le forum de julos

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babel
Posté le:
11/1/2007 05:03
Sujet du message:
re: à vous
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
Manquait la première ligne...


C’est un voile déposé
Sur bateau arrivé à quai
Empli d’espoirs et de poivres
C’est un voile déposé
Sur un timbre qui expédie
Son blues irlandais
C’est une pointe lacérant
Une plaie fermée sur elle
D’où jaillit la sanie

Une fois tirée la grille
Les bouches ouvertes
Du métropolitain
Lâchent des anguilles
Qui se faufilent dans la foule
Et les escaliers vides
S’enfoncent dans le doute
Où affirmatifs et colorés
Les placards de pub
Donnent le ton d’on ne sait quel la

C’est un voile pudique
Jeté sur les secousses
D’une parole dite
C’est un ferme avis
Qui ouvre une vie
Mais où, nul le sait
Et une lancette lancinante
Revient nettoyer la plaie
A coup de mots jaillis

Et sur le soir venu
Les grilles retendues
Bâillonnent les métros…
 

babel
Posté le:
11/1/2007 05:01
Sujet du message:
re: à vous
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
Sur bateau arrivé à quai
Empli d’espoirs et de poivres
C’est un voile déposé
Sur un timbre qui expédie
Son blues irlandais
C’est une pointe lacérant
Une plaie fermée sur elle
D’où jaillit la sanie

Une fois tirée la grille
Les bouches ouvertes
Du métropolitain
Lâchent des anguilles
Qui se faufilent dans la foule
Et les escaliers vides
S’enfoncent dans le doute
Où affirmatifs et colorés
Les placards de pub
Donnent le ton d’on ne sait quel la

C’est un voile pudique
Jeté sur les secousses
D’une parole dite
C’est un ferme avis
Qui ouvre une vie
Mais où, nul le sait
Et une lancette lancinante
Revient nettoyer la plaie
A coup de mots jaillis

Et sur le soir venu
Les grilles retendues
Bâillonnent les métros…
 

murielle
France
Posté le:
11/1/2007 01:24
Sujet du message:
RE: Aveu
Répondre            
Email:
thierryverdun@wanadoo.fr
 
Cher Jilber,
j'ai un aveu à te faire :
" Merci pour ce joli poème!"

murielle


----- Message d'origine -----
Tu as tout détruit
de ces entrelacs de doutes
et de silences
de ces feuilles errantes
entre arbres et désirs
Les brumes tenaces
mais timides
ne résistent pas
à la platitude des aveux
exhibition sordide
de lambeaux de chairs
et d’âmes

Les portes ne s’ouvrent pas
sans frapper
et j’étais absent
au questionnaire de tes peurs
Tout n’est pas que mots
et certitudes
pour le repos des jours

Les mirages naissent
des déserts
et d’irriguer le sable
s’échappe l’illusion
que la soif entretenait si fort
Derrière un mystère
souvent ne se cachent
que bien peu de racines
A quoi bon vouloir
y cueillir des épines
là où ne poussent
que des riens
à peine en fleurs

Voilà que tout est dit
une fois de plus
mais que peut-il rester
de construit
sous ces ruines
où tu te reposes

Et moi qui ne sais plus
où aller

 

François
France
Posté le:
10/1/2007 21:28
Sujet du message:
RE: Aveu
Répondre            
Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
Quand tu m'es arrivée, vêtue d'une ramille de lumière comme un amandier en fleur, j'étais sanglé dans les mailles du mutisme, plus séquestrantes que madrague. Nous avons cheminé quelque temps, tantôt toi devant moi, tantôt nous donnant la main en grimpant la sente escarpée rabotteuse et sont parus enfin, à la nuit qui montait, le large et la délivrance.

Messagère de toi, tu as couru le long de l'abrupte falaise alors que je gagnais la margelle du vertige. Une brèche nous a scindés : la corniche nous liait par le vide.

Je me suis étendu sous le bleu, dur inflexiblement, sous le bleu électrique de ma réclusion.


----- Message d'origine -----
Tu as tout détruit
de ces entrelacs de doutes
et de silences
de ces feuilles errantes
entre arbres et désirs
Les brumes tenaces
mais timides
ne résistent pas
à la platitude des aveux
exhibition sordide
de lambeaux de chairs
et d’âmes

Les portes ne s’ouvrent pas
sans frapper
et j’étais absent
au questionnaire de tes peurs
Tout n’est pas que mots
et certitudes
pour le repos des jours

Les mirages naissent
des déserts
et d’irriguer le sable
s’échappe l’illusion
que la soif entretenait si fort
Derrière un mystère
souvent ne se cachent
que bien peu de racines
A quoi bon vouloir
y cueillir des épines
là où ne poussent
que des riens
à peine en fleurs

Voilà que tout est dit
une fois de plus
mais que peut-il rester
de construit
sous ces ruines
où tu te reposes

Et moi qui ne sais plus
où aller

 

Jilber
France
Posté le:
10/1/2007 20:08
Sujet du message:
Aveu
Répondre            
Site Internet:
http://jilber.fr
Tu as tout détruit
de ces entrelacs de doutes
et de silences
de ces feuilles errantes
entre arbres et désirs
Les brumes tenaces
mais timides
ne résistent pas
à la platitude des aveux
exhibition sordide
de lambeaux de chairs
et d’âmes

Les portes ne s’ouvrent pas
sans frapper
et j’étais absent
au questionnaire de tes peurs
Tout n’est pas que mots
et certitudes
pour le repos des jours

Les mirages naissent
des déserts
et d’irriguer le sable
s’échappe l’illusion
que la soif entretenait si fort
Derrière un mystère
souvent ne se cachent
que bien peu de racines
A quoi bon vouloir
y cueillir des épines
là où ne poussent
que des riens
à peine en fleurs

Voilà que tout est dit
une fois de plus
mais que peut-il rester
de construit
sous ces ruines
où tu te reposes

Et moi qui ne sais plus
où aller
 

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