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Martine France |
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Il y a des anniversaires que l'on aimerait ne pas fêter! Fêter est d'ailleurs totalement incongru dans ce cas là! Ingrid Betancourt entre aujourd'hui dans sa 6 ème année de détention, et avec elle des centaines de personnes sont otages de la guérilla en Colombie. Je voulais saluer le courage et la force de Mélanie, la fille d'Ingrid qui, à 21 ans, se bat sans relâche pour la libération de sa mère et de tous les otages. Elle avait 16 ans lorsque sa mère a été enlevée; la guérilla l'a privée de sa mère mais aussi de son adolescence! Elle est devenue adulte d'un coup, bien trop tôt. |
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babel |
Posté le: 23/2/2007 01:23 | Sujet du message: RE: Triste anniversaire | |
Email: babel@etoiles.net | |
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Otage des Farc Otage de la diplomatie Franco-latino-américaine En grilles, en grillages quelque part mais hors de cet immonde monde des rois des mondes Ingrid en grillage.
au minimum dire son nom aux arbres et aux nuages : que l'oubli ne soit pas son village |
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jenofa France |
Posté le: 23/2/2007 01:44 | Sujet du message: RE: Triste anniversaire | |
Email: verts.pb@free.fr | |
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Bien sur qu'il faut dire, bien sur qu'il faut parler, aux arbres, aux nuages, aux crapauds et aux loups si on a la chance d'en rencontrer un. Hier, une collègue est venue chez moi pour me confier deux chatons de quatre mois pour huit jours, avec cette consigne: surtout ne pas les caresser, surtout ne pas les laisser entrer, éventuellement ouvrir au chien pour qu'il leur fasse peur (mon pauvre chien qui n'a seulement jamais gobé une mouche!). En partant, cette personne, alors que je m'adressais à l'un des chatons, s'est étonnée "Tu leurs parles???????????!!!!!!!!!!!!!!) Et là, comme dit un vieil ami "Les bras m'en sont tombés des mains". Reçu ce matin un message de Dominique Voynet qui fait ce qu'elle peut, avec les moyens qu'elle a, pour aider à la libération d'Ingrid et des autres. Moi, avant de descendre au jardin pour semer les oignons, je vais aller voir les chatons et leur parler de ma soeur Verte de Colombie. Et je leur dirai que c'est Babel qui m'a dit de leur passer le message.
----- Message d'origine ----- Otage des Farc Otage de la diplomatie Franco-latino-américaine En grilles, en grillages quelque part mais hors de cet immonde monde des rois des mondes Ingrid en grillage.
au minimum dire son nom aux arbres et aux nuages : que l'oubli ne soit pas son village |
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babel |
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Il faut d’urgence aimer parler aux chatons Les caresser Les aimer se laisser-aller caressés Les serrer au sol par la peau du coup Ou leur taper d’un doigt la joue Quand ils font « mal » (exemple en jouant avec les dents C’est du langage chat Un être vivant mammifère laissé sans communication est condamné à la folie. On fit sur des humains, des tests en ce sens vers 1930, et ce ne furent pas les nazis qui les firent, mais des nations « gentilles », les enfants élevés sans affects sont tous devenus fous Un loup que sa mère ne lèche pas est déjà mort : il ne saura pas exister. La nature telle que nous la pensons, puisque nous la pensons, n’est pas la nature. C’est une idée, une culture, au sujet de la nature (Lacan disait une supposition). La nature nous est inconnue, parce qu’entre chaque chose et mes yeux, mon cerveau nomme, classe, analyse : cultive, sarcle et bine un portrait, une binette, du monde. Cela ne veut pas dire renoncer à la forêt et aux étoiles. Cela m’amène à les aimer sans raison, ce qui ne peut se discuter, et avec biens des raisons, ce dont on peut discuter… en caressant le chat qui ronronne. Ceux qui ne parlent pas aux chats sont des tyrans : ils ont confondu leurs idées au sujet de la vie et la vie elle-même, celle dont on peut pas avoir idée comme et combien elle vit, cette vie qui glisse entre les doigts comme du sable, la vie qui est un soleil qu’on ne peut regarder que les yeux fermés, comme les amis, car leur éclat nous brûlerait le cœur et l’âme. Confondre mon idée du monde, et le monde, mon point de vue et le prisme des angles d’approches dans la prunelle des autres…c’est ainsi que sortent les couteaux, que naissent les idéologies, que meurent les espoirs des dieux, et que l’or du Rhin se dépose dans la vase et l’oubli. babel |
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jenofa France |
Posté le: 23/2/2007 09:10 | Sujet du message: RE: les chats | |
Email: verts.pb@free.fr | |
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Bon sang, mais c'est bien sur! Ceci dit, j'en reste coite!!!!!!!!!!!!
----- Message d'origine ----- Il faut d’urgence aimer parler aux chatons Les caresser Les aimer se laisser-aller caressés Les serrer au sol par la peau du coup Ou leur taper d’un doigt la joue Quand ils font « mal » (exemple en jouant avec les dents C’est du langage chat Un être vivant mammifère laissé sans communication est condamné à la folie. On fit sur des humains, des tests en ce sens vers 1930, et ce ne furent pas les nazis qui les firent, mais des nations « gentilles », les enfants élevés sans affects sont tous devenus fous Un loup que sa mère ne lèche pas est déjà mort : il ne saura pas exister. La nature telle que nous la pensons, puisque nous la pensons, n’est pas la nature. C’est une idée, une culture, au sujet de la nature (Lacan disait une supposition). La nature nous est inconnue, parce qu’entre chaque chose et mes yeux, mon cerveau nomme, classe, analyse : cultive, sarcle et bine un portrait, une binette, du monde. Cela ne veut pas dire renoncer à la forêt et aux étoiles. Cela m’amène à les aimer sans raison, ce qui ne peut se discuter, et avec biens des raisons, ce dont on peut discuter… en caressant le chat qui ronronne. Ceux qui ne parlent pas aux chats sont des tyrans : ils ont confondu leurs idées au sujet de la vie et la vie elle-même, celle dont on peut pas avoir idée comme et combien elle vit, cette vie qui glisse entre les doigts comme du sable, la vie qui est un soleil qu’on ne peut regarder que les yeux fermés, comme les amis, car leur éclat nous brûlerait le cœur et l’âme. Confondre mon idée du monde, et le monde, mon point de vue et le prisme des angles d’approches dans la prunelle des autres…c’est ainsi que sortent les couteaux, que naissent les idéologies, que meurent les espoirs des dieux, et que l’or du Rhin se dépose dans la vase et l’oubli. babel
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murielle France |
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Ben dis jean, en 1986 quand tu as fais connaissance avec notre ‘’Bibi ‘’ âgée de 3 mois, tu n’as pas ça ;-)))
La preuve c’est tout le long sa vie, elle a rejoint le Royaume des chats à l’âge de 19 ans.
Elle si douce, à chacune de tes visites, elle te fuyait… Pourtant, je me souviens bien que tu lui murmuré des Paroles à l’oreille, mais elle ne m’a jamais rien dit-;-))) Qu’avais-tu à Bibi à l’époque pour quelle soit ainsi avec Toi ? Tu me peux le dire maintenant, il y a prescription… ;-))) Bises murielle
----- Message d'origine ----- Il faut d’urgence aimer parler aux chatons Les caresser Les aimer se laisser-aller caressés Les serrer au sol par la peau du coup Ou leur taper d’un doigt la joue Quand ils font « mal » (exemple en jouant avec les dents C’est du langage chat Un être vivant mammifère laissé sans communication est condamné à la folie. On fit sur des humains, des tests en ce sens vers 1930, et ce ne furent pas les nazis qui les firent, mais des nations « gentilles », les enfants élevés sans affects sont tous devenus fous Un loup que sa mère ne lèche pas est déjà mort : il ne saura pas exister. La nature telle que nous la pensons, puisque nous la pensons, n’est pas la nature. C’est une idée, une culture, au sujet de la nature (Lacan disait une supposition). La nature nous est inconnue, parce qu’entre chaque chose et mes yeux, mon cerveau nomme, classe, analyse : cultive, sarcle et bine un portrait, une binette, du monde. Cela ne veut pas dire renoncer à la forêt et aux étoiles. Cela m’amène à les aimer sans raison, ce qui ne peut se discuter, et avec biens des raisons, ce dont on peut discuter… en caressant le chat qui ronronne. Ceux qui ne parlent pas aux chats sont des tyrans : ils ont confondu leurs idées au sujet de la vie et la vie elle-même, celle dont on peut pas avoir idée comme et combien elle vit, cette vie qui glisse entre les doigts comme du sable, la vie qui est un soleil qu’on ne peut regarder que les yeux fermés, comme les amis, car leur éclat nous brûlerait le cœur et l’âme. Confondre mon idée du monde, et le monde, mon point de vue et le prisme des angles d’approches dans la prunelle des autres…c’est ainsi que sortent les couteaux, que naissent les idéologies, que meurent les espoirs des dieux, et que l’or du Rhin se dépose dans la vase et l’oubli. babel
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babel France |
Posté le: 23/2/2007 10:35 | Sujet du message: RE: bibi et babel, un mystère... | |
Email: babel@etoiles.net | |
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Un soir, elle n'a cessé de vouloir me chasser de « son » lit : c'était notre première rencontre. De guerre lasse, je lui ai parlé en chien : la fixant dans les yeux de loin, montrant mes canines, j'ai grondé comme un chien gronde, en rentrant la tête dans les épaules. J'ai bien vu ses yeux changer d'idée à mon sujet. Dès lors, elle m'a toujours pris pour un chien… jusqu'au dernier jour... Pourtant, je lui disais en chat que je n'en étais pas un, mais elle orgueilleuse, refusait d'admettre qu'elle avait pu se laisser berner. Voià, tu sais tout maintenant... |
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Jenofa France |
Posté le: 23/2/2007 10:54 | Sujet du message: RE: bibi et babel, un mystère... | |
Email: verts.pb@free.fr | |
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euh---ça, Babel, c'est pas vraiment une explication---ni encore moins une excuse---. Chez moi, c'est la féline Poiluche qui terrorise le canin Baztan (un Briard, toudmeme!)
----- Message d'origine ----- Un soir, elle n'a cessé de vouloir me chasser de « son » lit : c'était notre première rencontre. De guerre lasse, je lui ai parlé en chien : la fixant dans les yeux de loin, montrant mes canines, j'ai grondé comme un chien gronde, en rentrant la tête dans les épaules. J'ai bien vu ses yeux changer d'idée à mon sujet. Dès lors, elle m'a toujours pris pour un chien… jusqu'au dernier jour... Pourtant, je lui disais en chat que je n'en étais pas un, mais elle orgueilleuse, refusait d'admettre qu'elle avait pu se laisser berner. Voià, tu sais tout maintenant... |
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babel France |
Posté le: 23/2/2007 10:57 | Sujet du message: RE: bibi et babel, un mystère... | |
Email: babel@etoiles.net | |
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C'était un péché de jeunesse… |
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murielle France |
Posté le: 23/2/2007 11:53 | Sujet du message: RE: bibi et babel, un mystère... | |
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« Oui, je me souviens très bien que Bibi avait dormir avec toi », c’était la princesse de la maison, tu t’en souviens…. Donc, tu as défendu ton territoire, c’est sûr elle n’a pas dû apprécier ! ;-)))
Et à Loubi notre petite chienne qui te fait tant de câlins, tu lui as parlé en quelle langue ? ;-))) murielle
----- Message d'origine ----- C'était un péché de jeunesse… |
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babel |
Posté le: 23/2/2007 12:00 | Sujet du message: Pendant ce temps en Colombie | |
Email: babel@etoiles.net | |
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Nous parlons de nos animaux de compagnies, dans un fil ouvert sur Ingrid Bettancourt. ô je ne critique pas. mais cela me donne l'impression de parler devant une salle d'attente fermée, devant les grilles d'un consulat en attendant un visa... Mme de Bettancourt sait-elle, sent-elle que nous pensons à elle. ce soir je lui dédie cette veille... |
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jenofa France |
Posté le: 24/2/2007 06:05 | Sujet du message: RE: Pendant ce temps en Colombie | |
Email: verts.pb@free.fr | |
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Babel, il ne s'agit en définitive que d'amour, de fraternité, de sororité avec tout ce qui est vivant. Mais je comprends ta gêne. Et j'en ai une autre: pourquoi tiens-tu à donner du "de" à Ingrid Bétancourt? Son nom ne comporte pas de particule. Et c'est aussi bien comme ça, non? Vous tous, permettez-moi de vous proposer ce lien: http://lesverts.fr/rubrique.php3?id_rubrique=27 Il vous permettra de visionner une vidéo du concert de Renaud dédié à Ingrid le jour anniversaire de son enlèvement. Sur scène, Renaud, bien entendu mais aussi le premier mari d'Ingrid, son fils Lorenzo ainsi que Dominique Voynet,ce qui est la moindre des choses puisque nous appartenons à la même Fédération internationale des Partis Verts. Moi aussi, je pense à Ingrid et à Clara. Je n'ai jamais passé un jour sans penser à elles depuis leur enlèvement, il y a cinq ans. Allez, bonsoir toulmonde.
----- Message d'origine ----- Nous parlons de nos animaux de compagnies, dans un fil ouvert sur Ingrid Bettancourt. ô je ne critique pas. mais cela me donne l'impression de parler devant une salle d'attente fermée, devant les grilles d'un consulat en attendant un visa... Mme de Bettancourt sait-elle, sent-elle que nous pensons à elle. ce soir je lui dédie cette veille...
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