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babel |
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Mars tantôt voudra revenir me promener Par des chemins giboulés voulus inquiétants Des nuages bas, les lueurs blanches guettant Fiers de leurs bravades : ah puissent-ils savoir Combien leurs parades ne sont que carnaval ?
Allez ! Sonnez sonnettes ! Trompettes, trompez !
Mars demain voudra encore être pardonné D’avoir pris d’assaut nos réveils et le printemps Lui-même soufflera sur les papiers s’envolant Ravivant un tison un éclat dans le soir Une autre parade pour un autre carnaval
Allez ! Tonnez tonnerres! Averses, trempez !
Mars déguisé en douceurs, viendra emporter Les bassins, les canaux, dans le frais, débordant De papiers-cristal rubis, de brumes s’élevant Jusqu’à devenir un soleil un encensoir Où déjà l’été parade son carnaval
Mars, reviens vite : je t’ai déjà pardonné, Tes colères sont des baisers de bourgeons et de fleurs Tes masques sont des comptines, des charades Comment t’en vouloir quand tu ne fais que passer ? |
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Françoise Belgique |
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Premier sourire de printemps
Tandis qu'à leurs œuvres perverses Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgré les averses, Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes, Sournoisement lorsque tout dort, II repasse des collerettes Et cisèle des boutons-d'or.
Dans le verger et dans la vigne, II s'en va, furtif perruquier, Avec une houppe de cygne, Poudrer à frimas l'amandier.
La nature au lit se repose ; Lui, descend au jardin désert Et lace les boutons de rosé Dans leur corset de velours vert.
Tout en composant des solfèges Qu'aux merles il siffle à mi-voix, II sème aux prés les perce-neige Et les violettes au bois.
Sur le cresson de la fontaine Où le cerf boit, l'oreille au guet, De sa main cachée il égrène Les grelots d'argent du muguet.
Sous l'herbe, pour que tu la cueilles, II met la fraise au teint vermeil, Et te tresse un chapeau de feuilles Pour te garantir du soleil.
Puis, lorsque sa besogne est faite, Et que son règne va finir, Au seuil d'avril tournant la tête, II dit : « Printemps, tu peux venir ! » Théophile Gautier
----- Message d'origine ----- Mars tantôt voudra revenir me promener Par des chemins giboulés voulus inquiétants Des nuages bas, les lueurs blanches guettant Fiers de leurs bravades : ah puissent-ils savoir Combien leurs parades ne sont que carnaval ?
Allez ! Sonnez sonnettes ! Trompettes, trompez !
Mars demain voudra encore être pardonné D’avoir pris d’assaut nos réveils et le printemps Lui-même soufflera sur les papiers s’envolant Ravivant un tison un éclat dans le soir Une autre parade pour un autre carnaval
Allez ! Tonnez tonnerres! Averses, trempez !
Mars déguisé en douceurs, viendra emporter Les bassins, les canaux, dans le frais, débordant De papiers-cristal rubis, de brumes s’élevant Jusqu’à devenir un soleil un encensoir Où déjà l’été parade son carnaval
Mars, reviens vite : je t’ai déjà pardonné, Tes colères sont des baisers de bourgeons et de fleurs Tes masques sont des comptines, des charades Comment t’en vouloir quand tu ne fais que passer ?
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jenofa France |
Posté le: 23/2/2007 08:41 | Sujet du message: RE: Un de mes premiers amours en poésie | |
Email: verts.pb@free.fr | |
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Au centre du village, l'église massive est surmontée d'un cadran solaire où tout un chacun peut lire " Vulnerant omnes, ultima necat " ( Toutes les heures blessent, la derniére tue. Une première église consacrée à St Vincent de Xaintes évêque de Dax existait sur l'emplacement actuel vers l'an 300. Au Xéme siècle une église plus importante fut élevée, on y retrouve quelques traces dans le soubassement et dans l'église actuelle construite après un incendie vers 1550. C'est l'une des plus anciennes églises du Pays Basque.
----- Message d'origine ----- Premier sourire de printemps
Tandis qu'à leurs œuvres perverses Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgré les averses, Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes, Sournoisement lorsque tout dort, II repasse des collerettes Et cisèle des boutons-d'or.
Dans le verger et dans la vigne, II s'en va, furtif perruquier, Avec une houppe de cygne, Poudrer à frimas l'amandier.
La nature au lit se repose ; Lui, descend au jardin désert Et lace les boutons de rosé Dans leur corset de velours vert.
Tout en composant des solfèges Qu'aux merles il siffle à mi-voix, II sème aux prés les perce-neige Et les violettes au bois.
Sur le cresson de la fontaine Où le cerf boit, l'oreille au guet, De sa main cachée il égrène Les grelots d'argent du muguet.
Sous l'herbe, pour que tu la cueilles, II met la fraise au teint vermeil, Et te tresse un chapeau de feuilles Pour te garantir du soleil.
Puis, lorsque sa besogne est faite, Et que son règne va finir, Au seuil d'avril tournant la tête, II dit : « Printemps, tu peux venir ! » Théophile Gautier
----- Message d'origine ----- Mars tantôt voudra revenir me promener Par des chemins giboulés voulus inquiétants Des nuages bas, les lueurs blanches guettant Fiers de leurs bravades : ah puissent-ils savoir Combien leurs parades ne sont que carnaval ?
Allez ! Sonnez sonnettes ! Trompettes, trompez !
Mars demain voudra encore être pardonné D’avoir pris d’assaut nos réveils et le printemps Lui-même soufflera sur les papiers s’envolant Ravivant un tison un éclat dans le soir Une autre parade pour un autre carnaval
Allez ! Tonnez tonnerres! Averses, trempez !
Mars déguisé en douceurs, viendra emporter Les bassins, les canaux, dans le frais, débordant De papiers-cristal rubis, de brumes s’élevant Jusqu’à devenir un soleil un encensoir Où déjà l’été parade son carnaval
Mars, reviens vite : je t’ai déjà pardonné, Tes colères sont des baisers de bourgeons et de fleurs Tes masques sont des comptines, des charades Comment t’en vouloir quand tu ne fais que passer ?
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