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babel |
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La nature a furieusement envie d’être autrement belle. Belle de pluie, belle de gel, comme toute belle, elle change de toilette. Jolie enjôleuse de lecteur, enjolivant les routes de campagnes de petits disques d’argent. Phonographe de primevères, elle réveille chaque première fois, désir de reines des prés, tapi dans les kilims des souvenirs. J’ai ma nostalgie toute damassée de bonheurs passés et à venir, festonnant l‘aujourd’hui, le temps qu’il s’effrange. Je sais, sens et suis la vie me couler entre les doigts, sable frais d’une source rude, fontaine et eau à la fois, coulant avec la place et la rue, les façades et les passants, entre les doigts. Après l’orage, où sont nos pastels, nos couleurs ? Au pied des arbres déjà verts, des confettis roses, des pétales sèchent. Des heures à farder les mots, à ourler la tournure pour se détremper de chemins en chemins. Vivre, quoi…Changer de saison. Autant laisser la vie couler entre nos doigts, y poser ses couleurs. L’occasion fait la saison.
Je viens de lire les journaux, du Nord au Sud, sur le fond, rien ne change encore. La banquise devient monnaie courante, à payer cash, les sanguinaires sourient de la Tchétchénie aux Andes, et la nature a furieusement envie d’être autrement belle. Avec ou sans nous. |
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bambou France |
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Merci pour cette prose de rêve et de réalité, de beauté et de cruauté des sanguinaires.
Mais, nous nous battons contre tout cela... et, c'est bien !!!
Marc
----- Message d'origine ----- La nature a furieusement envie d’être autrement belle. Belle de pluie, belle de gel, comme toute belle, elle change de toilette. Jolie enjôleuse de lecteur, enjolivant les routes de campagnes de petits disques d’argent. Phonographe de primevères, elle réveille chaque première fois, désir de reines des prés, tapi dans les kilims des souvenirs. J’ai ma nostalgie toute damassée de bonheurs passés et à venir, festonnant l‘aujourd’hui, le temps qu’il s’effrange. Je sais, sens et suis la vie me couler entre les doigts, sable frais d’une source rude, fontaine et eau à la fois, coulant avec la place et la rue, les façades et les passants, entre les doigts. Après l’orage, où sont nos pastels, nos couleurs ? Au pied des arbres déjà verts, des confettis roses, des pétales sèchent. Des heures à farder les mots, à ourler la tournure pour se détremper de chemins en chemins. Vivre, quoi…Changer de saison. Autant laisser la vie couler entre nos doigts, y poser ses couleurs. L’occasion fait la saison.
Je viens de lire les journaux, du Nord au Sud, sur le fond, rien ne change encore. La banquise devient monnaie courante, à payer cash, les sanguinaires sourient de la Tchétchénie aux Andes, et la nature a furieusement envie d’être autrement belle. Avec ou sans nous.
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babel |
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Voici deux trois fois que tu passes en furet, en douce…Merci de briser le silence du forum...en fait j'en viens à me demander si les forums sur internet ne sont pas des engueuloirs, et que là où on ne vient pas pour se chercher margaille, alors, peu de choses se disent..ah, si j'osais.. Passants qui avez lu, juste une fois, au passage répondez "Lu", par exemple, juste cela, pour savoir que vous êtes passés ! |
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François France |
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LU
----- Message d'origine ----- Voici deux trois fois que tu passes en furet, en douce…Merci de briser le silence du forum...en fait j'en viens à me demander si les forums sur internet ne sont pas des engueuloirs, et que là où on ne vient pas pour se chercher margaille, alors, peu de choses se disent..ah, si j'osais.. Passants qui avez lu, juste une fois, au passage répondez "Lu", par exemple, juste cela, pour savoir que vous êtes passés ! |
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jac France |
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lu, et approuvé! si j'osais prendre le temps de dire un peu le grand ciel d'ici, que le ciel s'est dégagé, a avalé tout nuage courageux..ce n'est pas leur heure pouisque l'anticyclone de Port-Cros recouvre généreusement l'atlantik vallée et qu'il se digère d'un peu partout l'hiver à fatigues le jardin s'est mué en labour léger, les vers ( de terre) se réorganisent de nos égriffures. les vacanciers de Pâques sonnent l'heure de "la saison", viennent et reviennent aux amours plagiques, picorent le bon temps qui se donne..la marée est basse dans les villes, le temps de randonner, d'ouvrir les maisons, retrouver les iliens est programme de ces jours.J'entends que même les candidats font relâche, faut dire qu'ils ont pris de l'avance dans la discourance à pleins tubes, un peu de calme ne fra pas d'tort, hein ? il y a deux semaines, une transat en solitaire est partie d'ici, sur bateaux identiques de 10 m et depuis j'ai les pieds au frais et la pensée à Marie-Galante, j'ai même appris sur la carte où se situent ces îles du soleil dont des éclaireurs nous ont visités...et.. les cigognes sont elles nombreuses cette année ?
----- Message d'origine ----- LU
----- Message d'origine ----- Voici deux trois fois que tu passes en furet, en douce…Merci de briser le silence du forum...en fait j'en viens à me demander si les forums sur internet ne sont pas des engueuloirs, et que là où on ne vient pas pour se chercher margaille, alors, peu de choses se disent..ah, si j'osais.. Passants qui avez lu, juste une fois, au passage répondez "Lu", par exemple, juste cela, pour savoir que vous êtes passés !
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babel |
Posté le: 6/4/2007 07:20 | Sujet du message: mémoire armoricaine | |
Email: babel@etoiles.net | |
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Outre les cartes postales, me demeurent, pierres grises dans la mémoire, des avis, bordés d'Ar Vechal* et de Zar Mat**, qui regardaient le lune pour le temps des semaines à venir sur les landes d'Armorique. La Petite Bretagne, celle de Camaret et du Faou, comme Cardougal, à sa façon m'a laissé des traces profondes...qui ne sont pas bordées que de pluies, loin de là ! Que dire des faubourgs de Rennes, ou de Brest rebâti au carré après les bombes par un architecte américain : la rue de Siam n'a plus personne pour s'en souvenir… parle-nous-en encore !
* = au revoir ** = à la tienne !!! |
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