le forum de julos

Forum créé le 15/10/2003 12:08

Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Outils webmasters Compteur Chat Forum Sondage Découverte Référeur


M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum

Message précédent


  Pages: 1
Poster un nouveau message Répondre au message
Auteur Message
   Trier par date décroissante
babel
Posté le:
11/2/2007 03:36
Sujet du message:
avec la permission d'Agnès
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
Voilà le poème bilingue, dont j'avais posté ici une version moins finale en son temps.
C'est un des amours post-industriels.
Caché dans ce petit coin de forum, Julos, je voudrais te remercier d'avoir créé un
ouvroir, où nous pouvons être sérieusement légers et inversement. Il serait facile pour
qui passe de s'étonner, de te chercher. Tu n'es pas loin, tu es dans l'espace créé. On dit
que les dieux ont créé la terre comme la mer, les continents : en se retirant. Et toi, tu
te fais silence, venant dire combien Sarx-cosi te tape sur les nerfs, puis tu tends la
page à d'autre. Nul n'oublie que nous sommes dans cet espace que tu as découpé :
inutile de se forcer pour coller à une image pré-établie, inutile de se chamailler une
première place puisqu'il n'en est pas de dernière. Si nous sommes là, causant de ces
mots-là, c'est que nous avons aimé et aimons encore tes virelangues, les rimes où tu
nous as surpris, la bienveillance et la certitude que l'avenir a changé de berceau. J'aime
quand ceux qui ont la manie du beau langage croisent les mots avec ceux qui ont tout
simplement quelque chose à dire. J'aime quand ces derniers sont réchauffés par le bout
du coeur et qu'ils nous donnent des poèmes, des coups de gueule, des coups de coeur,
des informations, parfois en se croyant "petits dans l'écriture" : pourtant nul n'est petit
ni grand. Nous sommes autour de la table, c'est tout. La connaissance des règles de la
langue française ne prive aucun ici de faire des fautes de frappe, des erreurs. Et
alors…?
Le plus agréable est cette présence de bienveillance, même dans le désaccord.
C'est comme ça qu'un jour de décembre, j'ai rejoint Agnès la belgo-anglaise au Père
Lachaise, qui a relu et affiné la partie anglaise de ces strophes.
J'ai eu beaucoup de plaisirs à écrire ce poème bilingue, beaucoup de plaisirs différents
: celui des mots, celui de la rencontre évoquée, juste avant ton spectacle au théâtre du
XXe à Paris, celui de le partager avec les étourneaux de ce forum, alors, Julos, merci.
Voilà, maintenant, c'est parti pour le bilingue....
--------------




Le remembrement des souvenirs



Agnès, in December, so I do remember
Looking for ways through Abelard’s joking voice
Sous les grands arbres debout comme James Joyce
Avec Robert riant dans le téléphone
We foggy sought till nobody’s lonesome
Anymore. Et nulle mort
Pour nous voler un tel trésor.

Les lampadaires écrivaient des ombres d’ambre
Au Père Lachaise, écoutant Héloïse
And past was sitting, still recounting, but time is…
Août va mûrir : nous cueillerons septembre
When should I pass through the racks of remember
La vie a tellement de cœur
Here, in the glow of a flower

Sous nos pieds étendues alentour des arbres
Des feuilles sourdes bordent les lits de marbre
The frozen coats, wounds of yore where ran the sap
L’oubli fait à la racine une sape
So we shouldn’t be more than vanished Lords
We shouldn’t lie anymore
La vraie fin est la fin’amor

We’re walking in the garlic and thyme scents
La garrigue de juin : bouquet à dix cents
Violettes, coquelicots et nénuphars :
Les amours d’Héloïse et d’Abélard,
Learning us how to gather tufts of lightly hearts
My dear friends, in December
You know… I wish : remember !
 

Poster un nouveau message Répondre au message
  Pages: 1

M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum

Message précédent