le forum de julos

Forum créé le 15/10/2003 12:08

Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Outils webmasters Compteur Chat Forum Sondage Découverte Référeur


M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum



  Pages: 1
Poster un nouveau message Répondre au message
Auteur Message
   Trier par date décroissante
babel
Posté le:
29/12/2006 09:04
Sujet du message:
années passées
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
Mon père quand il est arrivé à mon âge
Était entouré de langes et de babillages
Les garçonnets sont devenus grands-pères
Et les fillettes sont toutes des grands-mères
Qui gardent dans leurs souvenirs les mystères
Du père quand il en était à mon âge
Il avait le dos cabossé par deux guerres
À quoi rêvait-il quand il avait mon âge ?

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage

Ma mère, comprit que jamais elle n’aurait jamais
Les premiers jours, les derniers soirs de mon âge
La tête sur son oreiller, les rêves déprogrammés
Elle a laissé d’autres finir son ouvrage
Eux gardent dans des souvenirs les mystères
Des parfums épars dans le col de la mère
De toutes ces échardes si bien diffamées
Dans les rêves morts qu’avaient tissés ma mère

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage

Mon autre père, quand il a reçu mon âge
Partait tôt le matin, chargé de courage
Ombre de silence, doux bonheur sur terre
Qu’il recherchait partout, fuyant chaque guerre
Taiseux sur le passé, les yeux sur la page
D’un journal étalé, et passe l’orage
Il avait, dans les yeux, tout un savoir faire
De ce qu’il aurait fait rien qu’avec mon âge

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage

Mon autre mère, n’a jamais eu d’âge
Elle n’aurait pas pu trouver ça bien sage
Quand elle brûlait d’un éclair de colère,
Quand elle forçait ses sentiments à se taire
Avec la morale pour vocabulaire
Et comme des manques dans le langage
Pour dire un « je t’aime », loin des maquillages
Du devoir d’être fort, quels que soient nos âges

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage

 

la dernière des fillettes
France
Posté le:
29/12/2006 10:01
Sujet du message:
RE: années passées
Répondre            
 
"merci Jean de faire revivre papa et maman pour
la première fois par écrit de ton ressenti. Merci pour eux...
je vais à mon tour de faire partarger le mien."

La dernière des fillettes
ne connaît pas la chaleur de sa mère.
Elle en est restée ‘’miette’’…

La dernière des fillettes
N’a pas pu être mère,
Elle n’en est pas devenue amère
Seulement très ‘’douillette ‘’.

La dernière des fillettes
a connu ses frères et sœurs
pour ses 15 ans.
Une réjouissance pour le cœur…

La dernière des fillettes
ne connaît pas tout le vécu
de ses parents,
ses aînés ont voulue la préserver
en se taisant.

Elle est riche,
la dernière des fillettes.
Il suffit qu’elle ferme les yeux
pour ressentir tout l’amour chaleur
qui émanait de ceux de son père.

La dernière des fillettes
a maintenant le même âge
que sa maman.
La génétique lui a offert le cadeau
de lui ressembler comme deux verres d’eau.

La dernière des fillettes est amputée
de ses parents et d’une jeunesse
qu’elle aurait tant désirée
auprès de ses frères et sœurs,
qu’elle en cherche encore son identité.

Les séquelles des guerres
ont mis des barbelés sur son destin.

La dernière des fillettes
est plus que fière de ses parents.

La dernière des fillettes
N’aurait peut-être pas dû
venir au monde.
Elle n’aurait pas privé ainsi
ses frères et sœurs de leur maman,
leur infligeant ainsi tant de chagrin !


Peut-être que par la maladie
La dernière des fillettes
paie sa dette….
Elle se rend à l’âge
Où sa maman s’est éteinte…





----- Message d'origine -----
Mon père quand il est arrivé à mon âge
Était entouré de langes et de babillages
Les garçonnets sont devenus grands-pères
Et les fillettes sont toutes des grands-mères
Qui gardent dans leurs souvenirs les mystères
Du père quand il en était à mon âge
Il avait le dos cabossé par deux guerres
À quoi rêvait-il quand il avait mon âge ?

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage

Ma mère, comprit que jamais elle n’aurait jamais
Les premiers jours, les derniers soirs de mon âge
La tête sur son oreiller, les rêves déprogrammés
Elle a laissé d’autres finir son ouvrage
Eux gardent dans des souvenirs les mystères
Des parfums épars dans le col de la mère
De toutes ces échardes si bien diffamées
Dans les rêves morts qu’avaient tissés ma mère

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage

Mon autre père, quand il a reçu mon âge
Partait tôt le matin, chargé de courage
Ombre de silence, doux bonheur sur terre
Qu’il recherchait partout, fuyant chaque guerre
Taiseux sur le passé, les yeux sur la page
D’un journal étalé, et passe l’orage
Il avait, dans les yeux, tout un savoir faire
De ce qu’il aurait fait rien qu’avec mon âge

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage

Mon autre mère, n’a jamais eu d’âge
Elle n’aurait pas pu trouver ça bien sage
Quand elle brûlait d’un éclair de colère,
Quand elle forçait ses sentiments à se taire
Avec la morale pour vocabulaire
Et comme des manques dans le langage
Pour dire un « je t’aime », loin des maquillages
Du devoir d’être fort, quels que soient nos âges

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage


 

anouk
Belgique
Posté le:
29/12/2006 10:30
Sujet du message:
RE: années passées
Répondre            
 
Ah non , tu n'as pas le droit de regretter d'être née, une si jolie frimousse; tu t'es déjà vue dans les yeux de ton chéri ? Que serait-il sans Toi ?
N'empêche , c'est très beau ce que vous arrivez à écrire là, vos textes réalistes ! J'en vibre très très fort.
A une super "MIETTE" : plein de doudouces,
Anouk


----- Message d'origine -----
"merci Jean de faire revivre papa et maman pour
la première fois par écrit de ton ressenti. Merci pour eux...
je vais à mon tour de faire partarger le mien."

La dernière des fillettes
ne connaît pas la chaleur de sa mère.
Elle en est restée ‘’miette’’…

La dernière des fillettes
N’a pas pu être mère,
Elle n’en est pas devenue amère
Seulement très ‘’douillette ‘’.

La dernière des fillettes
a connu ses frères et sœurs
pour ses 15 ans.
Une réjouissance pour le cœur…

La dernière des fillettes
ne connaît pas tout le vécu
de ses parents,
ses aînés ont voulue la préserver
en se taisant.

Elle est riche,
la dernière des fillettes.
Il suffit qu’elle ferme les yeux
pour ressentir tout l’amour chaleur
qui émanait de ceux de son père.

La dernière des fillettes
a maintenant le même âge
que sa maman.
La génétique lui a offert le cadeau
de lui ressembler comme deux verres d’eau.

La dernière des fillettes est amputée
de ses parents et d’une jeunesse
qu’elle aurait tant désirée
auprès de ses frères et sœurs,
qu’elle en cherche encore son identité.

Les séquelles des guerres
ont mis des barbelés sur son destin.

La dernière des fillettes
est plus que fière de ses parents.

La dernière des fillettes
N’aurait peut-être pas dû
venir au monde.
Elle n’aurait pas privé ainsi
ses frères et sœurs de leur maman,
leur infligeant ainsi tant de chagrin !


Peut-être que par la maladie
La dernière des fillettes
paie sa dette….
Elle se rend à l’âge
Où sa maman s’est éteinte…





----- Message d'origine -----
Mon père quand il est arrivé à mon âge
Était entouré de langes et de babillages
Les garçonnets sont devenus grands-pères
Et les fillettes sont toutes des grands-mères
Qui gardent dans leurs souvenirs les mystères
Du père quand il en était à mon âge
Il avait le dos cabossé par deux guerres
À quoi rêvait-il quand il avait mon âge ?

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage

Ma mère, comprit que jamais elle n’aurait jamais
Les premiers jours, les derniers soirs de mon âge
La tête sur son oreiller, les rêves déprogrammés
Elle a laissé d’autres finir son ouvrage
Eux gardent dans des souvenirs les mystères
Des parfums épars dans le col de la mère
De toutes ces échardes si bien diffamées
Dans les rêves morts qu’avaient tissés ma mère

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage

Mon autre père, quand il a reçu mon âge
Partait tôt le matin, chargé de courage
Ombre de silence, doux bonheur sur terre
Qu’il recherchait partout, fuyant chaque guerre
Taiseux sur le passé, les yeux sur la page
D’un journal étalé, et passe l’orage
Il avait, dans les yeux, tout un savoir faire
De ce qu’il aurait fait rien qu’avec mon âge

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage

Mon autre mère, n’a jamais eu d’âge
Elle n’aurait pas pu trouver ça bien sage
Quand elle brûlait d’un éclair de colère,
Quand elle forçait ses sentiments à se taire
Avec la morale pour vocabulaire
Et comme des manques dans le langage
Pour dire un « je t’aime », loin des maquillages
Du devoir d’être fort, quels que soient nos âges

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage



 

babel
Posté le:
29/12/2006 16:26
Sujet du message:
le réel, le sincère, et les mots
Répondre            
Email:
babel@etoiles.net
 
oui, Anouk, entre le réel et le sincère...
Est-ce le sincère qui émeut...
La "sincérité" ? Je m'en méfie. Je m'en méfie depuis que sincèrement des gardes ont exécuté leurs ouvrages, des prisons de Rome à la Loubianka, des geôles inquisitoriales aux Kommendanturen : ils pensaient sincèrement faire le bien pour tous, et parfois même le moins pire pour chacun. Quand je veux être "sincerus", franc, honnête, sans tache comme un miroir fidèle à ce qui se trame au fond de moi, je prends le risque de porter au jour, sans les retenir, mes démons et mes merveilles.
La sincérité d'un condamné ne lui accordera d'indulgence qu'à la mesure du remords, du regret, du retour qui y brille : un fanal même lointain d'une autre décision possible.
Le réel ? C'est une porte vitrée, on ne la voit que par ses reflets de soi, des autres, ou par ce qui l'habille : autocollants, pastilles, rideaux. Le réel s'enfuit dans un reflet sans miroir.
Reste que le larynx supporte l'effort qui fait d'un borborygme une phrase, un chant, à coup de grammaire et de vocabulaire.
Dans nos tréfonds, en nos abysses, sur chaque étoile qui glisse, et tisse un pan de plus à l’infini, au carrefour voisin, à fleur de peau, à ras de terre, dans le creux de nos veines, parmi nos ruelles, dans le sillon de nos peaux, entre les ornes des vignes, à travers nos côtes, en haut des coteaux, scintillent les pleins et les déliés de l’alphabet du chaos.
Donne une grammaire à ce vocabulaire, et là où tu te tiens, ton arbre à mots poussera : un plaqueminier somnolant ses kakis, dodelinant ses soleils levant dans la brume incolore du jour.
As-tu jamais admiré ces boules orange mûrissant dans le froid, lorsque, fors le sapin, tous les arbres semblent muets ?
Va, tissez-moi un fil ! Comme eux, tous peuvent chanter ces opéras glanés,
Car :
« …la musique donne des ailes à mes mots : elle les fait s’envoler, c’est beau ! Ils se posent, sur tes lèvres, pondus comme des œufs tout chauds… »
 

Lilia
Italie
Posté le:
29/12/2006 23:37
Sujet du message:
RE: années passées
Répondre            
 
A mon bijou

Il y avait un homme qui, venant de se reveiller,
prenait son café goùtant d'avance le plaisir d'une cigarette.

Un jour, il s'est aperçu d'avoir un seul allumette....

Sans rien regretter,
sans aucun désespoir,
il mit la plus grande attention
pour ne pas perdre la petite flamme
et goùter,(o combien!) sa cigarette.

Je t'embrasse
----- Message d'origine -----
"merci Jean de faire revivre papa et maman pour
la première fois par écrit de ton ressenti. Merci pour eux...
je vais à mon tour de faire partarger le mien."

La dernière des fillettes
ne connaît pas la chaleur de sa mère.
Elle en est restée ‘’miette’’…

La dernière des fillettes
N’a pas pu être mère,
Elle n’en est pas devenue amère
Seulement très ‘’douillette ‘’.

La dernière des fillettes
a connu ses frères et sœurs
pour ses 15 ans.
Une réjouissance pour le cœur…

La dernière des fillettes
ne connaît pas tout le vécu
de ses parents,
ses aînés ont voulue la préserver
en se taisant.

Elle est riche,
la dernière des fillettes.
Il suffit qu’elle ferme les yeux
pour ressentir tout l’amour chaleur
qui émanait de ceux de son père.

La dernière des fillettes
a maintenant le même âge
que sa maman.
La génétique lui a offert le cadeau
de lui ressembler comme deux verres d’eau.

La dernière des fillettes est amputée
de ses parents et d’une jeunesse
qu’elle aurait tant désirée
auprès de ses frères et sœurs,
qu’elle en cherche encore son identité.

Les séquelles des guerres
ont mis des barbelés sur son destin.

La dernière des fillettes
est plus que fière de ses parents.

La dernière des fillettes
N’aurait peut-être pas dû
venir au monde.
Elle n’aurait pas privé ainsi
ses frères et sœurs de leur maman,
leur infligeant ainsi tant de chagrin !


Peut-être que par la maladie
La dernière des fillettes
paie sa dette….
Elle se rend à l’âge
Où sa maman s’est éteinte…





----- Message d'origine -----
Mon père quand il est arrivé à mon âge
Était entouré de langes et de babillages
Les garçonnets sont devenus grands-pères
Et les fillettes sont toutes des grands-mères
Qui gardent dans leurs souvenirs les mystères
Du père quand il en était à mon âge
Il avait le dos cabossé par deux guerres
À quoi rêvait-il quand il avait mon âge ?

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage

Ma mère, comprit que jamais elle n’aurait jamais
Les premiers jours, les derniers soirs de mon âge
La tête sur son oreiller, les rêves déprogrammés
Elle a laissé d’autres finir son ouvrage
Eux gardent dans des souvenirs les mystères
Des parfums épars dans le col de la mère
De toutes ces échardes si bien diffamées
Dans les rêves morts qu’avaient tissés ma mère

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage

Mon autre père, quand il a reçu mon âge
Partait tôt le matin, chargé de courage
Ombre de silence, doux bonheur sur terre
Qu’il recherchait partout, fuyant chaque guerre
Taiseux sur le passé, les yeux sur la page
D’un journal étalé, et passe l’orage
Il avait, dans les yeux, tout un savoir faire
De ce qu’il aurait fait rien qu’avec mon âge

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage

Mon autre mère, n’a jamais eu d’âge
Elle n’aurait pas pu trouver ça bien sage
Quand elle brûlait d’un éclair de colère,
Quand elle forçait ses sentiments à se taire
Avec la morale pour vocabulaire
Et comme des manques dans le langage
Pour dire un « je t’aime », loin des maquillages
Du devoir d’être fort, quels que soient nos âges

Et me manque dans les miroirs
Comme mon reflet, mon histoire
Ma peau de vous, mon visage



 

anouk
Belgique
Posté le:
30/12/2006 08:14
Sujet du message:
RE: et les mots
Répondre            
 
! Oeufs : de caviar , d'autruche .

Après tout, quelle différence ?


----- Message d'origine -----
oui, Anouk, entre le réel et le sincère...
Est-ce le sincère qui émeut...
La "sincérité" ? Je m'en méfie. Je m'en méfie depuis que sincèrement des gardes ont exécuté leurs ouvrages, des prisons de Rome à la Loubianka, des geôles inquisitoriales aux Kommendanturen : ils pensaient sincèrement faire le bien pour tous, et parfois même le moins pire pour chacun. Quand je veux être "sincerus", franc, honnête, sans tache comme un miroir fidèle à ce qui se trame au fond de moi, je prends le risque de porter au jour, sans les retenir, mes démons et mes merveilles.
La sincérité d'un condamné ne lui accordera d'indulgence qu'à la mesure du remords, du regret, du retour qui y brille : un fanal même lointain d'une autre décision possible.
Le réel ? C'est une porte vitrée, on ne la voit que par ses reflets de soi, des autres, ou par ce qui l'habille : autocollants, pastilles, rideaux. Le réel s'enfuit dans un reflet sans miroir.
Reste que le larynx supporte l'effort qui fait d'un borborygme une phrase, un chant, à coup de grammaire et de vocabulaire.
Dans nos tréfonds, en nos abysses, sur chaque étoile qui glisse, et tisse un pan de plus à l’infini, au carrefour voisin, à fleur de peau, à ras de terre, dans le creux de nos veines, parmi nos ruelles, dans le sillon de nos peaux, entre les ornes des vignes, à travers nos côtes, en haut des coteaux, scintillent les pleins et les déliés de l’alphabet du chaos.
Donne une grammaire à ce vocabulaire, et là où tu te tiens, ton arbre à mots poussera : un plaqueminier somnolant ses kakis, dodelinant ses soleils levant dans la brume incolore du jour.
As-tu jamais admiré ces boules orange mûrissant dans le froid, lorsque, fors le sapin, tous les arbres semblent muets ?
Va, tissez-moi un fil ! Comme eux, tous peuvent chanter ces opéras glanés,
Car :
« …la musique donne des ailes à mes mots : elle les fait s’envoler, c’est beau ! Ils se posent, sur tes lèvres, pondus comme des œufs tout chauds… »

 

Poster un nouveau message Répondre au message
  Pages: 1

M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum