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Message |
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| babel |
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Madame de Nivelles
Vous aviez cinq enfants, âgés de 3 à 14 ans. Vous avez cinq plaies. Plus votre vie. Plus
celle de votre mari.
Votre mari est arrivé quand vous étiez arrêtée, et vos enfants, vos enfants…vous…
Madame des mille douleurs de Nivelles…
Je t’écris parce qu’un peu partout on va de dire des mots durs, des mots qui tuent
Et il y a déjà assez de morts : qu’ajouterait la tienne ?
Imagine que tu aies aimé la vie, tu aurais aimé que tes enfants l’embrassent
Alors,
C’est à la racine que tout germe
Il faut que l’amour prenne racine
Permet donc que ce soir
Je t’embrasse
Et que tu y croies
Que tu sentes combien tu es
Unique
Rare
Précieuse
Même
Anonyme
Banale
Parmi tant d’autres
Je t’embrasse à la fois
Pour toi, parce que toi
Les yeux fermés, avec résolution
Pour que ça s’arrête
Du fond de toi jusqu’au bout du monde
Et que rien n’ajoute plus de peine à la peine
Laisse-moi u instant
Je dois embrasser ton mari
Et pleurer tes enfants…
« il faut reboiser l’âme humaine », m’a dit Julos,
alors, venez vous deux, allons-y, reboisons-vous…
Babel – mars 2007
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lazuly
Belgique |
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Merci pour ces mots babel
Ca fait trois jours que nous sommes bouleversés ici.
Toute cette horreur s'est déroulée à quelques centaines de mètres de chez nous. A ce moment là nous rentrions de l'école avec les enfants et nous profitions du mercredi après-midi pour jouer ou nous reposer.
Hier j'avais voulu en parler ici, mais je n'en ai pas eu le courage. Ce soir je suis rentrée et j'ai pris un chemin pour ne pas passer dans cette rue.
C'est boulversant.
Les médias racontent, en parlent, donnent des détails.
Mais,
Comment une famille peut-elle en arriver là?
Comment cela peut-il arriver, c'est incompréhensible, inadmissible. Comment personne n'a pu croiser le regard de cette maman perdue quand il était encore temps?
Comment aucune douceur, aucune chaleur humaine, aucun sourire n'a pu la préserver de ses actes...
Je crois qu'il faut se répéter et ne pas oublier de ne jamais être avare d'un regard ou d'un sourire
----- Message d'origine -----
Madame de Nivelles
Vous aviez cinq enfants, âgés de 3 à 14 ans. Vous avez cinq plaies. Plus votre vie. Plus
celle de votre mari.
Votre mari est arrivé quand vous étiez arrêtée, et vos enfants, vos enfants…vous…
Madame des mille douleurs de Nivelles…
Je t’écris parce qu’un peu partout on va de dire des mots durs, des mots qui tuent
Et il y a déjà assez de morts : qu’ajouterait la tienne ?
Imagine que tu aies aimé la vie, tu aurais aimé que tes enfants l’embrassent
Alors,
C’est à la racine que tout germe
Il faut que l’amour prenne racine
Permet donc que ce soir
Je t’embrasse
Et que tu y croies
Que tu sentes combien tu es
Unique
Rare
Précieuse
Même
Anonyme
Banale
Parmi tant d’autres
Je t’embrasse à la fois
Pour toi, parce que toi
Les yeux fermés, avec résolution
Pour que ça s’arrête
Du fond de toi jusqu’au bout du monde
Et que rien n’ajoute plus de peine à la peine
Laisse-moi u instant
Je dois embrasser ton mari
Et pleurer tes enfants…
« il faut reboiser l’âme humaine », m’a dit Julos,
alors, venez vous deux, allons-y, reboisons-vous…
Babel – mars 2007
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Olivette
Canada |
Posté le:
2/3/2007 12:19 | Sujet du message:
RE: Madame de Nivelles | |
Email:
oluce@videotron.ca | |
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De l'autre côté de l'océan, on ne sait pas tout même si ce n'est pas important de tout savoir, mais il semble qu'il y ait eu un drame près de chez vous et Lazuly. Et d'après Babel, quelqu'un a manqué de quelque chose, d'aide? Alors je veux tout simplement dire que tes mots, Babel, devraient être dans le cerveau de chaque être parce qu'il est toujours très facile de blamer à gauche et à droite. Merci d'être ce que tu es Babel
----- Message d'origine -----
Madame de Nivelles
Vous aviez cinq enfants, âgés de 3 à 14 ans. Vous avez cinq plaies. Plus votre vie. Plus
celle de votre mari.
Votre mari est arrivé quand vous étiez arrêtée, et vos enfants, vos enfants…vous…
Madame des mille douleurs de Nivelles…
Je t’écris parce qu’un peu partout on va de dire des mots durs, des mots qui tuent
Et il y a déjà assez de morts : qu’ajouterait la tienne ?
Imagine que tu aies aimé la vie, tu aurais aimé que tes enfants l’embrassent
Alors,
C’est à la racine que tout germe
Il faut que l’amour prenne racine
Permet donc que ce soir
Je t’embrasse
Et que tu y croies
Que tu sentes combien tu es
Unique
Rare
Précieuse
Même
Anonyme
Banale
Parmi tant d’autres
Je t’embrasse à la fois
Pour toi, parce que toi
Les yeux fermés, avec résolution
Pour que ça s’arrête
Du fond de toi jusqu’au bout du monde
Et que rien n’ajoute plus de peine à la peine
Laisse-moi u instant
Je dois embrasser ton mari
Et pleurer tes enfants…
« il faut reboiser l’âme humaine », m’a dit Julos,
alors, venez vous deux, allons-y, reboisons-vous…
Babel – mars 2007
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