Riverains, la ruelle entre nous se fend sur toute sa longueur. La vacance nous échoit, l'intervalle transparent, délai de viduité sans terme. Ni toi ni moi ne pouvons voir ce dont je parle, je ne dis pas ce qui nous sort des yeux, le regard qu'ouvre l'évidence, main brandie à travers la fosse. Les pinces du crabe dormeur coupent les filets d'air, un par un. Délivrée, l'absence suffoque.
----- Message d'origine ----- "Tu barres sans cesse des noms dans ton carnet d'adresses…" Tu l'as écrite quand cette chanson, Julos, déjà... Voilà, c'est le "sidaction". Voilà, on va vite y penser, en pelotonnant dans les giboulées de neige moi je pense à ma petite soeur rwandaise et je suis son avenir en points de suspension suspendu au présent, au bonheur de vivre. "Tu barres sans cesse des noms, dans ton carnet d'adresses..." tout compte fait parfois, le mauvais temps est de saison intime |