le forum de julos

Forum créé le 15/10/2003 12:08

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   Trier par date décroissante
Françoise
Belgique
Posté le:
24/3/2007 00:15
Sujet du message:
Bastogne Hier!
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Email:
francoise.michel@swing.be
 
Les objets détournés tournent d’expositions en expositions mais ils m’apparaissent de moins en moins détournés. Ils mettent en évidence des heures de travail et l’ingéniosité de l’homme dans l’invention de la machine. Des mécaniques qui se sont arrêtées de tourner, ont remis leur tablier mais continuent à « titiller » l’imagination et la réflexion. Des objets qui questionnent et racontent à la fois. Ils sont liens entre l’esprit et les mains. Entre notre pensée et celle de l’ouvrier, d’abord artiste, imaginant et construisant son outil avant d’offrir son travail.
Parcourir l’exposition, c’est un peu faire le chemin à l’envers. Les outils sont là, échappés du camp de concentration des ferrailleurs. Posés dans un décor blanc, ils exultent l’âme des hommes et des femmes qui furent leur parent et leur compagnon.
Zouzou, avec ses fines mains de souderesse et Julos avec la délicatesse de sa poésie sont les gardiens et les amplificateurs des générations passées.

Ensuite, viens la soirée « à scrène ». Après une belle présentation par le « parc naturel » transformé en charmante demoiselle blonde, Julos nous emporte avec le sifflement du vent le long de la Sûre. Très vite, il abandonne le micro : « vous m’entendez bien ? » s’inquiète t- il en s’adressant à l’assemblée et comme la salle n’est pas bien grande, il est autorisé à parler libre de ses mouvements. Alors, sans aucun artifice, c’est un homme tout proche qui raconte les légendes du temps passé. Il nous parle de Louisette, la curiosette, l’agente secrète, la gazette de Martelange où les habitants sont tous des anges puisqu’ils en portent le nom jusque dans le nom de leur village. Il nous raconte l’aventure de la pélegrine, la femme envoûteuse au pied de biche. Il lit d’autres légendes du pays ardennais mais on reconnaît son écriture et quelques unes de ses comptines.

Les légendes sont notre mémoire et Julos les aime de tous les pays mais, il avoue que dès qu’il descend de son « barbant Brabant », dès qu’il arrive à Marche en Famenne et même un peu avant, il tombe amoureux des paysages et des gens. Puis il nous parle de son enfance et du « noir quart d’heure », lorsqu’il ne fait plus tout à fait jour et pas encore nuit. C’est pendant ce « noir quart d’heure » que sa grand’mère de Steenkerque racontait l’histoire d’une terrible bataille qui aurait eu lieu au village et Julos, enfant, écoutait s’inquiétant de ce qu’il deviendrait si pareil évènement se reproduisait.

Enfin, Julos nous offre la menterie des 4 hommes de la Meuse, l’aveugle, le manchot, le cul de jatte et l’homme tout nu.… vous connaissez ? Puis, nous nous régalons avec la figue et le paresseux, vient aussi le corbeau et le renard façon wallon. La soirée se termine mais le rêve continue son chemin.

Sur la route du retour vers Ressaix, un croissant de lune est à l’écoute de la voie familière qui continue de m’enchanter. Il existe un CD des 19 légendes du circuit de la haute Sûre, vous pourrez y retrouver le charme de notre Julos.
 

Françoise
Belgique
Posté le:
24/3/2007 00:27
Sujet du message:
RE: Bastogne Hier!
Répondre            
Email:
francoise.michel@swing.be
 
J’ai oublié de vous dire que … je suis arrivée avec un peu de retard si bien que je n’ai pas entendu le discours du bourgmestre. Vero ou Pierre de la maison blanche pourraient sans doute nous en parler ! Merci.





----- Message d'origine -----
Les objets détournés tournent d’expositions en expositions mais ils m’apparaissent de moins en moins détournés. Ils mettent en évidence des heures de travail et l’ingéniosité de l’homme dans l’invention de la machine. Des mécaniques qui se sont arrêtées de tourner, ont remis leur tablier mais continuent à « titiller » l’imagination et la réflexion. Des objets qui questionnent et racontent à la fois. Ils sont liens entre l’esprit et les mains. Entre notre pensée et celle de l’ouvrier, d’abord artiste, imaginant et construisant son outil avant d’offrir son travail.
Parcourir l’exposition, c’est un peu faire le chemin à l’envers. Les outils sont là, échappés du camp de concentration des ferrailleurs. Posés dans un décor blanc, ils exultent l’âme des hommes et des femmes qui furent leur parent et leur compagnon.
Zouzou, avec ses fines mains de souderesse et Julos avec la délicatesse de sa poésie sont les gardiens et les amplificateurs des générations passées.

Ensuite, viens la soirée « à scrène ». Après une belle présentation par le « parc naturel » transformé en charmante demoiselle blonde, Julos nous emporte avec le sifflement du vent le long de la Sûre. Très vite, il abandonne le micro : « vous m’entendez bien ? » s’inquiète t- il en s’adressant à l’assemblée et comme la salle n’est pas bien grande, il est autorisé à parler libre de ses mouvements. Alors, sans aucun artifice, c’est un homme tout proche qui raconte les légendes du temps passé. Il nous parle de Louisette, la curiosette, l’agente secrète, la gazette de Martelange où les habitants sont tous des anges puisqu’ils en portent le nom jusque dans le nom de leur village. Il nous raconte l’aventure de la pélegrine, la femme envoûteuse au pied de biche. Il lit d’autres légendes du pays ardennais mais on reconnaît son écriture et quelques unes de ses comptines.

Les légendes sont notre mémoire et Julos les aime de tous les pays mais, il avoue que dès qu’il descend de son « barbant Brabant », dès qu’il arrive à Marche en Famenne et même un peu avant, il tombe amoureux des paysages et des gens. Puis il nous parle de son enfance et du « noir quart d’heure », lorsqu’il ne fait plus tout à fait jour et pas encore nuit. C’est pendant ce « noir quart d’heure » que sa grand’mère de Steenkerque racontait l’histoire d’une terrible bataille qui aurait eu lieu au village et Julos, enfant, écoutait s’inquiétant de ce qu’il deviendrait si pareil évènement se reproduisait.

Enfin, Julos nous offre la menterie des 4 hommes de la Meuse, l’aveugle, le manchot, le cul de jatte et l’homme tout nu.… vous connaissez ? Puis, nous nous régalons avec la figue et le paresseux, vient aussi le corbeau et le renard façon wallon. La soirée se termine mais le rêve continue son chemin.

Sur la route du retour vers Ressaix, un croissant de lune est à l’écoute de la voie familière qui continue de m’enchanter. Il existe un CD des 19 légendes du circuit de la haute Sûre, vous pourrez y retrouver le charme de notre Julos.

 

babel
Posté le:
25/3/2007 03:47
Sujet du message:
RE: Bastogne Hier!
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
je pense qu'il est d'entonner à tue-tête


Diribi Diribi prout prout allo bouchia
diribi dirbi dirbiiiii !!!!
 

Véronique
Belgique
Posté le:
26/3/2007 22:43
Sujet du message:
Circuit des légendes
Répondre            
Email:
v.hennuy@cybernet.be
 

Vous pouvez vous procurer le CD contenant les 19 légendes de la Haute-Sûre façonnées et présentées par Julos à cette adresse:


Parc Naturel
Haute-Sûre
Forêt d'Anlier
Chemin du Moulin 2
B-6630 Martelange
Tél. +32 (0)63 45.74.77

http://www.parcnaturel.be/fr/projets/circuit_legendes.html


 

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