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Message |
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Agnès
Royaume-Uni |
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Mais où donc me suis-je rangée ?
Ce matin, je me suis demandée
où j’ai mis la femme qui savait tant faire,
en un rien de temps.
J’avais besoin d’elle, pour un travail important,
un projet de séduction, une fête.
On oublie son parapluie, son foulard ou ses lunettes
mais s’oublier soi, c’est une grosse distraction.
Où donc dois-je me chercher ?
Aidez-moi à retrouver la clé,
plus de bémols, moins de croches ;
contre la pluie j’enfile mon mackintosh
à l’envers, mon pull-over est à l’endroit
mais où sont mes bas ?
Sont-ils en haut ?
Aïe, mal à la tête, aux jambes, à la voix.
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| babel |
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Laisse-là dormir, se reposer et te revenir ensuite, on a tous nos saisons d'absence...
Imagine donc que certains jours, je n'ai rien à dire, rien envie d'écrire...
C'est comme une respiration, lentement le souffle s'éteint, puis se regonfle...
allez, laisse-là dormir au fond de toi... |
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François
France |
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Aaahhh ! Rimbaud a raison : "Je est [parfois] un(e) autre". Bon repos.
----- Message d'origine -----
Mais où donc me suis-je rangée ?
Ce matin, je me suis demandée
où j’ai mis la femme qui savait tant faire,
en un rien de temps.
J’avais besoin d’elle, pour un travail important,
un projet de séduction, une fête.
On oublie son parapluie, son foulard ou ses lunettes
mais s’oublier soi, c’est une grosse distraction.
Où donc dois-je me chercher ?
Aidez-moi à retrouver la clé,
plus de bémols, moins de croches ;
contre la pluie j’enfile mon mackintosh
à l’envers, mon pull-over est à l’endroit
mais où sont mes bas ?
Sont-ils en haut ?
Aïe, mal à la tête, aux jambes, à la voix.
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Agnès
Royaume-Uni |
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Merci, mes frères, merci. Ca va mieux. Jamais plus, jamais plus je ne boirai de pintes dont je ne connais pas le pedigree.
----- Message d'origine -----
Laisse-là dormir, se reposer et te revenir ensuite, on a tous nos saisons d'absence...
Imagine donc que certains jours, je n'ai rien à dire, rien envie d'écrire...
C'est comme une respiration, lentement le souffle s'éteint, puis se regonfle...
allez, laisse-là dormir au fond de toi...
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| babel |
Posté le:
15/12/2006 19:31 | Sujet du message:
Basses Pressions | |
Email:
babel@etoiles.net | |
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Basses pressions
Le galbe des feuilles mortes
cambrant les reins des violons
sucrés, met en bière tout mon
courage
Sous le vinyle une chanson
déclamant les amours mortes
hier, transforme les portes
en cages
Un reflet de bakélite
heurtant la clarté des néons
blancs-bleus, me fait regretter
les villages
(et dire que je voudrais être
sans même savoir ce que c’est.
Je ne suis plus qu’une fatigue
câbles tressés et débranchés
Mon unité n’est que ligue,
des habitudes engrangées)
Tous les murs jusqu’à l’horizon
affichent de nouveaux rites
sacrés, répercutés dans les
étages
Quittant l’ascenseur j’imite
ma démarche et mes façons
du jour, passant pour l’un de mes
usages
Mes façades ont le ventre lourd
et la démarche incertaine
sous le soleil étalé en
pleine page
babel - Vitres Brisées - 1990
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