Il ne m’a fallu que 2 soirées pour parcourir « la promesse faite à ma sœur » 2 soirées pour suivre les traces d’une famille mutilée par la monstruosité de la haine dictée par le pouvoir de quelques uns.
«… Même le visage des statues n’avait pas échappé aux ravages de la violence… » «… Je me sentais prisonnier de ma liberté… » «… Elle sortit de sa poche 6 cartes d’identités maculées de sang séché. C’était le seul souvenir qui lui restait des siens… »
Ces phrases et tant d’autres résonnent en moi bien au-delà du récit.
Il y a la déchirure, il y a la recherche des points de suture, il y a des blessures si profondes que la cicatrice reste ouverte à tant de points d’interrogation.
Comment la conscience personnelle peut-elle vivre dans l’inconscience collective ? Que devient la conscience collective détournée par l’inconscience de quelques uns ? L’émotion est forte.
Merci à Joseph Ndwaniye pour ce témoignage. |