Bonjour Françoise :-) Que le monde est petit, je ne savais pas que tu étais enseignante? Ou que, en tout cas, tu avais une activité en lien avec l'enseignement :-)
Merci pour ton message, c'est le premier écho que j'en ai reçu :-) C'est Eric Van den Berg, mon (ancien)(et excellent) prof de graphisme, et qui est membre de CGé, qui m'avait proposé d'écrire cet article. Eric a, quant à lui, souvent pris la plume dans «TRACeS», et notamment pour deux articles dans ce numéro-ci.
C'est vrai, la ministre «Maria Arriva» ;-) a fait une grosse bêtise en diminuant les heures d'activités artistiques au sein des écoles aux options plus «intellectuelles». On relègue encore beaucoup, beaucoup, beaucoup trop ces heures au rang d'activités «occupationnelles», alors que nombre d'ativités interdisciplinaires peuvent s'articuler autour d'elles.
C'est notamment grâce aux cours artistiques que l'on développe l'engagement, la réflexion, la confiance en soi, tout cela en plus de la créativité. Ce n'est pas rien. Je ne sais pas fort bien où l'on va... Mais merci de soutenir CGé. C'est aussi cela, l'engagement :-)
Bises et à tout bientôt,
Ptit' ;-)
----- Message d'origine ----- Ce matin, dans ma boite aux lettres, la revue « traces de changement » www.changement-egalite.be. Le bimestriel, édité par un collectif d’enseignants est consacré cette fois aux activités artistiques à l’école. Il ne s’agit pas d’une publication de recettes techniques ni d’un catalogue de bricolages mais d’une réflexion profonde sur la manière d’aborder l’art à l’école. Des enseignants de tous les niveaux y racontent leur expérience de vie en classe. En première page, un gros titre en caractère gras « tisser des liens entre vies extérieure et intérieure ». Son auteur…. Anne Lenotte… vous connaissez ? Ptitane nous raconte comment elle a tracé sa voie à travers les chemins trop étroits de l’école traditionnelle. Comment l’immense reconnaissance de la créativité dans les premières années de scolarité s’amenuise lorsque le calcul et la géographie prennent de l’espace. Comment les notes inscrites sur le bulletin transforment la notion de créativité en notion de distraction.
Ptianne, ton témoignage est précieux à l’heure où les politiques scolaires n’ont d’autres perspectives que de « recentrer » les apprentissages sur « les connaissances de base ». Qui peut définir les connaissances de base dont chacun à besoin pour s’épanouir ?
Il sait tant celui qui ne sait rien…. Qui peut m’aider à finir la phrase ?
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