guerre", alors basta ! Au travail... Quoi, j'ai dit quelqueschose de mal ?
----- Message d'origine ----- Peut-être, mais à quoi cela sert de se désoler ? C'est fait. Maintenant, reste à vivre au sens noble du terme : au sens de lutte.
Léon
----- Message d'origine ----- "Je pense à cette France qui s'est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy" Oui, Françoise, cette phrase ne peut pas mieux traduire ce que beaucoup d'amis et moi-même ressentons aujourd'hui . Oui, nous avons froid, le mauvais froid .
----- Message d'origine ----- Au delà des mots, il y a l’indicible. Ce vide qui tient les mots et dans lequel s’engouffrent les émotions. Prises dans le tourbillon de la musique des paroles, les émotions voyagent entre les mots, parmi le parfum des souvenirs et la caresse rassurante des objets oubliés. Aujourd’hui, le chemin est sinueux à travers la brocante des pensées qui m’habitent et m’abritent à la fois. Je pense à la pierre qui chante non loin de celle qui tourne. Je pense au sculpteur, Fredy Taminiaux qui ouvrait hier les portes de son atelier. Lorsqu’il choisit dans la carrière le bloc de matière destinée à devenir complice de son œuvre, Fredy fait vibrer la pierre pour dénicher la fissure cachée qui risquerait, avec le gel, d’ébranler l’œuvre terminée. Je pense à cette France qui s’est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy. Hier, il faisait soleil, aujourd’hui il fait gris. Je crains la neige et le froid.
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babel |
Posté le: 9/5/2007 03:23 | Sujet du message: que oui profiter de la vie ! | |
Email: babel@etoiles.net | |
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Écrire comme Kerouac sous le maccartisme, Vivre de joie comme ce matin sous la pluie et ses rires Repêcher la vitalité d’un Vian sous Coty partir au pré, même sans Saint Germain, et dormir sous les arbres Puis comme Henry, alors, on aura des jours tranquilles, même à Clichy.
babel |
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babel |
Posté le: 9/5/2007 03:26 | Sujet du message: RE: ...et d'abord profiter de la vie ! | |
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Bien vrai c'est pas précisé à qui et pour quoi tendre l'autre joue
Si tu ramasses une mandale, tends l'autre joue… à quelqu'un d'autre et laisse toi embrasser...
j'adopte cette thérapie ! |
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jac France |
Posté le: 9/5/2007 06:37 | Sujet du message: RE: ...et d'abord profiter de la vie ! | |
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voici le lien pour trois clichés à cliquer, clin d'oeil positif et verdoyant http://kerou.canalblog.com/
----- Message d'origine ----- lutte et contemplation, méditer pour les militants, militer pour les méditants, délaisser les médisances.. et manger du touret en suffisance.. (voir lien..si j'y arrive!) bien à vous le djak
----- Message d'origine ----- Meeeunon... il ne faut pas lutter, il faut au contraire se laisser faire, tendre l'autre joue, aujourd'hui mes joues sont offertes à la pluie, c'est si bon la pluie ! ;-)
----- Message d'origine ----- Il faut lutter, Bernard, contre la pensée unique, celle qui ne laisserait qu’une seule direction possible à notre société, celle de la compétition, de la loi du plus fort, du mépris des petits et du seul pouvoir financier. Il faut lutter, Bernard, contre sois pour éviter les pièges tendus par l’O.M.C. Il faut lutter pour un partage équitable du travail et des ressources naturelles de la planète. Il faut lutter pour garder le monde en équilibre. Pour le remettre d’aplomb et d’équerre. Tu es de cette lutte là, Bernard, comme Jourdin qui ne savait pas qu’il faisait de la prose, tu es de cette lutte là quand tu vélocipèdes quotidiennement. Non ?
----- Message d'origine ----- Je suis d'accord, à quoi sert-il de se désoler. Mais inversément, pourquoi toujours ce mot "lutter" ? Contre qui ? Contre quoi ? Au lendemain des élections, on l'entend beaucoup trop ce mot "lutte", et cela sous-entend qu'il y a un ennemi... Le premier ennemi c'est nous, c'est pas "lui". Mon coeur est à gauche, comme chez beaucoup d'humains normalement constitués, mais quand même, "lutte" ça ressemble beaucoup trop à "guerre", alors basta ! Au travail... Quoi, j'ai dit quelqueschose de mal ?
----- Message d'origine ----- Peut-être, mais à quoi cela sert de se désoler ? C'est fait. Maintenant, reste à vivre au sens noble du terme : au sens de lutte.
Léon
----- Message d'origine ----- "Je pense à cette France qui s'est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy" Oui, Françoise, cette phrase ne peut pas mieux traduire ce que beaucoup d'amis et moi-même ressentons aujourd'hui . Oui, nous avons froid, le mauvais froid .
----- Message d'origine ----- Au delà des mots, il y a l’indicible. Ce vide qui tient les mots et dans lequel s’engouffrent les émotions. Prises dans le tourbillon de la musique des paroles, les émotions voyagent entre les mots, parmi le parfum des souvenirs et la caresse rassurante des objets oubliés. Aujourd’hui, le chemin est sinueux à travers la brocante des pensées qui m’habitent et m’abritent à la fois. Je pense à la pierre qui chante non loin de celle qui tourne. Je pense au sculpteur, Fredy Taminiaux qui ouvrait hier les portes de son atelier. Lorsqu’il choisit dans la carrière le bloc de matière destinée à devenir complice de son œuvre, Fredy fait vibrer la pierre pour dénicher la fissure cachée qui risquerait, avec le gel, d’ébranler l’œuvre terminée. Je pense à cette France qui s’est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy. Hier, il faisait soleil, aujourd’hui il fait gris. Je crains la neige et le froid.
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Bernard Belgique |
Posté le: 9/5/2007 07:45 | Sujet du message: Ha bien oui là je dis : OUI ! | |
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Et je vote "pour" ! Ah... c'est trop tard...? alors tant pis... je vote quand même...
----- Message d'origine ----- voici le lien pour trois clichés à cliquer, clin d'oeil positif et verdoyant http://kerou.canalblog.com/
----- Message d'origine ----- lutte et contemplation, méditer pour les militants, militer pour les méditants, délaisser les médisances.. et manger du touret en suffisance.. (voir lien..si j'y arrive!) bien à vous le djak
----- Message d'origine ----- Meeeunon... il ne faut pas lutter, il faut au contraire se laisser faire, tendre l'autre joue, aujourd'hui mes joues sont offertes à la pluie, c'est si bon la pluie ! ;-)
----- Message d'origine ----- Il faut lutter, Bernard, contre la pensée unique, celle qui ne laisserait qu’une seule direction possible à notre société, celle de la compétition, de la loi du plus fort, du mépris des petits et du seul pouvoir financier. Il faut lutter, Bernard, contre sois pour éviter les pièges tendus par l’O.M.C. Il faut lutter pour un partage équitable du travail et des ressources naturelles de la planète. Il faut lutter pour garder le monde en équilibre. Pour le remettre d’aplomb et d’équerre. Tu es de cette lutte là, Bernard, comme Jourdin qui ne savait pas qu’il faisait de la prose, tu es de cette lutte là quand tu vélocipèdes quotidiennement. Non ?
----- Message d'origine ----- Je suis d'accord, à quoi sert-il de se désoler. Mais inversément, pourquoi toujours ce mot "lutter" ? Contre qui ? Contre quoi ? Au lendemain des élections, on l'entend beaucoup trop ce mot "lutte", et cela sous-entend qu'il y a un ennemi... Le premier ennemi c'est nous, c'est pas "lui". Mon coeur est à gauche, comme chez beaucoup d'humains normalement constitués, mais quand même, "lutte" ça ressemble beaucoup trop à "guerre", alors basta ! Au travail... Quoi, j'ai dit quelqueschose de mal ?
----- Message d'origine ----- Peut-être, mais à quoi cela sert de se désoler ? C'est fait. Maintenant, reste à vivre au sens noble du terme : au sens de lutte.
Léon
----- Message d'origine ----- "Je pense à cette France qui s'est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy" Oui, Françoise, cette phrase ne peut pas mieux traduire ce que beaucoup d'amis et moi-même ressentons aujourd'hui . Oui, nous avons froid, le mauvais froid .
----- Message d'origine ----- Au delà des mots, il y a l’indicible. Ce vide qui tient les mots et dans lequel s’engouffrent les émotions. Prises dans le tourbillon de la musique des paroles, les émotions voyagent entre les mots, parmi le parfum des souvenirs et la caresse rassurante des objets oubliés. Aujourd’hui, le chemin est sinueux à travers la brocante des pensées qui m’habitent et m’abritent à la fois. Je pense à la pierre qui chante non loin de celle qui tourne. Je pense au sculpteur, Fredy Taminiaux qui ouvrait hier les portes de son atelier. Lorsqu’il choisit dans la carrière le bloc de matière destinée à devenir complice de son œuvre, Fredy fait vibrer la pierre pour dénicher la fissure cachée qui risquerait, avec le gel, d’ébranler l’œuvre terminée. Je pense à cette France qui s’est engouffrée dans la fissure du vide glacé des mots de Sarkozy. Hier, il faisait soleil, aujourd’hui il fait gris. Je crains la neige et le froid.
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