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Auteur Message
   Trier par date décroissante
babel
Posté le:
29/1/2007 07:43
Sujet du message:
un bout de jour
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
J’ai mal à gauche : c’est le cœur…
Parce que un chanteur engage ses convictions de droite, et le Ps crie au scandale : c’est
un soutien indu. La liberté d’expression idem.
J’ai mal à gauche : c’est le cœur…
Entre l’extrême, extrême archaïque, le plan-plan, da doo ram ram, du Parti aux Ficelles
des Officiels, et la machine à gaffe présidentiable en France
J’ai mal à gauche : c’est le cœur…
Parce que je vis en France, et que l’avenir devient à ceux qui lèvent des taux
J’ai mal à gauche : c’est le cœur…
Parce que les hic et hunc des gens deviennent des arguments, les humains des
exemples, et que l’Avenue de la Démagogie sera couverte de confettis, et de yétis
endimanchés, avec du panache et des micros, des caméras et pas un seul mot de
travers, pas une seule gueule cassée par la guerre des tranchées, entre les uns et les
autres généraux, pour un galon, un pouvoir, généralisent de généreuses vacuité : la
pompe à vide dans l’isoloir…
J’ai mal à gauche : c’est le cœur…
Mais la fanfare des merles, où quand je serai grand je serai majorette, accompagne
mes réveils en me disant qu’un accord de Tokyo, même sous assistance respiratoire
vaut mieux qu’un accord sur Hiroshima
Mais la samba des tramways, où quand je serai grand je serai affichette, souligne d’un
baiser rouge les réveils fatigués des salariés entourés d’écharpes et de crédits
Un jour, si je deviens grand, je serai casseur de noix pour les écureuils édentés,
Puis je construirai un mur, pour m’y adosser et attendre que viennent les bus qui
n’existent pas : heureux d’être là, avec le temps qui passe entre mes côtes et le vent
entre mes dents
Un et l’autre, et toi et aussi lui, puis elle, viendront à l’heure, et ensemble nous
regarderons le ver vif des bronzes oxydés dessiner une illusion de justice sur le palais
du même nom,
Alors, dans le rire d’un enfant qui regarde rebondir son ballon forain, nous aurons
atteint l’âge des bosquets où s’enlacent les amants
Et notre cœur sera un djembé pour cette danseuse qui rythme sur son vélo le pas de
danse des pavés quand la pluie reflète une beauté de passage…

 

Léon
France
Posté le:
30/1/2007 13:07
Sujet du message:
RE: un bout de jour
Répondre            
 
Pas commode, en effet, la situation actuellement. Mieux vaut peut-être la prendre avec recul, éteindre son téléviseur les soirs de trop grande fièvre électorale... Nous ne sommes que des humains. Ou alors dire comme Charles Dullin : "Ce sont les dieux qu'il nous faut." Mais nous ne sommes, hélas, pas au théâtre. Seulement en politique...

Léon


----- Message d'origine -----
J’ai mal à gauche : c’est le cœur…
Parce que un chanteur engage ses convictions de droite, et le Ps crie au scandale : c’est
un soutien indu. La liberté d’expression idem.
J’ai mal à gauche : c’est le cœur…
Entre l’extrême, extrême archaïque, le plan-plan, da doo ram ram, du Parti aux Ficelles
des Officiels, et la machine à gaffe présidentiable en France
J’ai mal à gauche : c’est le cœur…
Parce que je vis en France, et que l’avenir devient à ceux qui lèvent des taux
J’ai mal à gauche : c’est le cœur…
Parce que les hic et hunc des gens deviennent des arguments, les humains des
exemples, et que l’Avenue de la Démagogie sera couverte de confettis, et de yétis
endimanchés, avec du panache et des micros, des caméras et pas un seul mot de
travers, pas une seule gueule cassée par la guerre des tranchées, entre les uns et les
autres généraux, pour un galon, un pouvoir, généralisent de généreuses vacuité : la
pompe à vide dans l’isoloir…
J’ai mal à gauche : c’est le cœur…
Mais la fanfare des merles, où quand je serai grand je serai majorette, accompagne
mes réveils en me disant qu’un accord de Tokyo, même sous assistance respiratoire
vaut mieux qu’un accord sur Hiroshima
Mais la samba des tramways, où quand je serai grand je serai affichette, souligne d’un
baiser rouge les réveils fatigués des salariés entourés d’écharpes et de crédits
Un jour, si je deviens grand, je serai casseur de noix pour les écureuils édentés,
Puis je construirai un mur, pour m’y adosser et attendre que viennent les bus qui
n’existent pas : heureux d’être là, avec le temps qui passe entre mes côtes et le vent
entre mes dents
Un et l’autre, et toi et aussi lui, puis elle, viendront à l’heure, et ensemble nous
regarderons le ver vif des bronzes oxydés dessiner une illusion de justice sur le palais
du même nom,
Alors, dans le rire d’un enfant qui regarde rebondir son ballon forain, nous aurons
atteint l’âge des bosquets où s’enlacent les amants
Et notre cœur sera un djembé pour cette danseuse qui rythme sur son vélo le pas de
danse des pavés quand la pluie reflète une beauté de passage…


 

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