le forum de julos

Forum créé le 15/10/2003 12:08

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Auteur Message
   Trier par date décroissante
Jilber
France
Posté le:
6/1/2007 10:19
Sujet du message:
Sans titre...
Répondre            
Site Internet:
http://jilber.fr
Je t'ai tenue si près
à tourner ainsi
à contre-courant
du temps
à clore le cercle
de l'herbe et du bois
nous rejetant
inconscients
dans l'immensité
de nos vies
 

François
France
Posté le:
6/1/2007 19:56
Sujet du message:
RE: Immensité
Répondre            
Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
Prends vite écran, souris, et trace : tu auras ton essor, tu auras ton essor ! Le murmure des marées te diras que murmurent les roseaux d'autres rivages. C'est ainsi que tu sauras le secret d'amour de plein vent entre terre et ciel.


----- Message d'origine -----
Je t'ai tenue si près
à tourner ainsi
à contre-courant
du temps
à clore le cercle
de l'herbe et du bois
nous rejetant
inconscients
dans l'immensité
de nos vies
 

F
France
Posté le:
6/1/2007 20:00
Sujet du message:
erratum
Répondre            
Email:
francois.laur@wanadoo.fr
 
"(Le murmure des marées) te dira" et non "te diras"


----- Message d'origine -----
Prends vite écran, souris, et trace : tu auras ton essor, tu auras ton essor ! Le murmure des marées te diras que murmurent les roseaux d'autres rivages. C'est ainsi que tu sauras le secret d'amour de plein vent entre terre et ciel.


----- Message d'origine -----
Je t'ai tenue si près
à tourner ainsi
à contre-courant
du temps
à clore le cercle
de l'herbe et du bois
nous rejetant
inconscients
dans l'immensité
de nos vies

 

babel
Posté le:
6/1/2007 23:11
Sujet du message:
nacres encrées
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
Dans le fond de ses océans
Ça a craqué silencieusement
Ouvrant une faille dans ses abysses
Et dans ses yeux monte un tsunami
Qui déborde la plage de ses paupières
Ça se perd dans le chemin du rimmel
Marée noire où les oiseaux de ses yeux
Se laissent prendre et ne chantent plus.

Dans l’aubier de ses carapaces
Un charançon a laissé sa trace
Une piste en cicatrice
Qui tale les fruits de ses joues
Ses récoltes ne sont plus à rêver
Et son feuillage ne veut plus bruisser

En commande trois centaines
De majorettes et leurs pompons
Six dizaines de corsos fleuris
Un panier de rires d’enfant
Et cinq doigts pour lui tenir la main
Sont annoncés sur le quai de son matin

Oui, mais, en attendant…
 

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