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Message |
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Jilber France |
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Tu as tout détruit de ces entrelacs de doutes et de silences de ces feuilles errantes entre arbres et désirs Les brumes tenaces mais timides ne résistent pas à la platitude des aveux exhibition sordide de lambeaux de chairs et d’âmes
Les portes ne s’ouvrent pas sans frapper et j’étais absent au questionnaire de tes peurs Tout n’est pas que mots et certitudes pour le repos des jours
Les mirages naissent des déserts et d’irriguer le sable s’échappe l’illusion que la soif entretenait si fort Derrière un mystère souvent ne se cachent que bien peu de racines A quoi bon vouloir y cueillir des épines là où ne poussent que des riens à peine en fleurs
Voilà que tout est dit une fois de plus mais que peut-il rester de construit sous ces ruines où tu te reposes
Et moi qui ne sais plus où aller |
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François France |
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Quand tu m'es arrivée, vêtue d'une ramille de lumière comme un amandier en fleur, j'étais sanglé dans les mailles du mutisme, plus séquestrantes que madrague. Nous avons cheminé quelque temps, tantôt toi devant moi, tantôt nous donnant la main en grimpant la sente escarpée rabotteuse et sont parus enfin, à la nuit qui montait, le large et la délivrance.
Messagère de toi, tu as couru le long de l'abrupte falaise alors que je gagnais la margelle du vertige. Une brèche nous a scindés : la corniche nous liait par le vide.
Je me suis étendu sous le bleu, dur inflexiblement, sous le bleu électrique de ma réclusion.
----- Message d'origine ----- Tu as tout détruit de ces entrelacs de doutes et de silences de ces feuilles errantes entre arbres et désirs Les brumes tenaces mais timides ne résistent pas à la platitude des aveux exhibition sordide de lambeaux de chairs et d’âmes
Les portes ne s’ouvrent pas sans frapper et j’étais absent au questionnaire de tes peurs Tout n’est pas que mots et certitudes pour le repos des jours
Les mirages naissent des déserts et d’irriguer le sable s’échappe l’illusion que la soif entretenait si fort Derrière un mystère souvent ne se cachent que bien peu de racines A quoi bon vouloir y cueillir des épines là où ne poussent que des riens à peine en fleurs
Voilà que tout est dit une fois de plus mais que peut-il rester de construit sous ces ruines où tu te reposes
Et moi qui ne sais plus où aller
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murielle France |
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Cher Jilber, j'ai un aveu à te faire : " Merci pour ce joli poème!"
murielle
----- Message d'origine ----- Tu as tout détruit de ces entrelacs de doutes et de silences de ces feuilles errantes entre arbres et désirs Les brumes tenaces mais timides ne résistent pas à la platitude des aveux exhibition sordide de lambeaux de chairs et d’âmes
Les portes ne s’ouvrent pas sans frapper et j’étais absent au questionnaire de tes peurs Tout n’est pas que mots et certitudes pour le repos des jours
Les mirages naissent des déserts et d’irriguer le sable s’échappe l’illusion que la soif entretenait si fort Derrière un mystère souvent ne se cachent que bien peu de racines A quoi bon vouloir y cueillir des épines là où ne poussent que des riens à peine en fleurs
Voilà que tout est dit une fois de plus mais que peut-il rester de construit sous ces ruines où tu te reposes
Et moi qui ne sais plus où aller
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babel |
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Sur bateau arrivé à quai Empli d’espoirs et de poivres C’est un voile déposé Sur un timbre qui expédie Son blues irlandais C’est une pointe lacérant Une plaie fermée sur elle D’où jaillit la sanie
Une fois tirée la grille Les bouches ouvertes Du métropolitain Lâchent des anguilles Qui se faufilent dans la foule Et les escaliers vides S’enfoncent dans le doute Où affirmatifs et colorés Les placards de pub Donnent le ton d’on ne sait quel la
C’est un voile pudique Jeté sur les secousses D’une parole dite C’est un ferme avis Qui ouvre une vie Mais où, nul le sait Et une lancette lancinante Revient nettoyer la plaie A coup de mots jaillis
Et sur le soir venu Les grilles retendues Bâillonnent les métros… |
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babel |
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Manquait la première ligne...
C’est un voile déposé Sur bateau arrivé à quai Empli d’espoirs et de poivres C’est un voile déposé Sur un timbre qui expédie Son blues irlandais C’est une pointe lacérant Une plaie fermée sur elle D’où jaillit la sanie
Une fois tirée la grille Les bouches ouvertes Du métropolitain Lâchent des anguilles Qui se faufilent dans la foule Et les escaliers vides S’enfoncent dans le doute Où affirmatifs et colorés Les placards de pub Donnent le ton d’on ne sait quel la
C’est un voile pudique Jeté sur les secousses D’une parole dite C’est un ferme avis Qui ouvre une vie Mais où, nul le sait Et une lancette lancinante Revient nettoyer la plaie A coup de mots jaillis
Et sur le soir venu Les grilles retendues Bâillonnent les métros… |
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