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Auteur Message
   Trier par date décroissante
Agnès
Royaume-Uni
Posté le:
3/3/2007 23:52
Sujet du message:
Joan Armatrading
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Email:
zen23512@zen.co.uk
 
Qu’elle est riche la voix de cette femme qui chante l’amour sous tous ses caprices et dans toutes ses vérités ! L’amour sur un nuage rose, l’amour corrompu et la chance de l’amour partagé encore et encore qui se moque des trèfles à quatre feuilles et des bagues.

Elle scalpelle la peine de tenir un crayon pour écrire des chansons quand on a déjà du prendre à deux mains son courage, rien que pour se lever. Elle pastelle en subtil murmure musical le sanglot retenu après le départ de l’amour qui protégeait, qui encourageait et qui s’est mis à traîner en pantoufles dans les corridors de la domesticité. Elle caresse les flammes de l’amour feu qui ignore les fiertés accumulées après l’examen des balayures éclats de cœur. L’elle qui se heurte à elle, elle qui ferme la porte à tous les ils parce qu’elle veut voir à nouveau les étoiles et la lune, même éclipsée.

Dans les chansons de son nouvel album, la versatilité de sa voix rocke, crie et gentiment ballade Into the Blues. Elle existe, la perfection.

 

Agnès
Royaume-Uni
Posté le:
3/3/2007 23:56
Sujet du message:
RE: Joan Armatrading. lien corrigé
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Email:
zen23512@zen.co.uk
Site Internet:
http://www.joanarmatrading.com/
Elle mérite bien deux entrées sur le Forum de Julos, Joan.


----- Message d'origine -----
Qu’elle est riche la voix de cette femme qui chante l’amour sous tous ses caprices et dans toutes ses vérités ! L’amour sur un nuage rose, l’amour corrompu et la chance de l’amour partagé encore et encore qui se moque des trèfles à quatre feuilles et des bagues.

Elle scalpelle la peine de tenir un crayon pour écrire des chansons quand on a déjà du prendre à deux mains son courage, rien que pour se lever. Elle pastelle en subtil murmure musical le sanglot retenu après le départ de l’amour qui protégeait, qui encourageait et qui s’est mis à traîner en pantoufles dans les corridors de la domesticité. Elle caresse les flammes de l’amour feu qui ignore les fiertés accumulées après l’examen des balayures éclats de cœur. L’elle qui se heurte à elle, elle qui ferme la porte à tous les ils parce qu’elle veut voir à nouveau les étoiles et la lune, même éclipsée.

Dans les chansons de son nouvel album, la versatilité de sa voix rocke, crie et gentiment ballade Into the Blues. Elle existe, la perfection.


 

François
France
Posté le:
4/3/2007 18:32
Sujet du message:
HOMMAGE
Répondre            
Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
LETTERA AMOROSA

Il y a eu cette trouée d’ombre, ses balcons en encorbellement. Tout soudain, une voix, aussitôt paysage d’une cherchant le la du temps d’amour. La mélodie s’éploie, son mixe voluptueux de timbre un peu rauque et langage, lieu du corps du plus grand désir, le plus fragile et le plus déchirant. Ce n’est d’abord qu’un petit air de plainte, mais qui revient, vague sans cesse, et feu. Voix qui naît des chairs mêmes et se transforme au fond, modulations qui vrillent au plus intime. Je l’écoute, laissant vibrer les sons venus d’ailleurs qui appellent en moi réponse où ils se réverbèrent. Une blessure ou un frisson si prêts à recueillir le battement d’un sang qui se propage et se partage ! Un temps, tout l’art d’aimer.

C’était bien toi, toi dont le chant éveille à profusion des songes, comme d’autres, passant à travers l’éteule, lèvent un vol de perdrix rouges. Tantôt, une sente de mars te conduit à goûter d’une source perdue qui jaillit à l’air par une sorte de spasme sanglotant, et toi, d’un vibrato soyeux plus que duvet, apaise alors comme à contrecœur l’immense alarme du sous-bois – tantôt le chiffre étrange de ta voix loin des grandes avenues semble tenir de quelque danse énigmatique ou d’un graphisme au système oublié. Je me délecte à ne pas perdre, dans les courbes d’une venelle, le sillage de cette aria de Parque dont ton approche ressuscite l’écho. Quelle ruelle résonnant – de désirs enflammés, de vitres éclatées, d’étincelants crimes grandioses – quels bijoux de verre écarlate, quel liquide vermeil, vif et roulant comme une trille, de rapides accords du grave à l’aigu et de l’aigu au grave, quelle pathétique inflexion de saxo tiendront jamais lieu pour moi de cette aria que tu laisses couler, ce flux d’aimant qui se déverse comme, au dégel, une eau mordante ?

Toi si proche des points d’eau herbus, tu montres le secret de ton seuil et tu ris, pareille à la nymphe qui (crochant épaule ou nuque) entraînait dans son torrent.

Ton secret ? C’est la voie blanche de lumière, poudre d’astres innommés de plus belle eau que toutes gemmes parmi leur velours touffu.

Tu as voulu que je souscrive au fastueux texte inconcevable. Tu as dit : « Tous les rêves te sont permis puisque j’offre mon goût de mer dans l’ondoiement de mes étreintes ». Arquée, tu saluais le vent comme si quelque flux gonflait ton ventre évasé de tendresse. Tu as dit : « Je pressens ton désir d’accéder à ma joie, d’apercevoir où naît mon cri ; la vigueur de ton désir forcit plus proche de sa griffe, là où naît d’elle-même la nuit : pour avoir pu y regarder, un chaman a eu les yeux morts ». Et : « Je demeure au-delà de ton horizon d’homme, mais ton désir n’aura de cesse tant que tu discerneras le murmure rieur du temps des cerises ».

Le trajet de tes appels invite à boire ton vin sombre. Ô fête de faveur, ô noces !






----- Message d'origine -----
Elle mérite bien deux entrées sur le Forum de Julos, Joan.


----- Message d'origine -----
Qu’elle est riche la voix de cette femme qui chante l’amour sous tous ses caprices et dans toutes ses vérités ! L’amour sur un nuage rose, l’amour corrompu et la chance de l’amour partagé encore et encore qui se moque des trèfles à quatre feuilles et des bagues.

Elle scalpelle la peine de tenir un crayon pour écrire des chansons quand on a déjà du prendre à deux mains son courage, rien que pour se lever. Elle pastelle en subtil murmure musical le sanglot retenu après le départ de l’amour qui protégeait, qui encourageait et qui s’est mis à traîner en pantoufles dans les corridors de la domesticité. Elle caresse les flammes de l’amour feu qui ignore les fiertés accumulées après l’examen des balayures éclats de cœur. L’elle qui se heurte à elle, elle qui ferme la porte à tous les ils parce qu’elle veut voir à nouveau les étoiles et la lune, même éclipsée.

Dans les chansons de son nouvel album, la versatilité de sa voix rocke, crie et gentiment ballade Into the Blues. Elle existe, la perfection.



 

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