le forum de julos

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   Trier par date décroissante
babel
Posté le:
28/3/2007 23:41
Sujet du message:
a-r du printemps
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Email:
babel@etoiles.net
 
Belle, sûr, elle était belle
Habillée de suppliques, elle avait la candeur d’une route nationale bordée de platanes, puis plus loin que le regard, un village, une place, deux parasols, une table en fer forgé et, de fenêtres en fenêtres, des fumets de festins se répondant…
Belle, sûr, elle était belle
Avec son regard encore sous garantie, jamais servi, la taille ceinte d’une bande noire asphalte, un corsage vert où les ombres et la sueur modelaient sa ramure, jusqu’à sa moiteur et son eau de toilette, mêlées dans le duvet de son coup, se répondant…
Belle, sûr, elle était belle
Jaillissant de l’annonce comme une promesse de vie lente et douce, une campagne fleurie, enfin.
Belle, sûr, elle était belle
Si belle, était-ce vrai ? Alors, rameutant ses forces, avant qu’elle ne crève le vide de la porte, il saisit son rêves entre le pouce et l’index, le mit avec l’annonce pliée en quatre dans son portefeuille, se leva, laissant un pourboire de prince charmé, et la rose rose signe de reconnaissance fichée dans la carafe, bien lisible.
Belle, sûr, elle resterait belle !
Maintenant, le printemps la croisant dans les ruelles de ses songes jouerait à l’enlacer de lumières jaunes. Il ne sera plus jamais seul.
L’hirondelle ne fait pas le printemps, mais le printemps, lui, sait faire des hirondelles.


babel
 

François
France
Posté le:
29/3/2007 03:25
Sujet du message:
RE: a-r du printemps
Répondre            
Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
Allégeance au vent. Les peupliers du jardin, ce sont horloges à eau chiffrant nos instants et saisons, ce sont fuseaux à fuyant fil de vie. Quand la lune se fait puissante, leur feuillage frémit en petites mains d’ombre sur le pignon laiteux. Te voilà femme de soie grège, béante sous les doigts de caresse, femme de vals et de coteaux, de frondaisons et de lichens. Femme arabesque, luxuriante et luisante dans le petit jardin où, en marche à travers la douceur, tu regardes pleuvoir une pâleur sur les acanthes (hautes hampes pétales-casques roses à peine), deux oliviers, un massif de fleurs en croix. Tu acquiesces à ce que tu es. Ombres celées, tressaillante soudain vertigineusement, tu offres en partage tout le vif du vent sur tes seins. J’embrasse en toi la fleur de vie.


----- Message d'origine -----
Belle, sûr, elle était belle
Habillée de suppliques, elle avait la candeur d’une route nationale bordée de platanes, puis plus loin que le regard, un village, une place, deux parasols, une table en fer forgé et, de fenêtres en fenêtres, des fumets de festins se répondant…
Belle, sûr, elle était belle
Avec son regard encore sous garantie, jamais servi, la taille ceinte d’une bande noire asphalte, un corsage vert où les ombres et la sueur modelaient sa ramure, jusqu’à sa moiteur et son eau de toilette, mêlées dans le duvet de son coup, se répondant…
Belle, sûr, elle était belle
Jaillissant de l’annonce comme une promesse de vie lente et douce, une campagne fleurie, enfin.
Belle, sûr, elle était belle
Si belle, était-ce vrai ? Alors, rameutant ses forces, avant qu’elle ne crève le vide de la porte, il saisit son rêves entre le pouce et l’index, le mit avec l’annonce pliée en quatre dans son portefeuille, se leva, laissant un pourboire de prince charmé, et la rose rose signe de reconnaissance fichée dans la carafe, bien lisible.
Belle, sûr, elle resterait belle !
Maintenant, le printemps la croisant dans les ruelles de ses songes jouerait à l’enlacer de lumières jaunes. Il ne sera plus jamais seul.
L’hirondelle ne fait pas le printemps, mais le printemps, lui, sait faire des hirondelles.


babel

 

Olivette
Canada
Posté le:
29/3/2007 05:14
Sujet du message:
RE: a-r du printemps
Répondre            
Email:
oluce@videotron.ca
 
Merci à vous deux de parler ainsi de moi, je ne croyais pas que vous me connaissiez autant. Farce à part, je ne possède pas votre plume et encore moins votre cerveau pour écrire de si belle chose mais le printemps a mis son empreinte ce matin à Lévis, c'est chaud sur la peau, c'est brillant dans nos yeux, on ne peut que sentir et sourire. Bonne journée.


----- Message d'origine -----
Allégeance au vent. Les peupliers du jardin, ce sont horloges à eau chiffrant nos instants et saisons, ce sont fuseaux à fuyant fil de vie. Quand la lune se fait puissante, leur feuillage frémit en petites mains d’ombre sur le pignon laiteux. Te voilà femme de soie grège, béante sous les doigts de caresse, femme de vals et de coteaux, de frondaisons et de lichens. Femme arabesque, luxuriante et luisante dans le petit jardin où, en marche à travers la douceur, tu regardes pleuvoir une pâleur sur les acanthes (hautes hampes pétales-casques roses à peine), deux oliviers, un massif de fleurs en croix. Tu acquiesces à ce que tu es. Ombres celées, tressaillante soudain vertigineusement, tu offres en partage tout le vif du vent sur tes seins. J’embrasse en toi la fleur de vie.


----- Message d'origine -----
Belle, sûr, elle était belle
Habillée de suppliques, elle avait la candeur d’une route nationale bordée de platanes, puis plus loin que le regard, un village, une place, deux parasols, une table en fer forgé et, de fenêtres en fenêtres, des fumets de festins se répondant…
Belle, sûr, elle était belle
Avec son regard encore sous garantie, jamais servi, la taille ceinte d’une bande noire asphalte, un corsage vert où les ombres et la sueur modelaient sa ramure, jusqu’à sa moiteur et son eau de toilette, mêlées dans le duvet de son coup, se répondant…
Belle, sûr, elle était belle
Jaillissant de l’annonce comme une promesse de vie lente et douce, une campagne fleurie, enfin.
Belle, sûr, elle était belle
Si belle, était-ce vrai ? Alors, rameutant ses forces, avant qu’elle ne crève le vide de la porte, il saisit son rêves entre le pouce et l’index, le mit avec l’annonce pliée en quatre dans son portefeuille, se leva, laissant un pourboire de prince charmé, et la rose rose signe de reconnaissance fichée dans la carafe, bien lisible.
Belle, sûr, elle resterait belle !
Maintenant, le printemps la croisant dans les ruelles de ses songes jouerait à l’enlacer de lumières jaunes. Il ne sera plus jamais seul.
L’hirondelle ne fait pas le printemps, mais le printemps, lui, sait faire des hirondelles.


babel


 

François
France
Posté le:
29/3/2007 05:45
Sujet du message:
RE: a-r du printemps
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Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
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Avril qui retourne et flambe dans les enclos fruitiers bordés d’aloès dans le passage qui passe d’un rouge-gorge aux aguets et les éphémérides, avril qui fissure qui des moites embouchures épanche des nuées neuves – sur ses vieux portulans il trace à frais nouveaux les voies pour cent et cent subites proues – qui se campe sur les platanes les étangs qui mêle dit-on remembrance et soif de sucs.
Mais aujourd’hui des escadres font route qui ne jettent jamais ancre dans les darses nefs en l’air à voilure de métal qui ne hissent nulles couleurs.
Nous avons perforé les monts, construit viaducs et passerelles, quel demain nous advient-il ?
Avril sait retourner il flambe à présent il abreuve le temps comme vagues l’arène sèche invite branches de coronille à tendre des cercles d’or comme des cœurs de pâquerettes qu’on effeuille
ce jour même je les ai contemplés moi qui n’ai plus guère à offrir moi œil moi sous la dalle ou presque sous la dalle moi qui fus et serai conduit sans doute à causer ruine.
Avril intempestif trace à frais nouveaux les voies pour cent et cent mufles de fleurs je suis harassé et quelle envie de vivre de rires de jubilation qui effarouchent les jeunes femmes depuis l’âge des cratères
il confisque aux spermes l’espoir il sait qu’il est cendre soufre et se fait la mer aux ombelles moi ombelle moi la mer préludant aux lueurs de primaube et sans merci nos envies nous fouaillent sur les trottoirs de la ville en basalte et son port bienveillant ;
avril dont les prunelles s’ouvrent aux embrasures comme corolles de bigarreautier les lèvres gonflent et s’humectent les paupières clignent chemin du chant des vagues à présent il serait consenti entre étrangers d’aller ensemble
c’est l’invite des buccins des tritons des murex des charmeuses d’avant monde l’invite des chevêches aux yeux d’or de très loin tu entends vagir un ponceau qui point
c’est avril une cantate par-delà le suroît ébouriffe les tamaris y germe encore un rêve odeur d’orange et de grenade avec parfum de peau de la belle scribote nul n'espérait de fleuraison il déferle cause ruine et offre l’astre ses couronnes ses halos
et moi pour m’initier au rire aujourd’hui au néant au savoir du revenir.


----- Message d'origine -----
Merci à vous deux de parler ainsi de moi, je ne croyais pas que vous me connaissiez autant. Farce à part, je ne possède pas votre plume et encore moins votre cerveau pour écrire de si belle chose mais le printemps a mis son empreinte ce matin à Lévis, c'est chaud sur la peau, c'est brillant dans nos yeux, on ne peut que sentir et sourire. Bonne journée.


----- Message d'origine -----
Allégeance au vent. Les peupliers du jardin, ce sont horloges à eau chiffrant nos instants et saisons, ce sont fuseaux à fuyant fil de vie. Quand la lune se fait puissante, leur feuillage frémit en petites mains d’ombre sur le pignon laiteux. Te voilà femme de soie grège, béante sous les doigts de caresse, femme de vals et de coteaux, de frondaisons et de lichens. Femme arabesque, luxuriante et luisante dans le petit jardin où, en marche à travers la douceur, tu regardes pleuvoir une pâleur sur les acanthes (hautes hampes pétales-casques roses à peine), deux oliviers, un massif de fleurs en croix. Tu acquiesces à ce que tu es. Ombres celées, tressaillante soudain vertigineusement, tu offres en partage tout le vif du vent sur tes seins. J’embrasse en toi la fleur de vie.


----- Message d'origine -----
Belle, sûr, elle était belle
Habillée de suppliques, elle avait la candeur d’une route nationale bordée de platanes, puis plus loin que le regard, un village, une place, deux parasols, une table en fer forgé et, de fenêtres en fenêtres, des fumets de festins se répondant…
Belle, sûr, elle était belle
Avec son regard encore sous garantie, jamais servi, la taille ceinte d’une bande noire asphalte, un corsage vert où les ombres et la sueur modelaient sa ramure, jusqu’à sa moiteur et son eau de toilette, mêlées dans le duvet de son coup, se répondant…
Belle, sûr, elle était belle
Jaillissant de l’annonce comme une promesse de vie lente et douce, une campagne fleurie, enfin.
Belle, sûr, elle était belle
Si belle, était-ce vrai ? Alors, rameutant ses forces, avant qu’elle ne crève le vide de la porte, il saisit son rêves entre le pouce et l’index, le mit avec l’annonce pliée en quatre dans son portefeuille, se leva, laissant un pourboire de prince charmé, et la rose rose signe de reconnaissance fichée dans la carafe, bien lisible.
Belle, sûr, elle resterait belle !
Maintenant, le printemps la croisant dans les ruelles de ses songes jouerait à l’enlacer de lumières jaunes. Il ne sera plus jamais seul.
L’hirondelle ne fait pas le printemps, mais le printemps, lui, sait faire des hirondelles.


babel



 

babel
Posté le:
29/3/2007 13:44
Sujet du message:
un last pour le road
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Email:
babel@etoiles.net
Site Internet:
http://aquaworld.netfirms.com/Other/Chanda_lala.htm
ça n'a aucun rapport, mais un poème de Robert m'a donné envie de rire un peu.
Il y a dans ma frappe de ce matin une "p" en trop à "coup", et une "s" en trop à "rêves"
Rire un peu, avec du swing, oui, c'est aussi un effet secondaire du printemps...


Today tending...

Teddy’s tending to dance
And Dalaï too as pandas
Through this thought
Truest chanda-lalas
-Glass fishes off cave-
Turns their round eyes.
So that’s the tendance :
Tendance to a dance
Of Pandas for lamas
In front of chanda-lalas
And more and more
My dear Thomas…
 

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