le forum de julos

Forum créé le 15/10/2003 12:08

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Auteur Message
   Trier par date décroissante
Françoise
Belgique
Posté le:
30/3/2007 06:06
Sujet du message:
Port Cros est à l'horizon.
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Email:
francoise.michel@swing.be
 
Port Cros est à l'horizon.
Le soleil brille même la nuit! Les pruniers sont en fleurs, les jonquilles hochent la tête, l’herbe me promet d’être docile, elle a peur du tracteur de Valentin.
Les poireaux eux, me piquent aux yeux, ils veulent que je m’occupe d’eux, sans tarder me disent-ils car ils menacent de monter en colère. Monter…. monter seulement poireaux droits et fiers, vos colères sont porteuses de fleurs et de graines non génétiquement modifiées.
Les tourterelles volètent au dessus du noyer. Les pies épient, du haut du mur de briques rouges, l’instant propice pour fondre sur le tas de compost où brillent les épluchures dorées des derniers oignons de la saison.
J’ai vu ce matin dans le jardin les primevères qui balayaient l’hiver pour faire de la place aux pousses de muguet qui pointent déjà le nez.
Ô printemps des poètes, pris dans le tourbillon du vent qui faisait virevolter les deux casquettes d’Elise et de Jilber, vous avez donné des ailes aux oiseaux voyageurs et vous avez fait germer des envies de retrouvailles.
Bientôt, nous les récolterons dans une nacelle de fruits odorants. L’encre arc en ciel jettera l’ancre dans le bleu du ciel et de la mer sur « la plus proche des îles lointaines. »
 

François
France
Posté le:
30/3/2007 06:43
Sujet du message:
RE: Je ne serai pas à Port Cros
Répondre            
Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
Recherche en pure perte (mais « aucune perte n’est en pure perte »)

Perdre mémoire des nations, des vocables, des envies trop humains : je ne souhaite que bourgeonner, vigoureux végétal qui jouit, et vivre, moi sans moi : bougainvillier, caroubier, capuchon pourpre de la fleur feu d’amour.
Avoir racines d’orchidée, moi sans moi, des mains à gants de bouton d’azalée, des cils de lamier rouge, jaune ou blanc, torse écailleux brésillé vif.
J’ai perdu toute mémoire par refus de déchoir, parce que perdre mémoire est grâce, sans préserver de la tempête : le fil perdu, je cherche un non-refuge, n’ai plein vœu que de pins littoraux sous l’autan, houle creux et gonflements, le perpétuel
infertile et silencieux recommencer
des éclosions.
Âpres et mornes, les averses. Mais la lune d’avril s’accomplit, les prés se couvrent de blancheur rose, les cerisiers de merles, s’ouvre
l’iris non messagère.



----- Message d'origine -----
Port Cros est à l'horizon.
Le soleil brille même la nuit! Les pruniers sont en fleurs, les jonquilles hochent la tête, l’herbe me promet d’être docile, elle a peur du tracteur de Valentin.
Les poireaux eux, me piquent aux yeux, ils veulent que je m’occupe d’eux, sans tarder me disent-ils car ils menacent de monter en colère. Monter…. monter seulement poireaux droits et fiers, vos colères sont porteuses de fleurs et de graines non génétiquement modifiées.
Les tourterelles volètent au dessus du noyer. Les pies épient, du haut du mur de briques rouges, l’instant propice pour fondre sur le tas de compost où brillent les épluchures dorées des derniers oignons de la saison.
J’ai vu ce matin dans le jardin les primevères qui balayaient l’hiver pour faire de la place aux pousses de muguet qui pointent déjà le nez.
Ô printemps des poètes, pris dans le tourbillon du vent qui faisait virevolter les deux casquettes d’Elise et de Jilber, vous avez donné des ailes aux oiseaux voyageurs et vous avez fait germer des envies de retrouvailles.
Bientôt, nous les récolterons dans une nacelle de fruits odorants. L’encre arc en ciel jettera l’ancre dans le bleu du ciel et de la mer sur « la plus proche des îles lointaines. »

 

Lilia
Italie
Posté le:
30/3/2007 10:13
Sujet du message:
RE: Je ne serai pas à Port Cros
Répondre            
 
Oui, c'est vraiment une grace l'avoir perdu la mèmoire,
demander aux autres des nouvelles de sa vie,
mais se souvenir de toutes les boungainvilles, les jasmins, les ibiscus ...
Une magnolia grandiflora

----- Message d'origine -----
Recherche en pure perte (mais « aucune perte n’est en pure perte »)

Perdre mémoire des nations, des vocables, des envies trop humains : je ne souhaite que bourgeonner, vigoureux végétal qui jouit, et vivre, moi sans moi : bougainvillier, caroubier, capuchon pourpre de la fleur feu d’amour.
Avoir racines d’orchidée, moi sans moi, des mains à gants de bouton d’azalée, des cils de lamier rouge, jaune ou blanc, torse écailleux brésillé vif.
J’ai perdu toute mémoire par refus de déchoir, parce que perdre mémoire est grâce, sans préserver de la tempête : le fil perdu, je cherche un non-refuge, n’ai plein vœu que de pins littoraux sous l’autan, houle creux et gonflements, le perpétuel
infertile et silencieux recommencer
des éclosions.
Âpres et mornes, les averses. Mais la lune d’avril s’accomplit, les prés se couvrent de blancheur rose, les cerisiers de merles, s’ouvre
l’iris non messagère.



----- Message d'origine -----
Port Cros est à l'horizon.
Le soleil brille même la nuit! Les pruniers sont en fleurs, les jonquilles hochent la tête, l’herbe me promet d’être docile, elle a peur du tracteur de Valentin.
Les poireaux eux, me piquent aux yeux, ils veulent que je m’occupe d’eux, sans tarder me disent-ils car ils menacent de monter en colère. Monter…. monter seulement poireaux droits et fiers, vos colères sont porteuses de fleurs et de graines non génétiquement modifiées.
Les tourterelles volètent au dessus du noyer. Les pies épient, du haut du mur de briques rouges, l’instant propice pour fondre sur le tas de compost où brillent les épluchures dorées des derniers oignons de la saison.
J’ai vu ce matin dans le jardin les primevères qui balayaient l’hiver pour faire de la place aux pousses de muguet qui pointent déjà le nez.
Ô printemps des poètes, pris dans le tourbillon du vent qui faisait virevolter les deux casquettes d’Elise et de Jilber, vous avez donné des ailes aux oiseaux voyageurs et vous avez fait germer des envies de retrouvailles.
Bientôt, nous les récolterons dans une nacelle de fruits odorants. L’encre arc en ciel jettera l’ancre dans le bleu du ciel et de la mer sur « la plus proche des îles lointaines. »


 

Agnès
Royaume-Uni
Posté le:
30/3/2007 22:30
Sujet du message:
L'eau à la bouche
Répondre            
Email:
zen23512@zen.co.uk
 
Chaque jour arrivent deux ou trois messages en préparation de Port Cros : des petites questions, des partages de pensées joyeuses, des bouts de causette qui permettent de se connaître un peu mieux avant le début de ce stage qui s’annonce de mieux en mieux. Les inscriptions sont fermées et des dizaines de personnes sont déçues de ne pas pouvoir venir cette fois : l’île est petite et il y a un nombre réduit de chambres d’hôte parce que le Manoir, le seul hôtel, n’ouvre ses portes qu’à la fin du mois d’avril.

Laurence, une stagiaire qui a grandi sur l’île, dit que c’est au printemps que l’île est la plus belle, parce que les fleurs sont déjà là tandis que les hordes de touristes n’y sont pas encore. Bien que constituant une petite horde, je crois que nous serons des touristes gentils, puisqu’ en apprentissage de sagesse. Ce sera bien, dans le calme et la beauté extraordinaire de cette Ile d’Or, d’avoir le luxe du temps de s’écouter les uns les autres et de voir comment, quand il suggère une idée, Julos catalyse des réactions écrites si diverses.

Quand nous rentrerons, l’un ou l’autre de nous racontera sans doute sur ce forum quelques anecdotes.
En attendant, c’est le suspense ...
Comment les stagiaires vivront ils la simplicité de leur cellule ?
Comment arriveront-elles à s’endormir chaque soir avec le bruit de la mer qui se déroulera sur les petits cailloux de la plage si proche de leur lit ?
Les stagiaires auront-ils fait leurs exercices préliminaires recommandés pour ne pas avoir pendant le stage les muscles joueurs (ceux des joues) endoloris par trop de sou-et-fous-rires ?
Que de soucis !



----- Message d'origine -----
Oui, c'est vraiment une grace l'avoir perdu la mèmoire,
demander aux autres des nouvelles de sa vie,
mais se souvenir de toutes les boungainvilles, les jasmins, les ibiscus ...
Une magnolia grandiflora

----- Message d'origine -----
Recherche en pure perte (mais « aucune perte n’est en pure perte »)

Perdre mémoire des nations, des vocables, des envies trop humains : je ne souhaite que bourgeonner, vigoureux végétal qui jouit, et vivre, moi sans moi : bougainvillier, caroubier, capuchon pourpre de la fleur feu d’amour.
Avoir racines d’orchidée, moi sans moi, des mains à gants de bouton d’azalée, des cils de lamier rouge, jaune ou blanc, torse écailleux brésillé vif.
J’ai perdu toute mémoire par refus de déchoir, parce que perdre mémoire est grâce, sans préserver de la tempête : le fil perdu, je cherche un non-refuge, n’ai plein vœu que de pins littoraux sous l’autan, houle creux et gonflements, le perpétuel
infertile et silencieux recommencer
des éclosions.
Âpres et mornes, les averses. Mais la lune d’avril s’accomplit, les prés se couvrent de blancheur rose, les cerisiers de merles, s’ouvre
l’iris non messagère.



----- Message d'origine -----
Port Cros est à l'horizon.
Le soleil brille même la nuit! Les pruniers sont en fleurs, les jonquilles hochent la tête, l’herbe me promet d’être docile, elle a peur du tracteur de Valentin.
Les poireaux eux, me piquent aux yeux, ils veulent que je m’occupe d’eux, sans tarder me disent-ils car ils menacent de monter en colère. Monter…. monter seulement poireaux droits et fiers, vos colères sont porteuses de fleurs et de graines non génétiquement modifiées.
Les tourterelles volètent au dessus du noyer. Les pies épient, du haut du mur de briques rouges, l’instant propice pour fondre sur le tas de compost où brillent les épluchures dorées des derniers oignons de la saison.
J’ai vu ce matin dans le jardin les primevères qui balayaient l’hiver pour faire de la place aux pousses de muguet qui pointent déjà le nez.
Ô printemps des poètes, pris dans le tourbillon du vent qui faisait virevolter les deux casquettes d’Elise et de Jilber, vous avez donné des ailes aux oiseaux voyageurs et vous avez fait germer des envies de retrouvailles.
Bientôt, nous les récolterons dans une nacelle de fruits odorants. L’encre arc en ciel jettera l’ancre dans le bleu du ciel et de la mer sur « la plus proche des îles lointaines. »



 

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