le forum de julos

Forum créé le 15/10/2003 12:08

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   Trier par date décroissante
Françoise
Belgique
Posté le:
18/2/2007 04:03
Sujet du message:
Parler d’amour avec la pierre.
Répondre            
Email:
francoise.michel@swing.be
 

Nous avons, Paule et moi, été gâtées par le poète sculpteur, Fredy Taminiaux lors de notre visite à l’expo que lui consacre en ce moment le centre culturel de Quaregnon.

Une belle preuve de l’universalité de l’amour s’est tissée plus profondément sur le voile de mes bonheurs. La conviction renforcée aussi qu’un être complet ne se construit qu’en unissant cœur, esprit et bras et l’amertume agrandie encore un peu en pensant au projets du nouveau « contrat pour l’école » de Marie Arena qui s’épuise à décréter des « savoirs de base » en lecture et calcul en oubliant tout ce qui touche aux « reliances » entre les mains et l’esprit.

Voici les mots qui me sont venus après l’ « écoutance » du cheminement de l’artiste.

Le dessin, l’aube d’une création, se pose d’abord sur la feuille blanche avant de murmurer la poésie, celle qui déjà ébauche l’histoire et féconde la sculpture.

Il faut alors prendre la route du ventre de la terre où sont enfouies les graines de vie, conservées depuis des millénaires. Faire accoucher la carrière. Aller à la rencontre de la pierre, qu’y est endormie, la réveiller en lui parlant d’amour. Trouver sa partie la plus aimante, la questionner du bout de l’outil jusqu’à ce qu’elle réponde en chantant. Alors, en résonance avec l’appel du poète sculpteur s’établira le premier dialogue entre les amoureux en début d’une nouvelle histoire. Le premier dialogue, celui qui restera secrètement dans leurs mémoires, celui que nul autre qu’eux ne connaîtront, celui qui fera qu’ils se choisiront sans même comprendre vraiment le pourquoi. Elle lui murmurera « je suis là et je deviendrai entre tes doigts ce que tu feras de moi » « Tu découvriras ma beauté au fur et à mesure de ton travail de sage femme, toi l’homme sage, tu me mettras au monde. Lorsque ton travail sera terminé, je m’exposerai au regard de la cité, au touché des passants, à la rêverie des promeneurs citadins. »

Ce premier dialogue sera l’étincelle de la création, la poussière d’étoile d’où jaillira une nouvelle constellation dans l’univers de l’art.

Alors seulement pourra commencer le lourd travail de la mise en forme. Celui qui crevasse les mains, use les yeux, et courbe le dos. Lourd travail mais qui s’apparente si bien au travail d'une couturière, Imaginer le modèle, le dessiner, en faire un patron pour guider la taille, et finir par ciseler en dentelle. Pas étonnant que Fredy Taminiaux ai choisi pour compagne une couturière aux amies dentellières.

Hier soir, il a amené de l'eau au moulin de ma pensée. Le manuel et l'intellectuel, le concret et l'abstrait sont comme l'homme et la femme, ils ont besoin de se rencontrer, de s’aimer pour créer. Fredy le dit si bien « créer, c’est offrir un futur au présent »

Fredy nous confie qu’il prépare une conférence sur la beauté. Dès qu’il nous tient au courant de son agenda…. Je vous en informe.

Merci Fredy.


 

Bernard
Belgique
Posté le:
18/2/2007 06:05
Sujet du message:
RE: Parler d’amour avec la pierre.
Répondre            
 
J'ai été voir son site. Il habite en France. Oui mais à deux pas de Chimay. Accès : depuis Bruxelles, vous suivez le canal - le nouveau et l'ancien - sur environ 40 kilomètres, puis vous prenez le RV1, en pleine botte du Hainaut, toujours direction Sud, c'est tout droit... enfin presque...

----- Message d'origine -----

Nous avons, Paule et moi, été gâtées par le poète sculpteur, Fredy Taminiaux lors de notre visite à l’expo que lui consacre en ce moment le centre culturel de Quaregnon.

Une belle preuve de l’universalité de l’amour s’est tissée plus profondément sur le voile de mes bonheurs. La conviction renforcée aussi qu’un être complet ne se construit qu’en unissant cœur, esprit et bras et l’amertume agrandie encore un peu en pensant au projets du nouveau « contrat pour l’école » de Marie Arena qui s’épuise à décréter des « savoirs de base » en lecture et calcul en oubliant tout ce qui touche aux « reliances » entre les mains et l’esprit.

Voici les mots qui me sont venus après l’ « écoutance » du cheminement de l’artiste.

Le dessin, l’aube d’une création, se pose d’abord sur la feuille blanche avant de murmurer la poésie, celle qui déjà ébauche l’histoire et féconde la sculpture.

Il faut alors prendre la route du ventre de la terre où sont enfouies les graines de vie, conservées depuis des millénaires. Faire accoucher la carrière. Aller à la rencontre de la pierre, qu’y est endormie, la réveiller en lui parlant d’amour. Trouver sa partie la plus aimante, la questionner du bout de l’outil jusqu’à ce qu’elle réponde en chantant. Alors, en résonance avec l’appel du poète sculpteur s’établira le premier dialogue entre les amoureux en début d’une nouvelle histoire. Le premier dialogue, celui qui restera secrètement dans leurs mémoires, celui que nul autre qu’eux ne connaîtront, celui qui fera qu’ils se choisiront sans même comprendre vraiment le pourquoi. Elle lui murmurera « je suis là et je deviendrai entre tes doigts ce que tu feras de moi » « Tu découvriras ma beauté au fur et à mesure de ton travail de sage femme, toi l’homme sage, tu me mettras au monde. Lorsque ton travail sera terminé, je m’exposerai au regard de la cité, au touché des passants, à la rêverie des promeneurs citadins. »

Ce premier dialogue sera l’étincelle de la création, la poussière d’étoile d’où jaillira une nouvelle constellation dans l’univers de l’art.

Alors seulement pourra commencer le lourd travail de la mise en forme. Celui qui crevasse les mains, use les yeux, et courbe le dos. Lourd travail mais qui s’apparente si bien au travail d'une couturière, Imaginer le modèle, le dessiner, en faire un patron pour guider la taille, et finir par ciseler en dentelle. Pas étonnant que Fredy Taminiaux ai choisi pour compagne une couturière aux amies dentellières.

Hier soir, il a amené de l'eau au moulin de ma pensée. Le manuel et l'intellectuel, le concret et l'abstrait sont comme l'homme et la femme, ils ont besoin de se rencontrer, de s’aimer pour créer. Fredy le dit si bien « créer, c’est offrir un futur au présent »

Fredy nous confie qu’il prépare une conférence sur la beauté. Dès qu’il nous tient au courant de son agenda…. Je vous en informe.

Merci Fredy.



 

babel
Posté le:
18/2/2007 07:22
Sujet du message:
le site pour l'amour avec la pierre.
Répondre            
Site Internet:
http://users.swing.be/fredy.taminiaux/
parce que
il n'est de vrai que l'amour
ce soir, revenu de loin dans l'intime, je le vois bien
conjugué à l'amitier, à l'aimer, à l'affectionner, à l'écrire, à le creuser
il n'est de vrai que l'amour
http://users.swing.be/fredy.taminiaux/
 

jenofa
France
Posté le:
18/2/2007 08:02
Sujet du message:
RE: Parler d’amour avec la pierre.
Répondre            
Email:
verts.pb@free.fr
 
Louis Jouvet disait "Un homme qui ne peut rien faire de ses mains ne peut avoir que des idées fausses"


----- Message d'origine -----

Nous avons, Paule et moi, été gâtées par le poète sculpteur, Fredy Taminiaux lors de notre visite à l’expo que lui consacre en ce moment le centre culturel de Quaregnon.

Une belle preuve de l’universalité de l’amour s’est tissée plus profondément sur le voile de mes bonheurs. La conviction renforcée aussi qu’un être complet ne se construit qu’en unissant cœur, esprit et bras et l’amertume agrandie encore un peu en pensant au projets du nouveau « contrat pour l’école » de Marie Arena qui s’épuise à décréter des « savoirs de base » en lecture et calcul en oubliant tout ce qui touche aux « reliances » entre les mains et l’esprit.

Voici les mots qui me sont venus après l’ « écoutance » du cheminement de l’artiste.

Le dessin, l’aube d’une création, se pose d’abord sur la feuille blanche avant de murmurer la poésie, celle qui déjà ébauche l’histoire et féconde la sculpture.

Il faut alors prendre la route du ventre de la terre où sont enfouies les graines de vie, conservées depuis des millénaires. Faire accoucher la carrière. Aller à la rencontre de la pierre, qu’y est endormie, la réveiller en lui parlant d’amour. Trouver sa partie la plus aimante, la questionner du bout de l’outil jusqu’à ce qu’elle réponde en chantant. Alors, en résonance avec l’appel du poète sculpteur s’établira le premier dialogue entre les amoureux en début d’une nouvelle histoire. Le premier dialogue, celui qui restera secrètement dans leurs mémoires, celui que nul autre qu’eux ne connaîtront, celui qui fera qu’ils se choisiront sans même comprendre vraiment le pourquoi. Elle lui murmurera « je suis là et je deviendrai entre tes doigts ce que tu feras de moi » « Tu découvriras ma beauté au fur et à mesure de ton travail de sage femme, toi l’homme sage, tu me mettras au monde. Lorsque ton travail sera terminé, je m’exposerai au regard de la cité, au touché des passants, à la rêverie des promeneurs citadins. »

Ce premier dialogue sera l’étincelle de la création, la poussière d’étoile d’où jaillira une nouvelle constellation dans l’univers de l’art.

Alors seulement pourra commencer le lourd travail de la mise en forme. Celui qui crevasse les mains, use les yeux, et courbe le dos. Lourd travail mais qui s’apparente si bien au travail d'une couturière, Imaginer le modèle, le dessiner, en faire un patron pour guider la taille, et finir par ciseler en dentelle. Pas étonnant que Fredy Taminiaux ai choisi pour compagne une couturière aux amies dentellières.

Hier soir, il a amené de l'eau au moulin de ma pensée. Le manuel et l'intellectuel, le concret et l'abstrait sont comme l'homme et la femme, ils ont besoin de se rencontrer, de s’aimer pour créer. Fredy le dit si bien « créer, c’est offrir un futur au présent »

Fredy nous confie qu’il prépare une conférence sur la beauté. Dès qu’il nous tient au courant de son agenda…. Je vous en informe.

Merci Fredy.



 

jenofa
France
Posté le:
18/2/2007 08:13
Sujet du message:
RE: Parler d’amour avec la pierre.
Répondre            
Email:
verts.pb@free.fr
 

Aux confins du Pays Basque, du Béarn et de Landes, point de carrières de pierres mais des gravières. Pour construire autoroutes, 2x2voies et autres routes à grand gabarit, TGV sur des voies nouvelles, alors qu'on ferme l'une après l'autre les petites lignes ferroviaires qui irriguaient le paysage.
Ici, le minéral est maudit.
De mon enfance dans l'Oise(pas très loin des Ardennes, après tout), j'ai souvenir des carrières de sable et des lapins de garenne atteints de myxomatose qui tentaient de cacher leur agonie dans les galeries.

----- Message d'origine -----
J'ai été voir son site. Il habite en France. Oui mais à deux pas de Chimay. Accès : depuis Bruxelles, vous suivez le canal - le nouveau et l'ancien - sur environ 40 kilomètres, puis vous prenez le RV1, en pleine botte du Hainaut, toujours direction Sud, c'est tout droit... enfin presque...

----- Message d'origine -----

Nous avons, Paule et moi, été gâtées par le poète sculpteur, Fredy Taminiaux lors de notre visite à l’expo que lui consacre en ce moment le centre culturel de Quaregnon.

Une belle preuve de l’universalité de l’amour s’est tissée plus profondément sur le voile de mes bonheurs. La conviction renforcée aussi qu’un être complet ne se construit qu’en unissant cœur, esprit et bras et l’amertume agrandie encore un peu en pensant au projets du nouveau « contrat pour l’école » de Marie Arena qui s’épuise à décréter des « savoirs de base » en lecture et calcul en oubliant tout ce qui touche aux « reliances » entre les mains et l’esprit.

Voici les mots qui me sont venus après l’ « écoutance » du cheminement de l’artiste.

Le dessin, l’aube d’une création, se pose d’abord sur la feuille blanche avant de murmurer la poésie, celle qui déjà ébauche l’histoire et féconde la sculpture.

Il faut alors prendre la route du ventre de la terre où sont enfouies les graines de vie, conservées depuis des millénaires. Faire accoucher la carrière. Aller à la rencontre de la pierre, qu’y est endormie, la réveiller en lui parlant d’amour. Trouver sa partie la plus aimante, la questionner du bout de l’outil jusqu’à ce qu’elle réponde en chantant. Alors, en résonance avec l’appel du poète sculpteur s’établira le premier dialogue entre les amoureux en début d’une nouvelle histoire. Le premier dialogue, celui qui restera secrètement dans leurs mémoires, celui que nul autre qu’eux ne connaîtront, celui qui fera qu’ils se choisiront sans même comprendre vraiment le pourquoi. Elle lui murmurera « je suis là et je deviendrai entre tes doigts ce que tu feras de moi » « Tu découvriras ma beauté au fur et à mesure de ton travail de sage femme, toi l’homme sage, tu me mettras au monde. Lorsque ton travail sera terminé, je m’exposerai au regard de la cité, au touché des passants, à la rêverie des promeneurs citadins. »

Ce premier dialogue sera l’étincelle de la création, la poussière d’étoile d’où jaillira une nouvelle constellation dans l’univers de l’art.

Alors seulement pourra commencer le lourd travail de la mise en forme. Celui qui crevasse les mains, use les yeux, et courbe le dos. Lourd travail mais qui s’apparente si bien au travail d'une couturière, Imaginer le modèle, le dessiner, en faire un patron pour guider la taille, et finir par ciseler en dentelle. Pas étonnant que Fredy Taminiaux ai choisi pour compagne une couturière aux amies dentellières.

Hier soir, il a amené de l'eau au moulin de ma pensée. Le manuel et l'intellectuel, le concret et l'abstrait sont comme l'homme et la femme, ils ont besoin de se rencontrer, de s’aimer pour créer. Fredy le dit si bien « créer, c’est offrir un futur au présent »

Fredy nous confie qu’il prépare une conférence sur la beauté. Dès qu’il nous tient au courant de son agenda…. Je vous en informe.

Merci Fredy.




 

lazuly
Belgique
Posté le:
18/2/2007 08:58
Sujet du message:
RE: Parler d’amour avec la pierre.
Répondre            
Email:
saphirvd-lazulyblog@yahoo.fr
 
Une autre que j'aime beaucoup aussi, de Lamartine: "Celui qui peut créer dédaigne de détruire".

----- Message d'origine -----
Louis Jouvet disait "Un homme qui ne peut rien faire de ses mains ne peut avoir que des idées fausses"


----- Message d'origine -----

Nous avons, Paule et moi, été gâtées par le poète sculpteur, Fredy Taminiaux lors de notre visite à l’expo que lui consacre en ce moment le centre culturel de Quaregnon.

Une belle preuve de l’universalité de l’amour s’est tissée plus profondément sur le voile de mes bonheurs. La conviction renforcée aussi qu’un être complet ne se construit qu’en unissant cœur, esprit et bras et l’amertume agrandie encore un peu en pensant au projets du nouveau « contrat pour l’école » de Marie Arena qui s’épuise à décréter des « savoirs de base » en lecture et calcul en oubliant tout ce qui touche aux « reliances » entre les mains et l’esprit.

Voici les mots qui me sont venus après l’ « écoutance » du cheminement de l’artiste.

Le dessin, l’aube d’une création, se pose d’abord sur la feuille blanche avant de murmurer la poésie, celle qui déjà ébauche l’histoire et féconde la sculpture.

Il faut alors prendre la route du ventre de la terre où sont enfouies les graines de vie, conservées depuis des millénaires. Faire accoucher la carrière. Aller à la rencontre de la pierre, qu’y est endormie, la réveiller en lui parlant d’amour. Trouver sa partie la plus aimante, la questionner du bout de l’outil jusqu’à ce qu’elle réponde en chantant. Alors, en résonance avec l’appel du poète sculpteur s’établira le premier dialogue entre les amoureux en début d’une nouvelle histoire. Le premier dialogue, celui qui restera secrètement dans leurs mémoires, celui que nul autre qu’eux ne connaîtront, celui qui fera qu’ils se choisiront sans même comprendre vraiment le pourquoi. Elle lui murmurera « je suis là et je deviendrai entre tes doigts ce que tu feras de moi » « Tu découvriras ma beauté au fur et à mesure de ton travail de sage femme, toi l’homme sage, tu me mettras au monde. Lorsque ton travail sera terminé, je m’exposerai au regard de la cité, au touché des passants, à la rêverie des promeneurs citadins. »

Ce premier dialogue sera l’étincelle de la création, la poussière d’étoile d’où jaillira une nouvelle constellation dans l’univers de l’art.

Alors seulement pourra commencer le lourd travail de la mise en forme. Celui qui crevasse les mains, use les yeux, et courbe le dos. Lourd travail mais qui s’apparente si bien au travail d'une couturière, Imaginer le modèle, le dessiner, en faire un patron pour guider la taille, et finir par ciseler en dentelle. Pas étonnant que Fredy Taminiaux ai choisi pour compagne une couturière aux amies dentellières.

Hier soir, il a amené de l'eau au moulin de ma pensée. Le manuel et l'intellectuel, le concret et l'abstrait sont comme l'homme et la femme, ils ont besoin de se rencontrer, de s’aimer pour créer. Fredy le dit si bien « créer, c’est offrir un futur au présent »

Fredy nous confie qu’il prépare une conférence sur la beauté. Dès qu’il nous tient au courant de son agenda…. Je vous en informe.

Merci Fredy.




 

Bernard
Belgique
Posté le:
18/2/2007 08:58
Sujet du message:
Parler d’amour avec la pierre du rasoir.
Répondre            
 
On pourrait dire la même chose de l'homme qui ne sait pas rouler à vélo, hein Jean ! Quelque chose comme : "Bernard-le-cinglé-speedé disait : "Un homme qui ne peut tenir en équilibre sur une bicyclette ne peut être qu'en déséquilibre dans ses pensées..."

Méchant ? Meuuunon, si je tiens en équilibre sur un vélo, l'équilibre de mon cerveau, lui, ne tient qu'à un fil, le fil conducteur de mes idées. Et avec le temps, il est comme le fil de mon rasoir, il s'émousse ! Normal d'ailleurs, je me rase encore à la mousse...

A vous le studio.

----- Message d'origine -----
Louis Jouvet disait "Un homme qui ne peut rien faire de ses mains ne peut avoir que des idées fausses"
 

Bernard
Belgique
Posté le:
18/2/2007 08:59
Sujet du message:
Créer... détruire...
Répondre            
 
Ca dépend quoi... ;-)

----- Message d'origine -----
Une autre que j'aime beaucoup aussi, de Lamartine: "Celui qui peut créer dédaigne de détruire".

----- Message d'origine -----
Louis Jouvet disait "Un homme qui ne peut rien faire de ses mains ne peut avoir que des idées fausses"


----- Message d'origine -----

Nous avons, Paule et moi, été gâtées par le poète sculpteur, Fredy Taminiaux lors de notre visite à l’expo que lui consacre en ce moment le centre culturel de Quaregnon.

Une belle preuve de l’universalité de l’amour s’est tissée plus profondément sur le voile de mes bonheurs. La conviction renforcée aussi qu’un être complet ne se construit qu’en unissant cœur, esprit et bras et l’amertume agrandie encore un peu en pensant au projets du nouveau « contrat pour l’école » de Marie Arena qui s’épuise à décréter des « savoirs de base » en lecture et calcul en oubliant tout ce qui touche aux « reliances » entre les mains et l’esprit.

Voici les mots qui me sont venus après l’ « écoutance » du cheminement de l’artiste.

Le dessin, l’aube d’une création, se pose d’abord sur la feuille blanche avant de murmurer la poésie, celle qui déjà ébauche l’histoire et féconde la sculpture.

Il faut alors prendre la route du ventre de la terre où sont enfouies les graines de vie, conservées depuis des millénaires. Faire accoucher la carrière. Aller à la rencontre de la pierre, qu’y est endormie, la réveiller en lui parlant d’amour. Trouver sa partie la plus aimante, la questionner du bout de l’outil jusqu’à ce qu’elle réponde en chantant. Alors, en résonance avec l’appel du poète sculpteur s’établira le premier dialogue entre les amoureux en début d’une nouvelle histoire. Le premier dialogue, celui qui restera secrètement dans leurs mémoires, celui que nul autre qu’eux ne connaîtront, celui qui fera qu’ils se choisiront sans même comprendre vraiment le pourquoi. Elle lui murmurera « je suis là et je deviendrai entre tes doigts ce que tu feras de moi » « Tu découvriras ma beauté au fur et à mesure de ton travail de sage femme, toi l’homme sage, tu me mettras au monde. Lorsque ton travail sera terminé, je m’exposerai au regard de la cité, au touché des passants, à la rêverie des promeneurs citadins. »

Ce premier dialogue sera l’étincelle de la création, la poussière d’étoile d’où jaillira une nouvelle constellation dans l’univers de l’art.

Alors seulement pourra commencer le lourd travail de la mise en forme. Celui qui crevasse les mains, use les yeux, et courbe le dos. Lourd travail mais qui s’apparente si bien au travail d'une couturière, Imaginer le modèle, le dessiner, en faire un patron pour guider la taille, et finir par ciseler en dentelle. Pas étonnant que Fredy Taminiaux ai choisi pour compagne une couturière aux amies dentellières.

Hier soir, il a amené de l'eau au moulin de ma pensée. Le manuel et l'intellectuel, le concret et l'abstrait sont comme l'homme et la femme, ils ont besoin de se rencontrer, de s’aimer pour créer. Fredy le dit si bien « créer, c’est offrir un futur au présent »

Fredy nous confie qu’il prépare une conférence sur la beauté. Dès qu’il nous tient au courant de son agenda…. Je vous en informe.

Merci Fredy.





 

babel
Posté le:
19/2/2007 08:50
Sujet du message:
Mdame, i m'embête
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
Alors donc précisons
1- je n'ai aucune conduite, ni intéreure ni extréieure
2- l'oreille interne est soudée chez moi à l'oreille intime, donc dans la musique des
sphères (oui, tu peux dire "Jean de la luuuune ", si ça te fais rire), donc, tout véhicule
demandant de l'équilibre est assigné au rôle de propulseur : j'ai à chacun de mes
essais (jusqu'à l'âge de 17 ans, et une fois à 30 ans), connu l'ivresse de deux mètres
(et soixante quinze centimètres, mon record) sans tomber avant mais dans le roncier,
les orties, les herbes, le bas-côté...
3- je suis un sper-héros inutile : j'ai une vision sélective : distraction + mirettes en
berne = regard réveur (tu parles, même à dix mètres, miss France passe incognito
dans mon champ de vision)... Total, en copilote, je réussis à lire les pannéeaux quand
c'est trop tard, ou alors j'oublie parce que ce que je vois (car je vois quand même, mais
très courbe, et avec des mises au point aléatoire, c'est de la diaphorie) est sibeau, ou
alors je me récite des poèmes que j'aime, je me repasse en mémoire un tabelau, une
musique, ou rien mais intensément rien que..tiens, on est perdu, ah oui, il eut fallu
tourner..

donc, Bernard, se moquer ainsi d'un infirme, c'est petit, petit petit, petit, riquiqui
comme ça...

et venant, sniff, de t; sniff, de Chtchouuu, sniif, d'un vieux poto, ouch, sniff, ça me fait
de la peine, voilà,
c'est pô gentil, moi je dis...
 

Françoise
Belgique
Posté le:
20/2/2007 01:05
Sujet du message:
RE: Mdame, i m'embête
Répondre            
Email:
francoise.michel@swing.be
 
Pleure pas mon petit. Tu me fait penser à un de mes amis aveugle. c'est lui qui m'a emmené skier, m'a appris à vaincre ma peur de nager là où je n'avais pas pied et m'a servi de guide en montagne. C'est avec lui que j'ai fait ma première ascension sur le rocher du mérinos à Freyr
C'est avec lui qui est sans yeux que j'ai pu vaincre la plus grosse partie des peurs qui étaient en moi.
Nous sommes tous des handicapés de quelque chose. nous sommes tous des sans quelque chose. L'essentiel n'est-il pas de partager ce que l'on a?





----- Message d'origine -----
Alors donc précisons
1- je n'ai aucune conduite, ni intéreure ni extréieure
2- l'oreille interne est soudée chez moi à l'oreille intime, donc dans la musique des
sphères (oui, tu peux dire "Jean de la luuuune ", si ça te fais rire), donc, tout véhicule
demandant de l'équilibre est assigné au rôle de propulseur : j'ai à chacun de mes
essais (jusqu'à l'âge de 17 ans, et une fois à 30 ans), connu l'ivresse de deux mètres
(et soixante quinze centimètres, mon record) sans tomber avant mais dans le roncier,
les orties, les herbes, le bas-côté...
3- je suis un sper-héros inutile : j'ai une vision sélective : distraction + mirettes en
berne = regard réveur (tu parles, même à dix mètres, miss France passe incognito
dans mon champ de vision)... Total, en copilote, je réussis à lire les pannéeaux quand
c'est trop tard, ou alors j'oublie parce que ce que je vois (car je vois quand même, mais
très courbe, et avec des mises au point aléatoire, c'est de la diaphorie) est sibeau, ou
alors je me récite des poèmes que j'aime, je me repasse en mémoire un tabelau, une
musique, ou rien mais intensément rien que..tiens, on est perdu, ah oui, il eut fallu
tourner..

donc, Bernard, se moquer ainsi d'un infirme, c'est petit, petit petit, petit, riquiqui
comme ça...

et venant, sniff, de t; sniff, de Chtchouuu, sniif, d'un vieux poto, ouch, sniff, ça me fait
de la peine, voilà,
c'est pô gentil, moi je dis...
 

Françoise
Belgique
Posté le:
20/2/2007 01:12
Sujet du message:
RE: Mdame, i m'embête
Répondre            
Email:
francoise.michel@swing.be
 
Oupsss même les fautes d'orthographe, ici, on se les partage.
Z'avez vu?

----- Message d'origine -----
Pleure pas mon petit. Tu me fais penser à un de mes amis aveugle. c'est lui qui m'a emmené skier, m'a appris à vaincre ma peur de nager là où je n'avais pas pied et m'a servi de guide en montagne. C'est avec lui que j'ai fait ma première ascension sur le rocher du mérinos à Freyr
C'est avec lui qui est sans yeux que j'ai pu vaincre la plus grosse partie des peurs qui étaient en moi.
Nous sommes tous des handicapés de quelque chose. nous sommes tous des sans quelque chose. L'essentiel n'est-il pas de partager ce que l'on a?





----- Message d'origine -----
Alors donc précisons
1- je n'ai aucune conduite, ni intéreure ni extréieure
2- l'oreille interne est soudée chez moi à l'oreille intime, donc dans la musique des
sphères (oui, tu peux dire "Jean de la luuuune ", si ça te fais rire), donc, tout véhicule
demandant de l'équilibre est assigné au rôle de propulseur : j'ai à chacun de mes
essais (jusqu'à l'âge de 17 ans, et une fois à 30 ans), connu l'ivresse de deux mètres
(et soixante quinze centimètres, mon record) sans tomber avant mais dans le roncier,
les orties, les herbes, le bas-côté...
3- je suis un sper-héros inutile : j'ai une vision sélective : distraction + mirettes en
berne = regard réveur (tu parles, même à dix mètres, miss France passe incognito
dans mon champ de vision)... Total, en copilote, je réussis à lire les pannéeaux quand
c'est trop tard, ou alors j'oublie parce que ce que je vois (car je vois quand même, mais
très courbe, et avec des mises au point aléatoire, c'est de la diaphorie) est sibeau, ou
alors je me récite des poèmes que j'aime, je me repasse en mémoire un tabelau, une
musique, ou rien mais intensément rien que..tiens, on est perdu, ah oui, il eut fallu
tourner..

donc, Bernard, se moquer ainsi d'un infirme, c'est petit, petit petit, petit, riquiqui
comme ça...

et venant, sniff, de t; sniff, de Chtchouuu, sniif, d'un vieux poto, ouch, sniff, ça me fait
de la peine, voilà,
c'est pô gentil, moi je dis...

 

Bernard
Belgique
Posté le:
20/2/2007 04:12
Sujet du message:
RE: Mdame, i m'embête
Répondre            
 
:-)))

Je voulais répondre un peu dans le genre, mais Françoise, tu m'as devancé, et de loin ! Waow !

("Pleure pas mon petit..." :-))))))))

----- Message d'origine -----
Pleure pas mon petit. Tu me fait penser à un de mes amis aveugle. c'est lui qui m'a emmené skier, m'a appris à vaincre ma peur de nager là où je n'avais pas pied et m'a servi de guide en montagne. C'est avec lui que j'ai fait ma première ascension sur le rocher du mérinos à Freyr
C'est avec lui qui est sans yeux que j'ai pu vaincre la plus grosse partie des peurs qui étaient en moi.
Nous sommes tous des handicapés de quelque chose. nous sommes tous des sans quelque chose. L'essentiel n'est-il pas de partager ce que l'on a?





----- Message d'origine -----
Alors donc précisons
1- je n'ai aucune conduite, ni intéreure ni extréieure
2- l'oreille interne est soudée chez moi à l'oreille intime, donc dans la musique des
sphères (oui, tu peux dire "Jean de la luuuune ", si ça te fais rire), donc, tout véhicule
demandant de l'équilibre est assigné au rôle de propulseur : j'ai à chacun de mes
essais (jusqu'à l'âge de 17 ans, et une fois à 30 ans), connu l'ivresse de deux mètres
(et soixante quinze centimètres, mon record) sans tomber avant mais dans le roncier,
les orties, les herbes, le bas-côté...
3- je suis un sper-héros inutile : j'ai une vision sélective : distraction + mirettes en
berne = regard réveur (tu parles, même à dix mètres, miss France passe incognito
dans mon champ de vision)... Total, en copilote, je réussis à lire les pannéeaux quand
c'est trop tard, ou alors j'oublie parce que ce que je vois (car je vois quand même, mais
très courbe, et avec des mises au point aléatoire, c'est de la diaphorie) est sibeau, ou
alors je me récite des poèmes que j'aime, je me repasse en mémoire un tabelau, une
musique, ou rien mais intensément rien que..tiens, on est perdu, ah oui, il eut fallu
tourner..

donc, Bernard, se moquer ainsi d'un infirme, c'est petit, petit petit, petit, riquiqui
comme ça...

et venant, sniff, de t; sniff, de Chtchouuu, sniif, d'un vieux poto, ouch, sniff, ça me fait
de la peine, voilà,
c'est pô gentil, moi je dis...

 

Bernard
Belgique
Posté le:
20/2/2007 04:13
Sujet du message:
RE: Mdame, i m'embête
Répondre            
 
Non, chuis handicapé de l'orto, m'dame.

----- Message d'origine -----
Oupsss même les fautes d'orthographe, ici, on se les partage.
Z'avez vu?

----- Message d'origine -----
Pleure pas mon petit. Tu me fais penser à un de mes amis aveugle. c'est lui qui m'a emmené skier, m'a appris à vaincre ma peur de nager là où je n'avais pas pied et m'a servi de guide en montagne. C'est avec lui que j'ai fait ma première ascension sur le rocher du mérinos à Freyr
C'est avec lui qui est sans yeux que j'ai pu vaincre la plus grosse partie des peurs qui étaient en moi.
Nous sommes tous des handicapés de quelque chose. nous sommes tous des sans quelque chose. L'essentiel n'est-il pas de partager ce que l'on a?





----- Message d'origine -----
Alors donc précisons
1- je n'ai aucune conduite, ni intéreure ni extréieure
2- l'oreille interne est soudée chez moi à l'oreille intime, donc dans la musique des
sphères (oui, tu peux dire "Jean de la luuuune ", si ça te fais rire), donc, tout véhicule
demandant de l'équilibre est assigné au rôle de propulseur : j'ai à chacun de mes
essais (jusqu'à l'âge de 17 ans, et une fois à 30 ans), connu l'ivresse de deux mètres
(et soixante quinze centimètres, mon record) sans tomber avant mais dans le roncier,
les orties, les herbes, le bas-côté...
3- je suis un sper-héros inutile : j'ai une vision sélective : distraction + mirettes en
berne = regard réveur (tu parles, même à dix mètres, miss France passe incognito
dans mon champ de vision)... Total, en copilote, je réussis à lire les pannéeaux quand
c'est trop tard, ou alors j'oublie parce que ce que je vois (car je vois quand même, mais
très courbe, et avec des mises au point aléatoire, c'est de la diaphorie) est sibeau, ou
alors je me récite des poèmes que j'aime, je me repasse en mémoire un tabelau, une
musique, ou rien mais intensément rien que..tiens, on est perdu, ah oui, il eut fallu
tourner..

donc, Bernard, se moquer ainsi d'un infirme, c'est petit, petit petit, petit, riquiqui
comme ça...

et venant, sniff, de t; sniff, de Chtchouuu, sniif, d'un vieux poto, ouch, sniff, ça me fait
de la peine, voilà,
c'est pô gentil, moi je dis...


 

babel
Posté le:
20/2/2007 07:15
Sujet du message:
RE: Mdame, i m'embête
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
"Non, chuis handicapé de l'orto, m'dame."


bien fé
Allah est grand,
bien fé
mais que d'un pouce de haut, puisqu'un inch allah
et c'est ton destin, ouais, ziva !!!!

on a tous un défaut quelqueux par

 

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