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   Trier par date décroissante
Bernard Suisse
France
Posté le:
19/4/2002 17:24
Sujet du message:
Le groupe Caravan et le Chant de la Vie
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memoires-de-siam@noos.fr
 
Le Peua Chiwiit เพื่อชีวิต qu'on pourrait traduire par "Chant de la Vie" est né en Thaïlande dans les années 1970. Ce style de chansons constestataires n'est pas sans parenté avec le Protest-Song américain, ou même avec le blues des esclaves noirs aux Etats-Unis, tant il est vrai que partout où les gens sont opprimés, leurs chants ont les mêmes accents...

A partir de 1958, la Thaïlande est gouvernée par la dictature militaire de Sarit Thanarat. A sa mort en 1963, un triiumvirat composé de ses partisans renforce encore le pouvoir militaire : Thanom Kittikachorn est nommé Premier ministre et ministre de la défense. Son fils, Narong Kittakachorn prend la direction du comité chargé de "débusquer la corruption", qu’on pourrait traduit par "Comité de collecte de fonds et de chantage". Le beau-père de Narong, Prapas Jarusathien obtient le poste de ministre de l’intérieur, avec la haute main sur 250.000 policiers, qui constituent une véritable armée privée. Ce poste lui assure également le contrôle de la garde des frontières et le pouvoir de nommer tous les gouverneurs provinciaux.

Sous le joug de cette dictature avide et brutale, la payannerie thaïe est opprimée et exploitée presque jusqu’aux limites du supportable, ainsi que les ouvriers et tous ceux qui ne font pas partie de la classe dirigeante. Pendant dix années, jusqu’en octobre 1973, le peuple est maintenu dans ces conditions intolérables, sans avoir les moyens de protester en raison du contrôle étroit de toutes les formes d’expressions. Mais peu à peu, le mouvement étudiant devient suffisamment puissant pour organiser des formes de protestation en restant dans la légalité, et pour créer un véritable mouvement de masse.

Une lutte étudiante qui touche rapidement la population tout entière est lancée pendant la prétendue crise énergétique qui secoue le monde au début des années 1970. Le régime de Thanom utilise le prétexte de l’augmentation du pétrole pour justifier l’augmentation sans précédent du prix des transports en bus, qui passe du simple au double, et signifie pour les gens qu’ils doivent désormais dépenser un minimum de 2 bahts par jour simplement pour aller travailler et en revenir, alors que leur salaire moyen quotidien est de 10 bahts et que le taux de change est de 20 bahts pour un dollar. Les rassemblements et les affichages étant illégaux, on provoque des meetings et on publie des bulletins d’informations pour organiser la campagne de protestation.

C’est un boycott étudiant mené contre les marchandises japonaises, organisé en 1972 par Thirayud Boonmee et d'autres qui conduit le mouvement étudiant plus loin encore dans son action. Pendant quelques temps, la pratique des manufacturiers japonais est en effet d’envoyer des matières premières thaïes au Japon, où elles sont transformées, puis revendues en Thaïlande comme des produits japonais. Cette pratique est perçue comme une menace pour les emplois de beaucoup d’ouvriers thaïs, et pour l’existence même de beaucoup de petits fabricants. Une campagne est lancée sur le thème "achetez thaï", qui contribue largement à créer des liens de sympathie entre le mouvement étudiant d’une part, et les ouvriers et la petite bourgeoisie de l’autre.

Lorsqu’un groupe d’étudiants de l’université de Ramkamhaeng lance une critique contre la dictature militaire de Thanom Kittakachorn, la réponse est immédiate : expulsion des fauteurs de troubles. En réponse, le corps des étudiant exige l’expulsion du doyen qui a puni les protestaires. Parmi les étudiants qui participent à ce mouvement se trouvent Surachai Jantimatorn et Virasak Suntornsii, les fondateurs du groupe Caravan. En l'espace de quelques jours, le mouvement s’amplifie dans un soulèvement qui conduit au départ de Thanom Kittikachorn le 14 octobre 1973.

Les étudiants sont sortis de l’Université, ils ont été dans les campagnes, passant des semaines dans les villages pour aider les fermiers à récolter et à battre la moisson de riz, et pour y apporter leur idéalisme en même temps que leur énergie. Pour beaucoup, c'était une expérience nouvelle qui leur apprendra beaucoup et les aidera à donner des bases plus solides à leurs idées politiques.

À la fin des longues journées de travail, c'est au tour des fermiers d’apprendre des étudiants les vraies raisons du bas prix du riz, de comprendre la différence entre démocratie et clique militaire, et de connaître les évènements qui se déroulent dans d'autres régions du pays et du monde. Mais le fossé entre étudiants et fermiers reste large, et souvent tous se sentent maladroits et hésitants.

Alors parfois un des étudiants commence à chanter, comme pour surmonter sa timidité. "ce village est à nous, il est très vieux, et est ici depuis un long, un très long temps...." et les autres étudiants reprennent en chœur "nous n'avons pas vu beaucoup de choses, nous ne sommes jamais allés à l’école, nous n’avons jamais appris à lire et à écrire, mais nous avons travaillé dur." Et à mesure que les barrières tombent, certains des paysans se surprennent à marquer le rythme de la musique ou à reprendre un refrain en fredonnant. Peu à peu, la confiance s’instaure. "des champs de riz, mais pleins seulement de sable, nous manquons toujours de poissons et de riz. Combien de milliers encore souffrent comme nous ?"

Une chanson est finie, une autre commence. Et elles s'enchaînent ainsi, jusqu'à ce que, dans un moment de silence, un paysan hésitant lance quelques mots qui prouvent que les étudiants sont acceptés : "ces chansons que vous chantez," constate le fermier, "elles parlent de nous."

De nouvelles chansons sont composées pour décrire les conditions de vie des paysans et les étapes de leur lutte. Parmi elles, on peut citer "Nok Si Luang" (oiseau jaune) qui rappelle les victimes héroïques des récents soulèvements, "Kon Gap Kwai" (homme et Buffle) qui évoque les rapports affectueux des fermiers et de leur compagnon le plus indispensable, le buffle d’eau, tout en condamnant l'exploitation des paysans par la bourgeoisie, et "San Saeng Tong" (unissons nos forces), qui invite à lutter ensemble dans l'unité.

Deux des principaux artisans de ces actions sont Surachai et Virasak. Tous les deux sont d’abord sous l'influence "occidentale" de Bangkok. Surachai Jantimatorn est originaire de la province de Surin, fils d'un professeur d'école et étudiant à l'université de Silapakorn. Virasak Suntornsii naît dans la province de Korat, et au moment où il s’implique dans l’action politique et culturelle, il est étudiant en quatrième année de droit, vivant une existence essentiellement citadine. Tous deux sont des non-professionnels qui, comme beaucoup d’autres de leur génération, ont appris par les films, les juke-box, les chanteurs de boîtes de nuit qui puisent leur répertoire dans les centaines de chansons apportées par les GIs américains qui se trouvent dans cette partie du monde, car n’oublions pas qu'alors la guerre fait rage au Vietnam, au Laos et au Cambodge. Tous deux, cependant, sont particulièrement attirés par les chansons pacifistes et satiriques de Bob Dylan, Joan Baez, Arlo Guthrie ou Peter Seeger.

La réponse courageuse de Caravan à l’injuste et répressive dictature contribue à réveiller la conscience politique populaire et le groupe devient un élément indispensable des rassemblements politiques. Une répression plus intense se développe vers la fin de 1974 et incite Caravan à hausser le ton, et à s’engager davantage encore. Là où d'abord ils chantaient les privations et la pauvreté des villageois dans les chansons comme le "mot du village," la traque et le massacre de beaucoup de chefs des forces progressistes donnent naissance à des chansons telles que "Pour dix personnes assassinées, des millions prennent la relève." Non seulement ils dénoncent les causes du pourrissement de la société thaïlandaise, mais ils invitent également le peuple à s’unir dans la lutte pour un pays libre dans lequel tous seraient égaux et qui ne souffrirait plus de la pénurie.

Après cette dictature, la Thaïlande bénéficie d’un répit de trois ans qui prend fin le 6 octobre 1976 à l'université de Thammasat, où les étudiants sont rassemblés pour protester contre le retour au pays de l'ancien dictateur Thanom Kittikachorn. Ce matin là, plus de cent étudiants sont massacrés sur le campus de Bangkok, et environ 3000 autres sont arrêtés. Ils sont entassées dans des cellules tellement étroites qu'ils doivent dormir les uns sur les autres. Dans la soirée, le gouvernement civil est renversé et la loi martiale est déclarée. Pendant toute la nuit, la radio gouvernementale diffuse une série de décrets militaires.

L’aveu de la puissance et de l’influence des expressions littéraires et musicales protestataires qui se sont épanouies dans le pays pendant les trois ans de relative démocratie peut être trouvé dans le "Decret N° 5" qui interdit "tous les documents et tous les moyens de diffuusion qui appellent à la désunion, mènent le peuple au communisme et minent la sécurité nationale." En dépit de cette interdiction, toute cette nuit du 6 octobre, et pendant les jours et les semaines qui suivent, les étudiants emprisonnés défient la junte et chantent dans leurs cellules les "chansons pour la vie."

Avec ce coup d’état sanglant, tout espoir de changement social par des voies pacifiques est réduit à néant pour le peuple thaï. Le jour même du coup d’état, les membres de Caravan chantent à l'université de Khon Kaen dans le nord-est du pays. Après le concert, ils se séparent rapidement et disparaissent dans la nuit, n’emportant avec eux, comme il a été dit, "que leurs guitares et leurs convictions." Toutes leurs chansons, et celles des autres groupes engagés sont immédiatement interdites à la radio officielle.

Jusqu'à cette époque, les chansons de Caravan décrivaient les dures conditions de vie en Thaïlande et condamnaient la présence militaire des Etats-Unis, dénonçant leur rôle néfaste tant sur le plan économique que culturel. A partir de cette période, leurs chansons parlent de répression et d'exploitation, tout en essayant de donner du courage et l'espoir de jours meilleurs.

Le groupe Caravan a ouvert la voie a bien d'autres groupes de เพื่อชีวิต dont les célèbres Carabao. Mais là, je laisse la parole à Monsieur Theze. Il en parlera bien mieux que moi.

Cette page a été adaptée de la page en anglais http://www.seasite.niu.edu/Thai/music/song4life/
Elle provient du magnifique site « Thaï language and Culture » de la Nothern Illinois University, sur lequel on peut trouver d’innombrables renseignements et liens vers la langue et la littérature thaï (notamment des nouvelles en version bilingue avec textes audio), la musique, les arts traditionnels, la cuisine, etc… Bref, un site incontournable et d’une immense richesse
C’est à http://www.seasite.niu.edu/thai/

Bien amicalement
-----
Bernard Suisse
 

Cooper
Cap-Vert
Posté le:
28/5/2007 16:22
Sujet du message:
Van
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Cassidy
Pologne
Posté le:
28/5/2007 16:25
Sujet du message:
Alan
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harold@gmail.com
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Mango65
Posté le:
3/12/2009 03:33
Sujet du message:
Le groupe Caravan
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Site Internet:
http://thailande-en-delire.xooit.fr/index.php
Bangkok : trente ans après,le groupe Caravan reste fidèle à la politique

Focus Asie du Sud-Est
Octobre 2006

Il donne rendez-vous dans un café de Faschion Island, mega-complexe commercial de la rue Ramindra, taquine la serveuse en commandant un chocolat chaud, s'inquiète de savoir si le cadre convient "pour prendre des photos". Cheveux ébouriffés, collier de grosses perles de plastique coloré et yeux plissés derrière des lunettes, Surachai Janthimathon, leader du groupe Caravan, a l'allure d'un enseignant excentrique et souriant.

Âgé aujourd'hui de 58 ans, Surachai est toujours connu de ses fans sous le surnom de "Nga Caravan". Il perpétue, en compagnie de quatre comparses, le style musical "chanson pour la vie" (pleng peua chivit), comme on appelle la folk thaïlandaise à fort contenu social et politique. Formé il y a trente-deux ans, le groupe ne s'est jamais défait malgré les vicissitudes traversées. Il détonne, aujourd'hui, dans un paysage musical dominé par des chanteurs choisis davantage pour leur apparence et leur habilité à danser que pour leur voix ou ce qu'ils ont à dire. "Aujourd'hui, les firmes musicales créent de toute pièces des vedettes. Ce sont des chansons business, C'est bien pour eux, mais, moi, cela ne m'intéresse pas", dit Surachai.

Aucun groupe thaïlandais n'a connu une histoire aussi tourmentée que Caravan. Ce dernier a été formé par deux étudiants originaires de Nakhon Ratchasima, dans l'issan (le nord-est du royaume), Surachai et Wirasak Sunthonsi, un an après la révolte étudiante d'octobre 1973 qui a provoqué la chute des dictateurs Thanom Kittikachorn, et Praphat Charusathien. Ils ont rapidement été rejoints par trois autres étudiants de l'Issan - Thongkran Tana, Mongkhon Utok et Ponthep Kradomchamnan.

Pendant les années libérale, d'octobre 1973 au coup d'état du 6 octobre 1976, le monde musical thaïlandais a été revivifié par l'apparition de nouveaux groupes dont les chansons avaient un caractère ouvertement politique - un style tout de suite surnommé par les amateurs "chansons pour la vie", Thème développé dans Danse of Life, Popular Music ans Politics In Southeast Asia, de Graig A. Lockard (University of Hawai press, 198Cool. Caravan est devenu rapidement le groupe phare des étudiants radicaux.

"A cette époque, raconte Surachai, La Fédération des étudiants de Thailande avait une grande influence. Nous accompagnons ses membres dans des tournées en province pour parler de démocratie aux villageois. Souvent, ceux ci avaient du mal a comprendre notre langage d'étudiants. Ils se méfiaient aussi, car ils nous prenaient pour des communistes. Nos chansons aidaient a briser la glace". Les textes des chansons de Caravan, écrites par des membres du groupe ou par des amis étudiants, empruntent au dialecte issan du Nord-Est et soulignent la vie pénible des paysans, Mais leur tournure intellectuelle les destine plus a un public étudiant et citadin.

Le soir du 6 octobre 1976, alors qu'ils donnaient un concert à l'université de Khon Kaen, les musiciens de Caravan apprirent la nouvelle du massacre perpétré par les milices d'extreme-droite à l'universite Thammasat a Bangkok. "Cette nuit-la, nous sommes tous partis dans la foret" dit Surachai.

Pendant les cinq années qui suivirent, Surachai et ses amis, devenus membres du Parti Communiste thaïlandais (PCT), vécurent dans la clandestinité, faisant parfois le coup de feu contre les forces gouvernementales ou animant de leurs accords de guitare les festivals du PCT. "C'était comme une université dans la nature. Pendant les festivals, tout le monde dansait au clair de lune. C'était très amusant", se rappelle Surachai. Mais ces étudiants avaient parfois du mal à accepter la discipline de fer imposée par les cadres du PCT, parmi lesquels de nombreux communistes chinois. La vie était rude : manque de nourriture, harcellement constant des forces gouvernementales, Paludisme. "Parfois nous étions quatre jours sans sel, nous n'avions plus de forces" dit Surachai.

De nombreux étudiants se livrèrent aux autorités quand le gouvernement de Prem Tinsulanonda inaugura, en 1981, une politique d'amnistie. Surachai persista encore un an dans sa vie de guérillero. Quand l'armée mit en déroute le PCT dans la province de Phayao début 1982, il décida de jeter l'éponge. "Je pensait que nous ne pouvions plus gagner" dit-il. Le groupe se reforma des 1982, à l'occasion d'un concert organisé par l'UNICEF sous la bannière "le retour de Caravan".

Inspirée des grands de la protest song américaine - Bob Dylan, Joan Baez, Neil Young, Petee Seeger - la musique de Caravan est toutefois enracinée dans la tradition populaire locale. Le recours aux guitares acoustiques et aux arrangements musicaux occidentaux, mêlé à celui d'instruments traditionnel (flûte de bambou, violon a trois cordes) produit une musique originale et de grande qualité artistique. Les textes sont écrits comme des poèmes, ce qui les rend sans équivalent surtout face aux chansons sirupeuses qui constituent le gros de la production locale. L'empreinte du loukthoung est visible : ce style, inspiré de la musique issan, est devenu très populaire grâce à la radio dans les années 60 et 70, particulièrement en province. "toute mon enfance a été bercée par le loukthoung", dit Surachai. Aujourd'hui, il estime qu'il faudrait s'efforcer de développer les styles musicaux locaux : "chaque village a sa langue et sa musique".

Le public de Caravan reste circonscrit à un cercle de citadins intéressés par la politique et peu influencés par les mouvements de mode. A l'inverse de Carabao, l'autre groupe célèbre de "chansons pour la vie", Caravan n'a jamais percé auprès du grand public, peut-être parce qu'il n'a jamais cherché a le faire. "Pour moi, vendre beaucoup de disque n'est pas important. je veux juste vivre de ma musique sans être endetté", dit Surachai.

Caravan continue à donner régulièrement des concerts pour les étudiants au sein de l'université Thammasat.
 

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