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Message |
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fifi
Belgique |
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je voudrais être encore là-bas à dévorer des petits "sablès" avec vous mes amis du désert,je tressais mes cheveux pour canaliser tous mes noeuds et loin de toutes les ondes nous ne captions pas les mauvaises nouvelles.Rien de négatif si ce n'est le calotropus pas trop méchant si on se contente de le regarder.
là-bas j'ai entendu parlé de Pia et son petit mouvement derrière et puis aussi j'ai vu un "rodéoman" sur dromadaire qui se défendait pas mal,le souk dans les tentes,le lancé d'oranges (à faire pâlir les gilles)des loups garous... je pense bien à vous...  |
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Agnès
Royaume-Uni |
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Fifi-la-Liègeoise, quelle joie de te voir sur le forum!
Elles me manquent aussi nos chaudes embrassades dans le froid (de loup garou) du matin, les grands et petits bains aux lingettes (à brûler), ta salutation au Soleil (mais où donc se cachait il ?), les réveils du plus gentil des Chrysalides Extraverties (oh, son sourire sous le chèche bleu du haut de ses 17ans). Divins, les Trois Petits Cochons et leurs compagnes, revisités par des jeunesses enivrées d’air et de vent et qu’elles étaient délicieuses nos ivresses à nous, les bras étendus collés aux oreilles pour rouler du haut en bas des dunes, riant tout du long, émerveillées du bref étourdissement de l’atterrissage. Pardonnez, chers forumeux, ce petit moment de souvenirs que nous prenons, Fifi et moi, en souvenirs intimes d’intensités climatiques et de nuits partagées. Allez, un Kiri, un !
----- Message d'origine -----
je voudrais être encore là-bas à dévorer des petits "sablès" avec vous mes amis du désert,je tressais mes cheveux pour canaliser tous mes noeuds et loin de toutes les ondes nous ne captions pas les mauvaises nouvelles.Rien de négatif si ce n'est le calotropus pas trop méchant si on se contente de le regarder.
là-bas j'ai entendu parlé de Pia et son petit mouvement derrière et puis aussi j'ai vu un "rodéoman" sur dromadaire qui se défendait pas mal,le souk dans les tentes,le lancé d'oranges (à faire pâlir les gilles)des loups garous... je pense bien à vous...
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julos
France |
Posté le:
24/1/2007 12:36 | Sujet du message:
RE: nostalgie du désert ? | |
Email:
pagodes@julos.be | |
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Nostalgie, nostalgie vous avez dit Nostalgie? O Fifi toi qui faisais ton yoga, chaque
matin aux premières lueurs du jour tandis que d'impénitents ronfleurs orchestraient
les 4 tentes . Le lanceur d'oranges celui qu'on surnommait le Gille ronflait-il lui aussi ?
Il répondait toujours par la négative quand des voix innocentes et flûtées l'accusaient
publiquement de crime de lèse-silence ,ou bien le traitaient de destructeur de
sommeil ou l'affublait du vocable d'émpêcheur de dormir en rond ? Nos amis inouis
turbinaient déjà à potron minet et quelques uns parmi nous montaient sur la dune
pour ne pas rater le rituel de la salutation au soleil .L'âne de Rali tout seulet parlait
avec tous les grains de sable du désert et les dromadaires méditaient quelque
vengeance , ça ne doit pas être facile d'avoir bon caractére quand on transporte une
tonne d'eau dans sa bosse. Quand la nuit à regret quittait le campement, de vertueux
laveurs de dents tentaient de se les laver sans tâcher leurs pourpoints avec de l'eau
d'une bouteille d'eau minérale Sidi belle Abesse, c'est difficile de ne pas tâcher son
pourpoint déjà maculé de tâches de confiture ou de miel. Martine se lavait les cheveux
avec du shampoing terriblement sec et Céline se contortionnait dans son sac de
couchage à seul fin d'en sortir pimpante et habillée de pied en cap comme un papillon
sort d'une chrysalide .Qu'êtes vous devenus mes compagnons sauvages maintenant je
vous imagine sur votre 31 assis confortablement dans les fauteuils de vos salons ikéa
3 étoiles, dans vos justes milieux? Mon Coach est reparti pour la Californie. Que fait
un pacha sans son coatch chaque fois qu'il va là ou le pacha va à pieds, hélas, 3 fois
hélas, je ne suis plus escorté maintenant par mon coatch qui tenait en laisse l'âne de
Rali sur lequel il m'avait, au prélable,solennellement hissé tandis que tout une foule
de voyeurs contemplaient béatement le maneige .Il y a quelques jours
J'avais rangé mon sac de couchage" Rolls Royce" mais je l'ai ressorti depuis qu'il y a
moins 4 degrés la nuit dans mon Brabant terriblement wallon . Kunschok Sonam et
Julien se souviennent aujourd'hui avec nostalgie des longues heures passées dans la
cuisine à faire du pain à la berbère .Jérôme est à méditer sur un lieu élevé. Marie même
juchée sur un dromadaire en bonne saharienne dévore une brique de livre, un roman
infinissable et indéfinissable qu'elle avait décidé o l'opiniâtre de lire jusqu'au bout.
Tandis que Léonard en quelque lieu qu'on s'arrête déroulait imperturbablement son
journal toujours le même qu'il faisait semblant de relire avec intérêt à longueur de jour
et de nuit en vrai gentleman. Agnès préparait les fêtes futures de l'an neuf avec ses
"surprises" made in England. Frank organisait le jeu de boule et convertissait Ali à ce
nouveau sport. Daniel soignait les cloches des marcheurs et Faska à chaque arrêt
écrivait le compte rendu de la méharée sur sa machine à écrire-plateau à thé avec des
cuillères et des fourchettes et donnait quelques coups de fil à l'administration . Ah
quelles belles méharée ce fut là. Quelqu'un sait il comment va Béatrice d'Anvers?
Julos
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fifi
Belgique |
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comme c'est bon de te lire O Julos tu es un véritable guérisseur des nostalgites aiguës.J'ai revécu en pensée tous ces instants de bonheur et j'ai ri quelquefois ,merci mille fois merci
je t'embrasse
fifi
ps:j'attend des nouvelles de Béatrice sur le mail
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fifi
Belgique |
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Merci à toi Agnès tu apportes plein de soleil dans mon coeur,je reconnais bien là toute ta tendresse et générosité.Julien est très fier de ton petit mot !
Je te vois en ce moment sous la tente et ta "rayonnante" chevelure
gros bisous.
fifi
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anouk
Belgique |
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Sans y avoir été, j'y suis un peu quand même, avec un rien d'imagination.
Vos écrits sont tellement explicites, j'en sourie aussi.
Que de bons moments, de bons jours, de belles nuits, que de beaux souvenirs sont inscrits dans le livre de votre vie.
Comme c'est agréable de vous lire.
Merci de nous faire partager ce désert de fêtes.
Maintenant que vous avez eu un peu de temps pour digérer, voici le temps venu pour enfin nous faire partager cette vie de chameau !
Vous voilà tous revenus réellement sur le bitume. . . .
----- Message d'origine -----
Merci à toi Agnès tu apportes plein de soleil dans mon coeur,je reconnais bien là toute ta tendresse et générosité.Julien est très fier de ton petit mot !
Je te vois en ce moment sous la tente et ta "rayonnante" chevelure
gros bisous.
fifi
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Agnès
Royaume-Uni |
Posté le:
25/1/2007 07:26 | Sujet du message:
Tea room, au delà de M'Hamid | |
Email:
zen23512@zen.co.uk | |
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Dans notre tente dormaient Béatrice, Kunjok, Julien, Fifi et Agnès. Tous les soirs, claquant et claquantes des dents, nous nous glissions, vêtus de petites soies et de petites laines sous nos pulls et pantalons, dans nos sacs de couchage et sous les couvertures qui sentaient un peu le dromadaire. La première nuit, Julien nous raconta pour nous endormir l’histoire des 3 petits cochons sans abris. C’est sa maman Fifi qui épiça l’histoire aux féminins plurielles ... Le lendemain, Cendrillon fut narrée par Kunjok, avec des interventions pertinentes de Julien. Chers écouteurs, je ne voudrais sur ce forum offenser vos chastes oreilles. Je vous dirai simplement que le parcours et la mobilité sociale ascendante de Cindy racontés par ces jeunes gens dans une tente berbère n’étaient en rien semblable à ceux de la Cendrillon de Perrault ou des Grimm. Oh que non ! Dans les contes d’antan, il suffisait d’être bonne, belle si possible et passive surtout, pour que le bien triomphe du mal. Cindy savait qu’avec les droits viennent les responsabilités et qu’on danse plus facilement en bottines qu’en escarpins de cristal, même si ce cristal est du Val St Lambert. Mais tout fut bien qui finit bien : Cindy se mit en ménage avec son amoureux et ils furent heureux pour un bon bout de temps.
Bon, revenons en à nos dromadaires. Le beau blond aux yeux moqueurs et aux cheveux longs qui m’a asséné un violent coup de patte, je lui ai pardonné. Par contre, quand le jour suivant je me suis fait porter par un de ses confrères (parce que je ne pouvais presque plus marcher à cause du coup de patte de la veille), le chameau qui était derrière moi et s’est essuyé la bouche écumante dans mon cou alors qu’il savait parfaitement que nous n’aurions pas d’eau courante pendant dix jours, ce chameau là, c’est un déviant.
Y retournerais-je, au désert ? En compagnie d’un magicien et de ses compagnons on peut aller partout et ce sera l’enchantement.
----- Message d'origine -----
Sans y avoir été, j'y suis un peu quand même, avec un rien d'imagination.
Vos écrits sont tellement explicites, j'en sourie aussi.
Que de bons moments, de bons jours, de belles nuits, que de beaux souvenirs sont inscrits dans le livre de votre vie.
Comme c'est agréable de vous lire.
Merci de nous faire partager ce désert de fêtes.
Maintenant que vous avez eu un peu de temps pour digérer, voici le temps venu pour enfin nous faire partager cette vie de chameau !
Vous voilà tous revenus réellement sur le bitume. . . .
----- Message d'origine -----
Merci à toi Agnès tu apportes plein de soleil dans mon coeur,je reconnais bien là toute ta tendresse et générosité.Julien est très fier de ton petit mot !
Je te vois en ce moment sous la tente et ta "rayonnante" chevelure
gros bisous.
fifi
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| babel |
Posté le:
25/1/2007 07:37 | Sujet du message:
le bisou dans le cou | |
Email:
babel@etoiles.net | |
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mais Agnès, tu dis
le chameau qui était derrière moi et s’est essuyé la bouche écumante dans mon cou
alors qu’il savait parfaitement que nous n’aurions pas d’eau courante pendant dix
jours, ce chameau là, c’est un déviant.
c'est juste un bisou qui coule
dans le cou
la sinusite camelline
quel drame…
cela mène au célibat dromadique
imagine !!!!
Agnès
laisse-toi embrasser
par les uns et les autres
chameaux…
c'est juste une âme en peine
qui voulait un gros calin |
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martine
France |
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Ca y est , tu as réussi ton entrée, Fifi brin d'acier!
Bienvenue au forum!
Que de merveilleux souvenirs cette méharée,
que d'émotions vécues, d'amitiés partagées,
de beaux regards échangés, de complicité,
de fous rires incontrôlables,
de chants entonnés,
que de cailloux ramassés:
ceux en forme de coeur étaient cadeaux d'anniversaire,
les gros caillous tout ronds devenaient boules de pétanque,
et tous les autres disparaissaient dans le sac et dans les poches de Jérôme, le collectionneur.
Le soir venu, après la veillée sous la grande tente berbère, lorsque nous étions bien emmitouflés dans nos sarcophages
doublés d'une couverture et que la petite bougie était soufflée,
nous tendions l'oreille pour ne rien rater de l'histoire des 3 petits cochons réinventée par notre adorable Julien apprenti-berbère qui dormait dans la tente voisine.
Nous nous endormions bercés par les rires de nos voisines Fifi , Agnès, Béatrice et Kunjok.
Dans notre tente dormaient Julos,notre pacha vénéré de tous, Céline notre infatiguable animatrice et Jérôme son adorable amoureux, Daniel le soigneur d'ampoules et moi.
Là, les choses étaient plus sérieuses car l'on sciait du bois!
(je ne dénoncerai personne...)
Ah que de belles images me reviennent!
Léonard,lanceur fou et marcheur aux gants blancs,
sa fille Kunjok, la grâce et la beauté à l'état pur,
toujours chahutée par son frère Sonam,
nostalgique de son ordinateur,
et Marie, la maman, prêtresse aux cheveux blancs
qui dégage tant de sérénité et de douceur!
Que de belles personnes, que de belles âmes il y avait là!
Ah! Que j'ai la nostalgie de tout cela...
----- Message d'origine -----
Merci à toi Agnès tu apportes plein de soleil dans mon coeur,je reconnais bien là toute ta tendresse et générosité.Julien est très fier de ton petit mot !
Je te vois en ce moment sous la tente et ta "rayonnante" chevelure
gros bisous.
fifi
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Agnès
Royaume-Uni |
Posté le:
25/1/2007 11:39 | Sujet du message:
RE: le bisou dans le cou | |
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Chacune a ses limites, babel. Un blatérant mammifère de 600 kilos, ruminant et bien hydraté, il te fait tout de même pas mal de bave. La prochaine fois que tu croises un chameau, regarde le bien. Tu verras, il complote. Je soupçonne les camélidés d’apprécier le sarcasme.
----- Message d'origine -----
mais Agnès, tu dis
le chameau qui était derrière moi et s’est essuyé la bouche écumante dans mon cou
alors qu’il savait parfaitement que nous n’aurions pas d’eau courante pendant dix
jours, ce chameau là, c’est un déviant.
c'est juste un bisou qui coule
dans le cou
la sinusite camelline
quel drame…
cela mène au célibat dromadique
imagine !!!!
Agnès
laisse-toi embrasser
par les uns et les autres
chameaux…
c'est juste une âme en peine
qui voulait un gros calin
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| babel |
Posté le:
25/1/2007 18:07 | Sujet du message:
Un ogre venu de Berbèrie ? | |
Email:
babel@etoiles.net | |
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Les camélidés souffrent d'un léger déficit olfactif et visuel, certes... J'ai lu avec frénésie
gourmande les traces du mots "marmot", tu viens, je te fais visiter, on va croiser des
chameaux !
Marmot vient du verbe marmotter, "à cause des mouvements continuels que les singes
font avec leurs babines; le fém. marmote «femelle du singe» est att. dès 1170-1200".
Ton chameau marmottait : de là à dire qu'il ronflait pire que guerre de Corée ? Ne sais-
je... Il croquait le marmot en permanence, il tisonnait donc, tel celui qui aime à garder
le coin du feu... il croquait donc le marmouset, c'est dire qu'il marmottait et
marmonnait selon les meilleurs dictionnaires...il croquait le marmot ou le marmouset
parmi les argousiers, oui. Or, le marmouset est aussi " un figure grotesque, accroupie
ou couchée" : quand cessera-t-il, ce camélidé, de pavaner devant l'objectif, tout nous
ramène à lui ! Lui qui qui regarde bavant en marmottant....
je résume donc
Au grand dam des enfants de la narine
marmonnant dans les argousiers
tanguant, un vaisseau du désert
un camélidé sans filtre lorgnait
bavant une grande dame, farine
blanche sur l'ocre des sables
bosquet couleur clair de lune
dans les herbes brunes des dunes…
Ce marmouset marmottant
des murmures berbères
était porteurs de dangers
plus que de duchesses anglaises…
A voir ce toupet non mâché
qui salivait des litres d'espoir,
prêt à tout dévorer d'une bouchée,
qui n'eut craint que sa capillarité
termine en pause de camélidé....
(nota : "l'expr. croquer le marmot voisine de croquer le marmouset (v. ce mot) est peu
claire, l'hyp. de A.JEANROY ds Romania t. 23, pp. 235-236 qui lui donne le sens de
«tisonner» (v. aussi marmouset 1 b) n'est pas à écarter, bien que la signification en soit
plus prob. «marmonner»,")
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anouk
Belgique |
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Mais qu'est-ce qu'elles ont de spéciales ces tentes berbères ?
Qui veut bien nous expliquer ?
----- Message d'origine -----
Ca y est , tu as réussi ton entrée, Fifi brin d'acier!
Bienvenue au forum!
Que de merveilleux souvenirs cette méharée,
que d'émotions vécues, d'amitiés partagées,
de beaux regards échangés, de complicité,
de fous rires incontrôlables,
de chants entonnés,
que de cailloux ramassés:
ceux en forme de coeur étaient cadeaux d'anniversaire,
les gros caillous tout ronds devenaient boules de pétanque,
et tous les autres disparaissaient dans le sac et dans les poches de Jérôme, le collectionneur.
Le soir venu, après la veillée sous la grande tente berbère, lorsque nous étions bien emmitouflés dans nos sarcophages
doublés d'une couverture et que la petite bougie était soufflée,
nous tendions l'oreille pour ne rien rater de l'histoire des 3 petits cochons réinventée par notre adorable Julien apprenti-berbère qui dormait dans la tente voisine.
Nous nous endormions bercés par les rires de nos voisines Fifi , Agnès, Béatrice et Kunjok.
Dans notre tente dormaient Julos,notre pacha vénéré de tous, Céline notre infatiguable animatrice et Jérôme son adorable amoureux, Daniel le soigneur d'ampoules et moi.
Là, les choses étaient plus sérieuses car l'on sciait du bois!
(je ne dénoncerai personne...)
Ah que de belles images me reviennent!
Léonard,lanceur fou et marcheur aux gants blancs,
sa fille Kunjok, la grâce et la beauté à l'état pur,
toujours chahutée par son frère Sonam,
nostalgique de son ordinateur,
et Marie, la maman, prêtresse aux cheveux blancs
qui dégage tant de sérénité et de douceur!
Que de belles personnes, que de belles âmes il y avait là!
Ah! Que j'ai la nostalgie de tout cela...
----- Message d'origine -----
Merci à toi Agnès tu apportes plein de soleil dans mon coeur,je reconnais bien là toute ta tendresse et générosité.Julien est très fier de ton petit mot !
Je te vois en ce moment sous la tente et ta "rayonnante" chevelure
gros bisous.
fifi
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