Fais comme j'ai dit tantôt, c'est si simple : Le jour où le vent soufflera de chez toi vers chez moi, mets toi en travers, et laisse-le emporter tes flagrances...Et si peu à peu il s'estompe, et que reste un flacon de ta neige sur l'étagère du vent, nous écouterons à nouveau "Anaïs". Ainsi, munis du mode d'emploi, nous saurons, par une seule étoile de givre plaquée sur la fenêtre, reconnaître le blizzard à la fin de son voyage dans la chevelure des souffles qui descendent les coteaux. Alors lire ta signature et décacheter la distance comme une lettre aérienne sera un jeu d'enfants complices. |