Voilà une main de fois qu'un furet s'intéresse aux échanges que nous avions infra avec Bernard. Il pense, ledit Fureteur, que ces échanges seyaient de préférence en pleine page « un ». Je vous ramasserais bien volontiers : mais vous spolier de l’allégresse de remonter de quelques pages, quelle infamie ! Alors voilà donc le bon article dont je parlais, et qui mérite de s'y arrêter. C'est le jour du Hajj. Nous savons qu'Abraham est une concrétion de plusieurs figures, plus ou moins fondée sur des souvenirs réels ou remaniés d’un passé si lointain que les brumes le couvrent. Là, est le langage religieux : peu importe de dire l’histoire, ce qui importe, puisque l’histoire passée est un cadavre d’évènements est ce que nous en retenons ; fane la rose, reste sa légende. Le « Père (Abb’a) de beaucoup (ra’im ?) » existe donc en tant qu’archétype vénérable ou critiquable. Il aurait aux Maisons-Basses (= la Mekke en Araméen, mais que de judaïsmes dans les islams !), compris que son dieu n’aimait pas le sang des hommes. Alors…avez vous ouï : beyrouthois, austiniens, bethléemiens, gazerotes, new-yorkais,, washingtoniens, moscovites, moggadiciens, caïrotes, kaboulis, popes, pasteurs, imams, rabbins, ayatollahs et confrères ? |