le forum de julos

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Auteur Message
   Trier par date décroissante
babel
Posté le:
19/3/2007 19:00
Sujet du message:
Jaseurs…
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
Quel iris au regard d’or joue les soleils levés dans l’arrière-cour où tu chantes ?
Quelle idée d’appuyer sur la chanterelle à grand renfort d’appeaux, un par oiseau, reprenant dans leurs filets de voix et de cordes, les voyageurs en revenance…
Où va le rouge réticulé, et l’or virant parfois dans ses ombres vers le mauve, quand la scène ferme ses yeux, et que l’ombre se baisse pour recueillir les bribes de silence, les arches du soupir, le carillon qui insiste : fugitif, le vol des trois jazzeurs est passé
Les chansons les plus anciennes extraient des souvenirs, les chansons les plus nouvelles amenuisent l’oubli
Fidèle à son établi, une scie d’osier joue avec les ombres et les lumières, à l’arrière de la scène, découpant les silhouettes, rythmant nos tons dans le jeu des lumières et la puissance des vagues sonores…
Une à une, les chansons s’égrènent ; elles se plantent dans le tympan, et germeront dans la mémoire, rien de mieux que le plaisir pour renouer avec des années à venir, des années à se souvenir.
Patrick rit, Barbara fait monter des larmes. De la délivrance d’un banjo aux hiéroglyphes dessinant la voix dans l’aria, le chorus a l’œil d’Horus, bien ouvert sur la portée de nos mondes, là où les noires hirondelles se posent sur les grappes de fils télégraphiques….
Oubliées pour un temps les années où Nancy fut ajulotissienne ; un gabelou, ou une escouade, un jour, d’un revers de formulaire avait lancé la mise à l’écart de Julos loin des scènes nancéiennes. Réponse donnée aux factionnaires du formulaire : en bémols et bécards, becs et ongles déchirant les voiles de l’oubli…
C’est dit : le Jaseur tonne à pleine voix, avec le cercle rougissant de fibres tressant l’or et le sang dans un chant venu du cœur du printemps.
C’est dit combien « chacun est à sa bonne place et ne perd pas sa place, partout tout le temps, dans le soleil » d’un osier oiseleur tressé en arrière chant de safran et carmin ombrés….
 

paula limoges
France
Posté le:
19/3/2007 20:25
Sujet du message:
RE: Jaseurs…
Répondre            
Email:
paule.marquet@dbmail.com
 
Quel merveilleux texte! j'en ai la gorge serrée et j'y puiserai toute la force dont j'ai besoin pour vivre cette journée .


----- Message d'origine -----
Quel iris au regard d’or joue les soleils levés dans l’arrière-cour où tu chantes ?
Quelle idée d’appuyer sur la chanterelle à grand renfort d’appeaux, un par oiseau, reprenant dans leurs filets de voix et de cordes, les voyageurs en revenance…
Où va le rouge réticulé, et l’or virant parfois dans ses ombres vers le mauve, quand la scène ferme ses yeux, et que l’ombre se baisse pour recueillir les bribes de silence, les arches du soupir, le carillon qui insiste : fugitif, le vol des trois jazzeurs est passé
Les chansons les plus anciennes extraient des souvenirs, les chansons les plus nouvelles amenuisent l’oubli
Fidèle à son établi, une scie d’osier joue avec les ombres et les lumières, à l’arrière de la scène, découpant les silhouettes, rythmant nos tons dans le jeu des lumières et la puissance des vagues sonores…
Une à une, les chansons s’égrènent ; elles se plantent dans le tympan, et germeront dans la mémoire, rien de mieux que le plaisir pour renouer avec des années à venir, des années à se souvenir.
Patrick rit, Barbara fait monter des larmes. De la délivrance d’un banjo aux hiéroglyphes dessinant la voix dans l’aria, le chorus a l’œil d’Horus, bien ouvert sur la portée de nos mondes, là où les noires hirondelles se posent sur les grappes de fils télégraphiques….
Oubliées pour un temps les années où Nancy fut ajulotissienne ; un gabelou, ou une escouade, un jour, d’un revers de formulaire avait lancé la mise à l’écart de Julos loin des scènes nancéiennes. Réponse donnée aux factionnaires du formulaire : en bémols et bécards, becs et ongles déchirant les voiles de l’oubli…
C’est dit : le Jaseur tonne à pleine voix, avec le cercle rougissant de fibres tressant l’or et le sang dans un chant venu du cœur du printemps.
C’est dit combien « chacun est à sa bonne place et ne perd pas sa place, partout tout le temps, dans le soleil » d’un osier oiseleur tressé en arrière chant de safran et carmin ombrés….

 

Françoise
Belgique
Posté le:
20/3/2007 07:56
Sujet du message:
RE: Jaseurs…
Répondre            
Email:
francoise.michel@swing.be
 
Ce n’était donc pas un rêve !
Tes mots, babel ont gardé le parfum et les couleurs de la salle des fêtes de Champigneulles.

Ce n’était donc pas un rêve mais des moments inoubliables qui s’inscrivent au fond des mémoires.

Ce n’était donc pas un rêve, mais du bonheur et de la tendresse en dispersion dans l’espace et dans le temps.

Ce n’était donc pas un rêve !

Merci babel de rappeler si joliment ces instants. Avec les jours qui passent, j’avais failli croire que tant d’émerveillements ne pouvait être sorti que de mon imagination.

C’est bon… c’est beau !!!




----- Message d'origine -----
Quel iris au regard d’or joue les soleils levés dans l’arrière-cour où tu chantes ?
Quelle idée d’appuyer sur la chanterelle à grand renfort d’appeaux, un par oiseau, reprenant dans leurs filets de voix et de cordes, les voyageurs en revenance…
Où va le rouge réticulé, et l’or virant parfois dans ses ombres vers le mauve, quand la scène ferme ses yeux, et que l’ombre se baisse pour recueillir les bribes de silence, les arches du soupir, le carillon qui insiste : fugitif, le vol des trois jazzeurs est passé
Les chansons les plus anciennes extraient des souvenirs, les chansons les plus nouvelles amenuisent l’oubli
Fidèle à son établi, une scie d’osier joue avec les ombres et les lumières, à l’arrière de la scène, découpant les silhouettes, rythmant nos tons dans le jeu des lumières et la puissance des vagues sonores…
Une à une, les chansons s’égrènent ; elles se plantent dans le tympan, et germeront dans la mémoire, rien de mieux que le plaisir pour renouer avec des années à venir, des années à se souvenir.
Patrick rit, Barbara fait monter des larmes. De la délivrance d’un banjo aux hiéroglyphes dessinant la voix dans l’aria, le chorus a l’œil d’Horus, bien ouvert sur la portée de nos mondes, là où les noires hirondelles se posent sur les grappes de fils télégraphiques….
Oubliées pour un temps les années où Nancy fut ajulotissienne ; un gabelou, ou une escouade, un jour, d’un revers de formulaire avait lancé la mise à l’écart de Julos loin des scènes nancéiennes. Réponse donnée aux factionnaires du formulaire : en bémols et bécards, becs et ongles déchirant les voiles de l’oubli…
C’est dit : le Jaseur tonne à pleine voix, avec le cercle rougissant de fibres tressant l’or et le sang dans un chant venu du cœur du printemps.
C’est dit combien « chacun est à sa bonne place et ne perd pas sa place, partout tout le temps, dans le soleil » d’un osier oiseleur tressé en arrière chant de safran et carmin ombrés….

 

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