le forum de julos

Forum créé le 15/10/2003 12:08

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   Trier par date croissante
l'Alfred de la Duchesse
France
Posté le:
11/1/2007 07:53
Sujet du message:
RE: Marcher à l'intérieur de sois
Répondre            
Email:
arcenciel6@wanadoo.fr
 

Merci Françoise de nous faire partager toute cette vie qui s'exprime à travers toi; tu es la Vie, nous sommes la VIE, mais combien vivent une vie étriquée, incolore et sans saveur !
C'est à chacun de nous de la faire vivre cette VIE, de l'accepter, de la risquer, de dire OUI à la VIE dans toutes ses dimensions, dans toute sa splendeur, dans ses épreuves aussi...
Une marche dans le désert, dans les montagnes, voilà une belle occasion pour réaffirmer son OUI à la VIE, puisque dans la Vie tout est possible...


----- Message d'origine -----
Merci Julos pour ce beau récit.
Merci pour la vie qu'on y découvre dans une région désertique.
Je te livre mes pensées au soir du 31 décembre, juste avant le saut de l'année. Il reste un point d'interrogation.

Le 31 décembre 06.

La vie? Qui es-tu la vie ? Une étincelle ? Une étoile ? Un coup de baguette magique ?
D’où viens-tu et où vas-tu ? J’aimerai savoir par quel chemin tu es arrivée dans mon chez moi.
La vie, tu n’existes que quand ta multitude est rassemblée et que chacune de tes parties est en accord parfait avec toi-même.
La vie, la fragilité est bordure de ton chemin et l’univers entier est ton royaume.
Je me suis imprégnée de ton lieu, de tes sentiers herbeux. J’ai trouvé tes jardins plantés de pommiers parasols. J’ai reçu tes offrandes accrochées aux branches qui se penchaient sur la litière de mon passé ;
Le train de vie roule sa mécanique et puis disparaît.
Et je suis là, à écouter l’eau qui coule au pied des arbres depuis tant d’années. Comme toi, elle a voyagé à travers le monde en gouttelettes puis s’est rassemblée pour garder plus forte la mémoire des lieux traversés. Comme la rivière, tu coules. Ton murmure est imperturbable.
Je suis là, cachée sous les branches, près des racines des arbres où poussent aubépines et églantiers. Fruits rouges et branches piquantes.
Tu es là, sous d’autres cieux aux portes du Sahara. Là où cette nuit, l’aïd et le nouvel an se rejoignent. Tu t’es nichée dans le vent. Tu brasses la terre calcaire du plateau de Furfooz et les grains de sable du désert.
Tu es là dans les lumières du foyer des Hayettes en fête qui tente d’oublier la misère.
La vie ? Qui es-tu la vie ? Une étincelle ? Une étoile ? Un coup de baguette magique ?
Mais au fait … dis moi… qu’est ce qu’une vie ?

Bonne et heureuse année à tous les foraimeux.
Mes souhaits sont en retard mais mes pensées ne vous ont pas oubliés.
Je vous embrasse.



----- Message d'origine -----
Que sait-on du désert si ce n'est qu'il fut un paturage.... et pour nous un lieu de
partage et de passage, le gémir du vent qui souffle, c'est le désert qui pleure parce
qu'il se souvient de ce qu'il fut: verdoyant et peuplé d'animaux sauvages , c'était en
effet en jadis un pays où coulait, dit-on, l'eau et le miel. Nous sommes 13
explorateurs du silence avec des chamaliers chaleureux, des dromadaires qui
blatèrent, un âne qui brait. Il vente et nous apprenons à nos dépens qu''à force de
pisser contre le sirocco, on finit par s'arroser les babouches". Chateaubriand le brillant
voyageur écrivait: "Les forêts précèdent les civilisations, les déserts les suivent ".Y a-t-
il des loups garous dans le désert? Les nuits sont froides, on rit beaucoup, il y a des
voyageuses et des voyageurs de tous les âges, de toute la Belgique et d'ailleurs, il y a
des dunes, il y a des montagnes, des cols à traverser.Que sont devenus les voyageurs
rentrés chez eux qui en son Anvers, qui en son Soignies-Carrières qui en sont Saint-
JOB,, qui en son Los Angeles, qui en son Liège , qui en son Angleterre,qui en sa
Lorraine, qui en son Brabant terriblement wallon? Souvenir,souvenir que me veux-tu ?
Que sont devenus les berbères: Rali qui fût à la Mecque, Ali et le brillant Faska maitre
du rire et de la farce, Ibrahim, Mimi le cuisinier et ..... ? Je crois qu'ils ne nous
oublieront pas , nous en tout cas, nous allons les garder dans un coin secret de notre
mémoire. Il avait plu avant notre passage et des sortes d'édelweis des sables souriaient
sous nos pas, il y avait des roses de sables, des caméléons et des mini iguanes, à
certains endroits poussait même un genre de roquette qu'on machonnait avec
délectation, des bergers et leurs chêvres apparaisaient parfois, des silhouettes noires
de femmes berbères traversaient majestueusement et furtivement le paysage.comme
des réminiscences d'un autre âge .Des oiseaux noirs et blancs voletaient, ils avaient le
goût vertigineux de vivre dans l'aridité et la caillasse et le sable, ce sable qui pénêtre
partout et qui nous poursuivra quand nous déballerons nos bagages . Nous sommes
passés par des endroits qui hier encore étaient la mer , les coquillages croquaient sous
nos pas comme une poussière d'ossements . Les étoiles etaient grosses et la
constellation d' Orion veillait chaque soir sur notre sommeil. Il faisait froid .Il n'y avait
plus de réseaux pour les téléphones portables , nous étions en rupture avec la soi-
disante civilisation,nous étions dans un monde en apparence inhabité, pourtant il y a
toujours quelqu'un qui apparaît au moment où l'on s'y attend le moins. On me
demande:"Ca vous a plu ce voyage? "....Que oui ! Et s'il était à refaire, je referais ce
chemin :145 kilomêtres à pieds, ça use, ça use bien sûr les souliers mais on marche à
l'intérieur de soi , on découvre "sa terra incognita" le manque d'eau fait naître des
sources .

Julos le O7 de l'an 007 Tourinnes la grosse

 

anouk
Belgique
Posté le:
8/1/2007 00:10
Sujet du message:
RE: Marcher à l'intérieur de sois
Répondre            
Email:
ghislaineanouk@skynet.be
 
Merci Julos d'avoir partagé ce périple lointain avec ces mots, merci de m'avoir traîné un peu dans ce sable chaud, quelle belle expérience vous avez vécue là-bas ! Vous voilà regonflés, prêts dans les startings-bloc pour démarrer cette nouvelle année.
Bien contente de te relire sur ce forum Julos, , ,
A Françoise, merci pour ces bons voeux et ton retour parmi nous,biizzz
Anouk


----- Message d'origine -----
Merci Julos pour ce beau récit.
Merci pour la vie qu'on y découvre dans une région désertique.
Je te livre mes pensées au soir du 31 décembre, juste avant le saut de l'année. Il reste un point d'interrogation.

Le 31 décembre 06.

La vie? Qui es-tu la vie ? Une étincelle ? Une étoile ? Un coup de baguette magique ?
D’où viens-tu et où vas-tu ? J’aimerai savoir par quel chemin tu es arrivée dans mon chez moi.
La vie, tu n’existes que quand ta multitude est rassemblée et que chacune de tes parties est en accord parfait avec toi-même.
La vie, la fragilité est bordure de ton chemin et l’univers entier est ton royaume.
Je me suis imprégnée de ton lieu, de tes sentiers herbeux. J’ai trouvé tes jardins plantés de pommiers parasols. J’ai reçu tes offrandes accrochées aux branches qui se penchaient sur la litière de mon passé ;
Le train de vie roule sa mécanique et puis disparaît.
Et je suis là, à écouter l’eau qui coule au pied des arbres depuis tant d’années. Comme toi, elle a voyagé à travers le monde en gouttelettes puis s’est rassemblée pour garder plus forte la mémoire des lieux traversés. Comme la rivière, tu coules. Ton murmure est imperturbable.
Je suis là, cachée sous les branches, près des racines des arbres où poussent aubépines et églantiers. Fruits rouges et branches piquantes.
Tu es là, sous d’autres cieux aux portes du Sahara. Là où cette nuit, l’aïd et le nouvel an se rejoignent. Tu t’es nichée dans le vent. Tu brasses la terre calcaire du plateau de Furfooz et les grains de sable du désert.
Tu es là dans les lumières du foyer des Hayettes en fête qui tente d’oublier la misère.
La vie ? Qui es-tu la vie ? Une étincelle ? Une étoile ? Un coup de baguette magique ?
Mais au fait … dis moi… qu’est ce qu’une vie ?

Bonne et heureuse année à tous les foraimeux.
Mes souhaits sont en retard mais mes pensées ne vous ont pas oubliés.
Je vous embrasse.



----- Message d'origine -----
Que sait-on du désert si ce n'est qu'il fut un paturage.... et pour nous un lieu de
partage et de passage, le gémir du vent qui souffle, c'est le désert qui pleure parce
qu'il se souvient de ce qu'il fut: verdoyant et peuplé d'animaux sauvages , c'était en
effet en jadis un pays où coulait, dit-on, l'eau et le miel. Nous sommes 13
explorateurs du silence avec des chamaliers chaleureux, des dromadaires qui
blatèrent, un âne qui brait. Il vente et nous apprenons à nos dépens qu''à force de
pisser contre le sirocco, on finit par s'arroser les babouches". Chateaubriand le brillant
voyageur écrivait: "Les forêts précèdent les civilisations, les déserts les suivent ".Y a-t-
il des loups garous dans le désert? Les nuits sont froides, on rit beaucoup, il y a des
voyageuses et des voyageurs de tous les âges, de toute la Belgique et d'ailleurs, il y a
des dunes, il y a des montagnes, des cols à traverser.Que sont devenus les voyageurs
rentrés chez eux qui en son Anvers, qui en son Soignies-Carrières qui en sont Saint-
JOB,, qui en son Los Angeles, qui en son Liège , qui en son Angleterre,qui en sa
Lorraine, qui en son Brabant terriblement wallon? Souvenir,souvenir que me veux-tu ?
Que sont devenus les berbères: Rali qui fût à la Mecque, Ali et le brillant Faska maitre
du rire et de la farce, Ibrahim, Mimi le cuisinier et ..... ? Je crois qu'ils ne nous
oublieront pas , nous en tout cas, nous allons les garder dans un coin secret de notre
mémoire. Il avait plu avant notre passage et des sortes d'édelweis des sables souriaient
sous nos pas, il y avait des roses de sables, des caméléons et des mini iguanes, à
certains endroits poussait même un genre de roquette qu'on machonnait avec
délectation, des bergers et leurs chêvres apparaisaient parfois, des silhouettes noires
de femmes berbères traversaient majestueusement et furtivement le paysage.comme
des réminiscences d'un autre âge .Des oiseaux noirs et blancs voletaient, ils avaient le
goût vertigineux de vivre dans l'aridité et la caillasse et le sable, ce sable qui pénêtre
partout et qui nous poursuivra quand nous déballerons nos bagages . Nous sommes
passés par des endroits qui hier encore étaient la mer , les coquillages croquaient sous
nos pas comme une poussière d'ossements . Les étoiles etaient grosses et la
constellation d' Orion veillait chaque soir sur notre sommeil. Il faisait froid .Il n'y avait
plus de réseaux pour les téléphones portables , nous étions en rupture avec la soi-
disante civilisation,nous étions dans un monde en apparence inhabité, pourtant il y a
toujours quelqu'un qui apparaît au moment où l'on s'y attend le moins. On me
demande:"Ca vous a plu ce voyage? "....Que oui ! Et s'il était à refaire, je referais ce
chemin :145 kilomêtres à pieds, ça use, ça use bien sûr les souliers mais on marche à
l'intérieur de soi , on découvre "sa terra incognita" le manque d'eau fait naître des
sources .

Julos le O7 de l'an 007 Tourinnes la grosse

 

Françoise
Belgique
Posté le:
7/1/2007 23:53
Sujet du message:
RE: Marcher à l'intérieur de sois
Répondre            
Email:
francoise.michel@swing.be
 
Merci Julos pour ce beau récit.
Merci pour la vie qu'on y découvre dans une région désertique.
Je te livre mes pensées au soir du 31 décembre, juste avant le saut de l'année. Il reste un point d'interrogation.

Le 31 décembre 06.

La vie? Qui es-tu la vie ? Une étincelle ? Une étoile ? Un coup de baguette magique ?
D’où viens-tu et où vas-tu ? J’aimerai savoir par quel chemin tu es arrivée dans mon chez moi.
La vie, tu n’existes que quand ta multitude est rassemblée et que chacune de tes parties est en accord parfait avec toi-même.
La vie, la fragilité est bordure de ton chemin et l’univers entier est ton royaume.
Je me suis imprégnée de ton lieu, de tes sentiers herbeux. J’ai trouvé tes jardins plantés de pommiers parasols. J’ai reçu tes offrandes accrochées aux branches qui se penchaient sur la litière de mon passé ;
Le train de vie roule sa mécanique et puis disparaît.
Et je suis là, à écouter l’eau qui coule au pied des arbres depuis tant d’années. Comme toi, elle a voyagé à travers le monde en gouttelettes puis s’est rassemblée pour garder plus forte la mémoire des lieux traversés. Comme la rivière, tu coules. Ton murmure est imperturbable.
Je suis là, cachée sous les branches, près des racines des arbres où poussent aubépines et églantiers. Fruits rouges et branches piquantes.
Tu es là, sous d’autres cieux aux portes du Sahara. Là où cette nuit, l’aïd et le nouvel an se rejoignent. Tu t’es nichée dans le vent. Tu brasses la terre calcaire du plateau de Furfooz et les grains de sable du désert.
Tu es là dans les lumières du foyer des Hayettes en fête qui tente d’oublier la misère.
La vie ? Qui es-tu la vie ? Une étincelle ? Une étoile ? Un coup de baguette magique ?
Mais au fait … dis moi… qu’est ce qu’une vie ?

Bonne et heureuse année à tous les foraimeux.
Mes souhaits sont en retard mais mes pensées ne vous ont pas oubliés.
Je vous embrasse.



----- Message d'origine -----
Que sait-on du désert si ce n'est qu'il fut un paturage.... et pour nous un lieu de
partage et de passage, le gémir du vent qui souffle, c'est le désert qui pleure parce
qu'il se souvient de ce qu'il fut: verdoyant et peuplé d'animaux sauvages , c'était en
effet en jadis un pays où coulait, dit-on, l'eau et le miel. Nous sommes 13
explorateurs du silence avec des chamaliers chaleureux, des dromadaires qui
blatèrent, un âne qui brait. Il vente et nous apprenons à nos dépens qu''à force de
pisser contre le sirocco, on finit par s'arroser les babouches". Chateaubriand le brillant
voyageur écrivait: "Les forêts précèdent les civilisations, les déserts les suivent ".Y a-t-
il des loups garous dans le désert? Les nuits sont froides, on rit beaucoup, il y a des
voyageuses et des voyageurs de tous les âges, de toute la Belgique et d'ailleurs, il y a
des dunes, il y a des montagnes, des cols à traverser.Que sont devenus les voyageurs
rentrés chez eux qui en son Anvers, qui en son Soignies-Carrières qui en sont Saint-
JOB,, qui en son Los Angeles, qui en son Liège , qui en son Angleterre,qui en sa
Lorraine, qui en son Brabant terriblement wallon? Souvenir,souvenir que me veux-tu ?
Que sont devenus les berbères: Rali qui fût à la Mecque, Ali et le brillant Faska maitre
du rire et de la farce, Ibrahim, Mimi le cuisinier et ..... ? Je crois qu'ils ne nous
oublieront pas , nous en tout cas, nous allons les garder dans un coin secret de notre
mémoire. Il avait plu avant notre passage et des sortes d'édelweis des sables souriaient
sous nos pas, il y avait des roses de sables, des caméléons et des mini iguanes, à
certains endroits poussait même un genre de roquette qu'on machonnait avec
délectation, des bergers et leurs chêvres apparaisaient parfois, des silhouettes noires
de femmes berbères traversaient majestueusement et furtivement le paysage.comme
des réminiscences d'un autre âge .Des oiseaux noirs et blancs voletaient, ils avaient le
goût vertigineux de vivre dans l'aridité et la caillasse et le sable, ce sable qui pénêtre
partout et qui nous poursuivra quand nous déballerons nos bagages . Nous sommes
passés par des endroits qui hier encore étaient la mer , les coquillages croquaient sous
nos pas comme une poussière d'ossements . Les étoiles etaient grosses et la
constellation d' Orion veillait chaque soir sur notre sommeil. Il faisait froid .Il n'y avait
plus de réseaux pour les téléphones portables , nous étions en rupture avec la soi-
disante civilisation,nous étions dans un monde en apparence inhabité, pourtant il y a
toujours quelqu'un qui apparaît au moment où l'on s'y attend le moins. On me
demande:"Ca vous a plu ce voyage? "....Que oui ! Et s'il était à refaire, je referais ce
chemin :145 kilomêtres à pieds, ça use, ça use bien sûr les souliers mais on marche à
l'intérieur de soi , on découvre "sa terra incognita" le manque d'eau fait naître des
sources .

Julos le O7 de l'an 007 Tourinnes la grosse
 

Julos
France
Posté le:
7/1/2007 10:32
Sujet du message:
Méharée dans le désert du Maroc
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Email:
pagodes@julos.be
 
Que sait-on du désert si ce n'est qu'il fut un paturage.... et pour nous un lieu de
partage et de passage, le gémir du vent qui souffle, c'est le désert qui pleure parce
qu'il se souvient de ce qu'il fut: verdoyant et peuplé d'animaux sauvages , c'était en
effet en jadis un pays où coulait, dit-on, l'eau et le miel. Nous sommes 13
explorateurs du silence avec des chamaliers chaleureux, des dromadaires qui
blatèrent, un âne qui brait. Il vente et nous apprenons à nos dépens qu''à force de
pisser contre le sirocco, on finit par s'arroser les babouches". Chateaubriand le brillant
voyageur écrivait: "Les forêts précèdent les civilisations, les déserts les suivent ".Y a-t-
il des loups garous dans le désert? Les nuits sont froides, on rit beaucoup, il y a des
voyageuses et des voyageurs de tous les âges, de toute la Belgique et d'ailleurs, il y a
des dunes, il y a des montagnes, des cols à traverser.Que sont devenus les voyageurs
rentrés chez eux qui en son Anvers, qui en son Soignies-Carrières qui en sont Saint-
JOB,, qui en son Los Angeles, qui en son Liège , qui en son Angleterre,qui en sa
Lorraine, qui en son Brabant terriblement wallon? Souvenir,souvenir que me veux-tu ?
Que sont devenus les berbères: Rali qui fût à la Mecque, Ali et le brillant Faska maitre
du rire et de la farce, Ibrahim, Mimi le cuisinier et ..... ? Je crois qu'ils ne nous
oublieront pas , nous en tout cas, nous allons les garder dans un coin secret de notre
mémoire. Il avait plu avant notre passage et des sortes d'édelweis des sables souriaient
sous nos pas, il y avait des roses de sables, des caméléons et des mini iguanes, à
certains endroits poussait même un genre de roquette qu'on machonnait avec
délectation, des bergers et leurs chêvres apparaisaient parfois, des silhouettes noires
de femmes berbères traversaient majestueusement et furtivement le paysage.comme
des réminiscences d'un autre âge .Des oiseaux noirs et blancs voletaient, ils avaient le
goût vertigineux de vivre dans l'aridité et la caillasse et le sable, ce sable qui pénêtre
partout et qui nous poursuivra quand nous déballerons nos bagages . Nous sommes
passés par des endroits qui hier encore étaient la mer , les coquillages croquaient sous
nos pas comme une poussière d'ossements . Les étoiles etaient grosses et la
constellation d' Orion veillait chaque soir sur notre sommeil. Il faisait froid .Il n'y avait
plus de réseaux pour les téléphones portables , nous étions en rupture avec la soi-
disante civilisation,nous étions dans un monde en apparence inhabité, pourtant il y a
toujours quelqu'un qui apparaît au moment où l'on s'y attend le moins. On me
demande:"Ca vous a plu ce voyage? "....Que oui ! Et s'il était à refaire, je referais ce
chemin :145 kilomêtres à pieds, ça use, ça use bien sûr les souliers mais on marche à
l'intérieur de soi , on découvre "sa terra incognita" le manque d'eau fait naître des
sources .

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