Nos mains parcourent nos parois, sans vergogne une à une explorent nos membranes. Toute langue sollicite la chair, qui cherche lutte, plaisir – et quoi ? Laisser être nos corps, denses, humides, lourds, rien ne les mène à aucun pâturage. Au contact, nous nous faisons des âmes à même notre peau, le son de tes souffles m’ordonne.
----- Message d'origine ----- "merci Jilber" pour ce magnifique écrit. murielle
----- Message d'origine ----- A se fuir soi-même comment trouver l’autre Les îles dérivent en marge du temps immobile et les oiseaux de mer crient loin derrière nous abandonnant à la solitude du grand large A fuir l’autre comment se retrouver dans ses propres yeux Le vert de septembre reviendra-t-il plus tendre à l’orée de nos arbres tors qui griffent le ciel orphelin de nos communes étoiles
18-IV-07
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